Un quatrième mort par méningite à Nice

L'hôpital Lenval de Nice où est décédé jeudi le jeune Fréjusien. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Transféré à l'hôpital Lenval de Nice le 25 février, le jeune Fréjusien de 16 ans atteint de méningite est décédé jeudi, rapporte ce mardi VarMatin.com. La direction de l'établissement a confirmé lundi "avec tristesse" et "une pensée pour sa famille" le décès du jeune patient.
Avec cette nouvelle victime, la maladie aura donc causé depuis la fin février la mort de cinq personnes, trois jeunes hommes à Nice et une jeune étudiante en Moselle.
Sauf pour deux décès, les cas ne sont pas liés
S'agit-il d'un début d'épidémie? Non, car les analyses ont montré que les souches du virus ou sérogroupes contractés par ces différentes personnes sont bel et bien distincts. Le fait que la plupart des décès aient eu lieu dans les Alpes-Maritimes relève donc de la pure coïncidence. Les personnes ne se connaissaient pas, sauf pour le cas de l'homme de 29 ans et son beau-frère de 22 ans, décédés fin février à Nice.
Mais VarMatin.com rappelle aussi que des remèdes existent et qu'un jeune garçon de 12 ans soigné pour la même affection a pu rentrer chez lui en fin de semaine dernière.
Une transmission par les postillons
Concernant le mode de transmission, l'ARS rappelait aussi fin février dans un communiqué que "le méningocoque se transmet d'une personne à l'autre par l'intermédiaire des postillons et lors de contacts directs, proches et prolongés ou répétés". Mais l'agence précisait aussi que le méningocoque est une bactérie qui ne survit pas en dehors du corps humain, ni dans l'air ni sur les objets. Le risque de transmission dans les lieux publics est donc jugé comme "très faible".
Selon le site internet d'information dédié aux infections à méningocoque (www.info-meningocoque.fr), la maladie peut être détectée par l'un des signes suivants: une fièvre élevée mal supportée, une ou plusieurs taches rouges ou violacées sur la peau.