Mpox: un second cas du clade 1b recensé en France

Un patient touché par le virus mpox, la "variole du singe", dans un hôpital de Lima (Pérou), le 16 août 2024. - Ernesto BENAVIDES / AFP
Un second cas du clade 1b du mpox - un temps présenté comme la "variole du singe" - a été enregistré fin février en France, a indiqué ce mercredi 5 mars Santé publique France (SPF) dans son dernier bulletin épidémiologique consacré à cette maladie transmissible.
Il s'agit d'un cas "importé d’un pays d’Afrique où le virus Monkeypox de clade Ib circule", souligne l'agence sanitaire. Au total, "23 cas de mpox ont été déclarés" en 2025, selon le bilan de SPF.
En France, le premier cas du clade 1b avait été enregistré en Bretagne début janvier. La patiente infectée, âgée d'une trentaine d'année, avait été en contact avec deux personnes ayant voyagé récemment en République démocratique du Congo (RDC).
Un haut niveau d'alerte
Identifiée pour la première fois en RDC en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains. Mais en 2022, elle a commencé à s'étendre dans le reste du monde, notamment dans des pays développés où le virus n'avait jamais circulé.
Face à cette flambée, l'organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré une "urgence de santé publique de portée internationale". Grâce aux campagnes de vaccination et de sensibilisation qui ont aidé à freiner la propagation, l'alerte avait été levée en mai 2023.
Cependant, juste un an plus tard, une nouvelle épidémie a éclaté principalement en RDC, avec la souche originale du clade 1 et le nouveau clade, 1b. Cela a conduit l'OMS à lancer une nouvelle fois l'alerte maximale en août dernier. Le 27 février dernier, l'organisation a décidé de maintenir le plus haut niveau d'alerte pour l'épidémie.