Maine-et-Loire: une adolescente de 12 ans meurt d'une grippe suivie d'une pneumonie

Les urgences du CHU d'Angers. - LOIC VENANCE / AFP
Une victime anormale de la grippe, à l'âge de 12 ans à peine. C'est la triste information partagée par nos confrères de Ouest-France, ce lundi 27 janvier. La victime a perdu la vie dimanche, alors qu'elle était souffrante depuis une semaine. Ce sont ses parents qui l'ont trouvée inerte dans sa chambre à Saumur (Maine-et-Loire).
"Elle est décédée des suites d’une pneumonie consécutive à un état grippal", a expliqué au quotidien local la procureure Alexandra Verron, après une autopsie de la victime. Une complication fréquente de la grippe est la pneumonie, une atteinte de cet organe respiratoire crucial.
Le titre de presse précise que la petite fille avait consulté un médecin dans la semaine. Lorsque ses parents l'ont retrouvée, ils ont appelé les secours qui ont tenté de la réanimer, alors qu'elle était en arrêt cardiaque à leur arrivée. Transportée aux urgences pédiatriques du CHU d'Angers, elle n'a pas survécu.
Une épidémie de grippe intense
L'Agence régionale de santé (ARS) confirme que la situation sur le front de la grippe est particulièrement difficile. Un nombre de cas et de cas graves qui pénalise l'activité hospitalière et notamment des services d'urgence.
"La semaine du 13 janvier 2025 montre des indicateurs en hausse sur les recours aux soins pour syndrome grippal chez les enfants de moins de 15 ans, les actes SOS Médecins pour syndrome grippal tous âges et les passages aux urgences pour syndrome grippal tous âges qui étaient à nouveau en augmentation, après une baisse observée la semaine précédente", explique l'ARS des Pays de la Loire.
Dans son bulletin du 22 janvier, Santé Publique France notait un "excès de décès tous âges confondus". Celui-ci concernait toutefois "principalement les 65 ans et plus". Les populations les plus à risques de mourir des suites de cette infection sont celles souffrant de comorbidités ou les seniors. Mais des cas d'enfants tués par ces épidémies sont régulièrement recensés au fil des épidémies, comme cela avait été le cas en 2022 ou en 2018.