Pic d'allergies au pollen: la météo de l'hiver en cause

Yeux qui pleurent, gorge qui gratte, éternuements... la saison des allergies est bien commencée. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a placé une grande partie du territoire en alerte rouge aux pollens de bouleaux. De nombreuses régions, comme l'Ile-de-France cumulent aussi des alertes orange aux pollens de frêne ou de charme. Un cocktail explosif pour les personnes allergiques. Cette année, l'apparition de ce pic de pollens au même moment a été accentué par la météo de ces derniers mois.
"Nous avions eu un mois de janvier très doux, particulièrement chaud. Mais après nous avons eu les périodes de froid qui ont coupé la végétation, qui ont bloqué l'arrivée des pollens. C'est pour cela qu'il y a une véritable explosion des pollens et une explosion des symptômes également", détaille Patrick Ruffin, allergologue.
Des essences irritantes plantées dans les villes
Dans les grandes villes les essences allergisantes sont particulièrement nombreuses. A Paris, 37,8% des arbres plantés produisent des pollens reconnus comme agressifs. Il s'agit notamment des platanes, du chêne, du bouleau ou encore du noisetier.
La période des allergies est encore loin d'être finie. Le RNSA estime pour cette année le début de la saison pollinique pour les graminées, à fort potentiel allergisant, à partir du début du mois de mai. Plus de 20% de la population française souffre d'allergie respiratoire.
Alors que plus de 20% de la population française souffre d'allergies respiratoires, le RNSA recommande quelques réflexes simples pour limiter les symptômes en parallèle d'un potentiel traitement. Se rincer les cheveux le soir, ouvrir les fenêtres avant le lever du soleil ou après son coucher ou encore éviter de faire sécher son linge à l'extérieur peuvent ainsi permettre de limiter les irritations.