L'"Ice bucket challenge" fait avancer la recherche sur la maladie de Charcot

Des participants au Ice bucket challenge à New York. - Astrid Stawiarz - Getty Images - AFP
Il est si facile de décrédibiliser une campagne caritative que certains s'en sont donné à cœur joie pendant l'"Ice bucket challenge". Mais si cette pratique consistant à se filmer en train de se renverser un seau d'eau glacée sur la tête avant de désigner sur les réseaux sociaux les prochaines victimes a pu être décriée, le pari est gagné. Le but était de récolter des fonds pour le compte de l'association ALS qui contribue à lutter contre la maladie de Charcot. Or, une avancée importante vient d'être réalisée par l'identification du gène NEK1.
Si la plupart des candidats ne faisaient aucune référence à la maladie au moment de relever le challenge, la recherche a donc quand même pu progresser. ALS avait d'ailleurs joué la transparence en indiquant comment elle comptait répartir les fonds.
Vers de nouveaux traitements?
Les fonds récoltés par les anonymes et les stars qui n'ont pas eu froid aux yeux ont particulièrement servi le projet répondant à l'acronyme MinE. C'est lui qui a permis d'identifier le fameux gène par l'analyse d'une large quantité de données, soit le code génétique de 15.000 personnes. Quelque 80 chercheurs issus de 11 pays ont contribué à l'effort.
Certes NEK 1 n'est associé qu'à 3% des cas de sclérose latérale amyotrophique. En revanche, sa découverte aidera à mieux comprendre les mécanismes de la maladie et d'envisager de nouveaux traitements. Cette maladie neurodégénérative se caractérise par une paralysie progressive de l'ensemble des muscles. Sa cause reste à ce jour, inconnue.
>> Ci-dessous quelques exemples d'Ice Bucket Challenge par des célébrités