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EN DIRECT - Reconfinement: Castex ne "reviendra pas sur les mesures annoncées, c'est beaucoup trop tôt"

Jean Castex le 1er novembre 2020

Jean Castex le 1er novembre 2020 - TF1

Ce dimanche est le troisième jour du reconfinement décidé par l'exécutif devant l'accélération de la diffusion du virus. Il s'agit aussi du dernier jour des vacances de la Toussaint pour les élèves qui retrouveront ce lundi des écoles où doit être instauré un protocole sanitaire renforcé.

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Jean Castex confirme qu'il va interdire la vente des produits "non essentiels" dans les grandes surfaces dès mardi matin

Lors de son interview, le Premier ministre a affirmé l'interdiction de la vente dans les grandes surfaces de produits "non essentiels", qui sont vendus dans des magasins qui doivent garder porte close durant ce nouveau confinement.

Un premier point sera fait dans deux semaines

En ce qui concerne l'échéance des congés de fin d'année, Jean Castex a expliqué qu'un premier moins serait fait dans deux semaines, puis début décembre.

"Je dis à ces commerçants, mieux vous respecterez toutes ces consignes, plus vite nous pourrons en sortir. Nous devrons gérer dans la durée, cette nouvelle vague de confinement intervient car l’épidémie accélère il fallait des mesures dures", a-t-il déclaré.

Une aide de 20 milliards d'euros pour les petits commerçants

Après avoir annoncé que les mesures annoncées par Emmanuel Macron mercredi passé resteraient en place dans les semaines à venir, Jean Castex a souligné que 20 milliards d'euros seraient débloqués pour venir en aide aux petits commerces, forcés de garder porte close.

"On va les soutenir massivement pour qu’ils ne mettent pas la clé sous la porte", a-t-il ajouté.

"Nous ne reviendrons pas sur les mesures annoncées" annonce Castex

Lors du journal télévisé de TF1, le Premier ministre Jean Castex a assuré que le gouvernement ne reviendra pas sur les mesures annoncées. "C'est beaucoup trop tôt", a-t-il ajouté.

231 personnes sont mortes du Covid-19 à l'hôpital en 24 heures

231 personnes sont mortes du Covid-19 à l'hôpital en 24 heures. Au total, 37.019 décès liés au Covid-19 ont été recensés depuis le début de l'épidémie, dont 25.368 à l'hôpital.

3578 personnes actuellement hospitalisées en réanimation en France

3578 personnes sont actuellement hospitalisées en réanimation dans les hôpitaux français. Parmi eux, 126 ont été admis en 24 heures selon Santé Publique France.

Au total, le pays compte 17.450 nouvelles hospitalisations sur les sept derniers jours, dont 2605 en réanimation.

46.290 nouveaux cas rapportés positifs en 24h en France

46.290 nouveaux cas rapportés positifs au Covid-19 ont été enregistrés en France ces dernières 24 heures, rapporte Santé Publique France ce dimanche. Un chiffre quasi similaire à celui de samedi.

Selon l'organisme, le taux de positivité des tests s'établit désormais à 20,4%. 2448 foyers épidémiologiques sont toujours en cours d'investigation dont 649 en Ehpad.

La grande distribution s'oppose à une fermeture des rayons "non-alimentaires"

La fédération de la grande distribution a fait part dimanche de sa "totale incompréhension" et son "opposition" à une fermeture de ses rayons "non-alimentaires", envisagée par le gouvernement pour apaiser les petits commerçants.

Une telle mesure "manque de justification sur le plan sanitaire" et "compliquerait la vie des Français", souligne notamment la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) dans un communiqué. Elle demande au gouvernement de "privilégier une réouverture progressive des petits commerces, sur rendez-vous, accompagnée de mesures de contrôle accrue des jauges actuelles dans les magasins".

Genève ferme les bars, restaurants et commerces non essentiels

La ville de Genève a annoncé dimanche qu'elle ira au-delà des restrictions nationales imposées en Suisse et fermera les bars, les restaurants et les commerces non essentiels pour tenter d'enrayer une flambée de contaminations au Covid-19.

