Accident à Millas: ce qu'on sait des circonstances de l'accident

Selon un premier bilan, quatre enfants sont morts ce jeudi et onze personnes ont été grièvement blessées dans une collision entre un bus scolaire et un train régional près de Perpignan. Retour sur les circonstances de l'accident.

C'est vers 16h10 ce jeudi après-midi que s'est produit le dramatique accident. Sur la commune de Millas, dans les Pyrénées-Orientales, près de Perpignan, un train régional a percuté un bus de transport scolaire sur un passage à niveau. 

Selon un bilan provisoire, quatre enfants sont morts. Dans une conférence de presse, le préfet des Pyrénées-Orientales évoque 24 blessés ou blessés graves, dont 21 collégiens à bord du bus et trois personnes dans le TER. Onze personnes sont en urgence absolue et neuf en urgence relative.

L'accident est survenu dans un passage à niveau classique, automatique, lumineux, à deux barrières. Plusieurs témoins ont confirmé que les barrières avaient fonctionné correctement et selon nos informations, le train circulait à 80k/heure, une vitesse jugée normale sur cette zone. Il y avait 25 passagers à bord du TER, personnel inclus. La SNCF précise que le train était un Z7300, un matériel "pas du tout réputé pour avoir des problèmes de contact électrique avec les voies". 

Plan blanc élargi et Plan rouge

Selon L'Indépendant, "le choc a été très violent et on a eu l'impression que le train allait dérailler et se coucher", explique une témoin qui se trouvait à bord du train. Sur les premières images, on peut deviner la violence du choc. Le bus apparaît coupé en deux parties. C'est un transport scolaire avec des enfants d'école primaire mais aussi de collège, précise sur notre antenne Kamel Chibli, vice-président de la région Occitanie. 

Des moyens lourds ont été engagés par les services de secours des Pyrénées-Orientales. Au moins 70 sapeurs-pompiers, 10 véhicules de secours aux personnes, 1 poste médical avancé, 2 hélicoptères de la Sécurité civile, et 2 hélicoptères du SAMU. Avec des renforts des départements voisins, explique le préfet. 

Une cellule d'urgence médicale et psychologique du SAMU a aussi été mobilisé et le préfet a demandé des renforts nationaux en ce qui concerne l'assistance psychologique. Il a déclenché le Plan rouge/nombreuses victimes et le Plan blanc élargi. 

Ivan Valerio