"Contre les médias et la mentalité française", Nick Conrad veut "brûler la France"

Vaste programme. Dans son nouveau clip Douce France, mis en ligne ce vendredi sur Youtube, l'artiste Nick Conrad part à l'attaque des médias et de la "mentalité française".
"Je baise la France, je baise la France jusqu’à l’agonie, je brûle la France", entonne-t-il dans le refrain, illustré par des plans de plages, champs, collines et flamants roses.
Le clip commence par une vue de gravats, parmi lesquels des télévisions et du matériel audiovisuel cassé. En voix off, puis accompagnée d'images, des extraits de journaux évoquent son clip Pendez les blancs, pour lequel il a été condamné en mars dernier à 5000 euros d'amende avec sursis pour "provocation au crime".
"Le mot France est à considérer ici comme mentalité française, médias"
Car cette fois-ci, le rappeur n'a pas oublié le contexte. Il prévient d'entrée que le visionnage du clip "comme son interprétation requièrent des spectateurs préparés et distanciés".
"Le mot France est à considérer ici comme mentalité française, médias, etc. qui se sont arrogés le droit de qualifier Nick Conrad en des termes inexactes (sic), plutôt que d'ouvrir le débat épineux. C'est donc sur eux que se tournent ces mots mais en aucun cas sur les Français.es. qui subissent malgré eux.elles l'influence des médias & des leaders d'opinions mensongers", rappelle un texte sur fond noir à la fin de la vidéo.
"Cet Hexagone, j'l'encule sa grand-mère, Air France on mange trop mal à bord. Elle aime quand on se tue, quand il y a du sang à l'aéroport. Marianne a falsifié ma story, j'ai posé une bombe sous son panthéon", déroule Nick Conrad dans ce nouveau morceau.
"Je décortique mes paroles face à l'OPJ"
Le chanteur revient d'ailleurs sur sa récente condamnation, tout en dénonçant manifestement le racisme et les violences envers les Noirs. "Je décortique mes paroles face à l'OPJ (officier de police judiciaire, NDLR), ils n'ont rien compris à la souffrance de mon âme qui ne tire pas ses origines d'aujourd'hui", explique-t-il ainsi.
"Que dit l'autre con de Charles Trenet? N'a jamais été doux le pays, négro se prend des bastos dans le crâne toute sa vie mais ne meurt jamais malgré lui", assène Nick Conrad. A la fin de son clip, il étrangle une femme sur une colline, avant de repartir en voiture.