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Pass sanitaire: Olivier Véran "travaille" pour réduire le délai d'obtention après la deuxième injection

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En principe, il faut attendre deux semaines après la deuxième dose de Pfizer ou Moderna pour obtenir le pass sanitaire. Un délai que le gouvernement pourrait réduire.

"Ce n'est pas une sanction." Invité ce mardi matin sur BFMTV et RMC, le ministre de la Santé a martelé que l'extension du pass sanitaire annoncée lundi par Emmanuel Macron ne devait pas être vue comme une punition. Alors que les injections seront obligatoires pour les personnels des établissement de santé d'ici le 15 septembre, Olivier Véran a précisé que "l'objectif n'est pas d'empêcher les gens d'exercer leur métier" mais de "donner l'impulsion" à ceux qui refusent encore de se faire vacciner.

Mais, compte-tenu des délais imposés entre les deux doses de Pfizer et Moderna, puis les deux semaines requises après la seconde injection pour que le pass sanitaire soit effectif, les inquiétudes émergent. Certains craignent de ne pas avoir le temps d'être complètement vaccinés à temps et d'être sanctionnés.

"Encore 3 semaines pour entamer son schéma vaccinal"

"Nous allons travailler pour voir si nous pouvons, sur la période des 15 jours qui suit la deuxième injection, gagner quelques jours pour permettre à ceux qui auront fait la démarche dans les temps de se vacciner de pouvoir être considérés comme suffisamment protégés pour travailler", a expliqué Olivier Véran.

Et d'ajouter d'un ton rassurant: "L'obligation vaut à compter du 15 septembre, cela veut dire qu'un soignant a encore trois semaines pour entamer son schéma vaccinal". Après cette date, des contrôles pourront toutefois être faits. Si les vaccins n'ont pas été effectués, "un congé sans solde" pourra être prononcé. "Si plusieurs semaines après, la personne n'a toujours pas fait les démarches vaccinales, on pourra déclencher un licenciement", a précisé le ministre de la Santé.

Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV