Seine-Saint-Denis, Essonne, Val d'Oise...Le point sur la couverture vaccinale en Île-de-France

Un homme se fait vacciner contre le Covid-19 le 27 juillet 2021 à Villetaneuse, en Seine-Saint-Denis - Alain JOCARD © 2019 AFP
Tous les départements ne sont pas égaux face à la vaccination. Mais tous tentent de remporter la course-contre-la montre pour atteindre l'immunité collective. Au niveau national, 63,2% des Français avaient reçu au moins une dose début août, avec de grandes disparités. Notamment en Île-de-France: seuls 50,7% des habitants de Seine-Saint-Denis ont reçu une première dose contre 70,4% des Parisiens, selon les données de l'Assurance Maladie.
Pointé du doigt pour son retard ces derniers mois, la Seine-Saint-Denis compte actuellement 40,7% de sa population complètement vacciné, loin de la moyenne nationale (52,7%). Ses départements voisins de la petite couronne enregistrent une couverture vaccinale complète de 50,4% dans le Val-de-Marne, et 56,9% dans les Hauts-de-Seine.
Pour rattraper son retard, la Seine-Saint-Denis a misé sur la vaccination de proximité, notamment avec des initatives comme un bus itinérant à Pantin. Par ailleurs, tous les centres de vaccination du département sont restés ouvert cet été, contre un quart seulement dans les départements voisins, comme le rappelle France 2.
La grande couronne à la traîne
Dans les départements de la grande couronne, la couverture vaccinale semble aussi un peu en retard par rapport à la moyenne nationale. Hormis les Yvelines, les trois autres départements se situent sous la moyenne nationale.
Le taux de primo-injections est ainsi de 57,1% dans le Val d'Oise, 59,3% dans l'Essonne et 60,4% en Seine-et-Marne. A titre de comparaison, la moyenne nationale de primo-injections s'établit à 63,2%.
Sans surprise, le taux de vaccination terminée se situent également sous la moyenne nationale. Il est de 47,1% dans le Val d'Oise, 49,5% en Seine-et-Marne et 49,7% dans l'Essonne.
Pour accélérer la campagne vaccinale, le président a promulgué début août la loi relative à la gestion de la crise sanitaire qui a notamment élargit dès le 9 août l'obligation du pass sanitaire pour les trajets de longue distance en train, les bars, restaurants et autres lieux culturels et de loisir. Une loi qui a suscité de nombreuses manifestations d'opposition dans le pays ces derniers week-ends, mais qui a aussi eu pour conséquence de pousser la population à se vacciner rapidement.