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La bronchiolite progresse en France, deux régions métropolitaines en phase d'épidémie

Un nourrisson en train de recevoir le traitement Beyfortus contre la bronchiolite, en octobre 2022.

Un nourrisson en train de recevoir le traitement Beyfortus contre la bronchiolite, en octobre 2022. - BFMTV

Les indicateurs liés à la bronchiolite sont en augmentation, prévient ce mercredi Santé publique France. Les chiffres sont similaires à ceux observés à la même période avant la pandémie de Covid-19.

Santé publique France est catégorique: tous les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite sont en augmentation, indique l'agence sanitaire dans son bulletin publié ce mercredi 20 novembre.

Les régions les plus touchées sont l'Île-de-France, les Hauts-de-France, la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique, classées "en phase épidémique". De plus, "sept régions sont en phase pré-épidémique dans l'Hexagone". Il s'agit de l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, la Normandie, la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La grippe à son "niveau de base" sauf en Île-de-France et à la Réunion

"Les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation en ville et à l’hôpital, à des niveaux inférieurs à ceux observés les trois années antérieures à la même période", écrit Santé publique France.

"La dynamique actuelle apparait similaire à celle observée à la même période lors des saisons prépandémiques", poursuivent-ils. Les cas de bronchiolites avaient été rares en 2020-2021, dans un contexte marqué par plusieurs confinements.

"D'autres virus susceptibles d’induire des bronchiolites continuent de circuler actuellement dans l’Hexagone", prévient Santé publique France, citant les rhinovirus et les entérovirus.

Concernant la Grippe, Santé publique France indique que "l'ensemble des indicateurs sont toujours à leur niveau de base dans toutes les régions à l’exception de l'Île-de-France passée en phase pré-épidémique cette semaine et la Réunion en post-épidémie" depuis la semaine dernière.

"L’adoption des gestes barrières reste indispensable pour se protéger de l’ensemble des maladies de l'hiver", rappelle l'agence sanitaire.

Matthieu Heyman