Mpox: aucun autre cas en Bretagne "n'a été identifié" depuis l'apparition du variant clade 1b

Vue prise le 29 mars 2011 du Centre Hospitalier Ponchaillou (CHU) à Rennes - DAMIEN MEYER
Aucun autre cas humain de Mpox de clade 1b "n'a été identifié en Bretagne", a indiqué à BFMTV l'agence régionale de Santé de Bretagne, ce mercredi 29 janvier.
Le 6 janvier, le nouveau variant clade 1b avait été détecté pour la première fois en France. La personne, une trentenaire, touchée n'avait pas voyagé en Afrique centrale mais avait "toutefois été en contact avec deux personnes de retour d'Afrique centrale", selon le ministère de la Santé.
Selon l'Agence régionale de santé de Bretagne, la patiente n'est plus malade et ne présente plus de risque de contamination.
"La patiente se porte bien. Elle a repris son travail. L'isolement suite aux symptômes a été respecté et elle ne présente plus de risque de contamination", a indiqué le service communication de l'ARS Bretagne.
"Pas d'inquiétudes à avoir"
Les autorités de santé avaient été alertées le 2 janvier d'un potentiel cas de cette nouvelle souche du virus, anciennement appelé "variole du singe".
Il ne s'agissait pas du clade 1 classique, présent depuis des décennies en Afrique, mais d'une variante, le clade 1b, beaucoup plus récemment identifiée en République démocratique du Congo (RDC).
Identifiée pour la première fois en RDC en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains. Mais en 2022, elle a commencé à s'étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n'avait jamais circulé.
Le mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires.
Le ministre chargé de la Santé Yannick Neuder, a assuré le 7 janvier denier qu'il n'y avait "pas d'inquiétudes à avoir" au sujet de la présence de ce virus en France, en marge d'une visite du CHU.