BFMTV
Santé

Vaccin Pfizer: la chargée du suivi des effets secondaires juge le bilan "très satisfaisant"

placeholder video
Joëlle Micallef-Roll, chargée par l'Agence nationale de sécurité du médicament de suivre les effets secondaires du vaccin Pfizer, en évoque une trentaine, "attendue" pour tout type de vaccination.

Jusqu'ici, tout va bien. C'est essentiellement le message qu'a voulu transmettre Joëlle Micallef-Roll, pharmacologue chargée par l'Agence nationale de sécurité du médicament de suivre les effets secondaires du vaccin Pfizer. Interrogée sur BFMTV ce lundi, la spécialiste a indiqué que le bilan ces effets indésirables était pour l'heure "très satisfaisant".

"Il s'élève à une trentaine d'effets indésirables non graves, qui sont les effets indésirables attendus avec cette vaccination, comme toute autre vaccination", a-t-elle d'abord souligné.

Six effets indésirables graves

La directrice du centre régional de pharmacovigilance Marseille-Provence-Corse au sein de l'APHM a précisé que le vaccin Pfizer avait par ailleurs généré "six effets indésirables graves". Ces effets-là ont tous été, assure-t-elle "d'évolution très favorable, avec quatre cas d'éruption qui ont été traités avec les traitements habituels pour ce type de manifestation". S'y ajoutent "deux cas de tachycardie, (...) rien de grave".

C'est donc bien une poignée de cas qui se trouve concernés, sur des centaines de milliers de vaccinés, confirme Joëlle Micallef-Roll. Et les essais cliniques, démarrés en juillet, permettent un recul non négligeable.

"Tous les effets indésirables qu'on connaît déjà avec ces vaccins, grâce aux essais cliniques qui été menés sur plus de 30.000 patients, sont plutôt non notifiés, même si en effet on en a quelques-uns", développe-t-elle.

Un suivi international

Selon la pharmacologue, les Français "ont compris le message de la pharmacovigilance": une procédure est en place pour faire remonter les éventuels effets secondaires ressentis par les patients vaccinés. "De surcroît, va être mis en place un dispositif très important de par le monde, pour mutualiser toutes les informations qu'on a en termes de sécurité", dit-elle. Et d'ajouter:

"On n'a pas de recul sur l'épidémie, on en a davantage sur le vaccin."
Jules Pecnard Journaliste BFMTV