Les habitants sont appelés à ne quitter leur domicile qu'en cas de stricte nécessité par le gouvernement local, qui n'a néanmoins pas décrété d'interdiction officielle de déplacement.

Les syndicats des routiers alertent sur les conditions de travail

Les syndicats du transport routier alertent sur les "difficultés rencontrées" par les chauffeurs avec le nouveau confinement, dénonçant notamment la fermeture des relais routiers, dans un communiqué assorti d'un courrier au gouvernement, rendus publics dimanche.

Nouveaux affrontements en Espagne entre manifestants anti-restrictions et police

La police espagnole a interpellé des dizaines de personnes au cours d'affrontements dans plusieurs villes à la suite de manifestations, organisées pour la deuxième nuit consécutive, contre les restrictions imposées pour lutter contre le coronavirus. Dans certaines villes, les manifestations ont été suivies d'actes de vandalisme et de pillages dans la nuit de samedi à dimanche.

Les troubles les plus importants se sont produits à Madrid, où de nombreux manifestants scandant "Liberté!" ont mis le feu à des bennes à ordures et érigé des barricades de fortune sur la Gran Via, la principale artère du centre de la capitale, selon des images sur les réseaux sociaux.

Le Pr. Fontanet, du conseil scientifique, s'attend à un pic des hospitalisations mi-novembre

Le pic d'hospitalisation de malades du Covid-19 devrait se produire la "deuxième semaine de novembre", a déclaré ce dimanche l'épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, pour qui novembre sera "très tendu" dans les hôpitaux, avant une probable baisse dans un mois.

"On s'attend à un pic des hospitalisations, je dirais sur la deuxième semaine de novembre. Sur le pic de réanimation, c'est la troisième semaine de novembre, et ensuite on verra une décroissance, a-t-il expliqué lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Une évolution "qui fait qu'on ne reviendra au niveau" actuel "que dans un mois".

Selon Arnaud Fontanet, "si le confinement fonctionne bien (...) on peut s'attendre à une baisse de 65 à 80% des infections". Mais il faudrait deux mois de confinement pour freiner drastiquement la circulation du virus, observe-t-il, ce qui prolongerait les restrictions à la période des fêtes de fin d'année.

"Ce Noël ne sera pas comme les années précédentes", prévient-il, prévoyant une circulation "encore importante du virus" à cette période.

Des dérogations pour les chasseurs afin d'éviter la "prolifération" de sangliers ou de chevreuils

Les chasseurs pourront bénéficier de dérogations au confinement pour éviter la "prolifération" de sangliers ou de chevreuils responsables d'importants dégâts sur les cultures, a indiqué ce dimanche le secrétariat d'Etat à la biodiversité.

"Pendant cette période de confinement, nous nous devons d'éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils", a déclaré la secrétaire d'Etat Bérangère Abba dans un communiqué.

"C'est uniquement à cette fin et sur demande de l'autorité administrative que des actions de chasse pourront avoir lieu dans les prochaines semaines", a-t-elle ajouté.

Boycott des produits français: "Un impact mineur", assure Bruno Le Maire

Ces derniers jours, de nombreux pays musulmans ont appelé au boycott des produits français pour protester contre les caricatures de Charlie Hebdo, Bruno Le Maire a abordé la question de l'impact économique de ces initiatives: "Il est mineur et je souhaite qu’il le reste."

Liberté d'expression: "C'est l'honneur du président de la République d'avoir défendu notre modèle universaliste"

Evoquant l'entretien accordé par Emmanuel Macron à Al Jazeera au sujet de la liberté d'expression, et discutant les déclarations de Justin trudeau, Premier ministre canadien, Bruno Le Maire a affirmé: "C'est l'honneur du président de la République d'avoir défendu notre modèle universaliste". "La France ne s’attaque pas à l’islam, ne cible pas l’islam", a-t-il martelé.

Bruno Le Maire annonce plusieurs mesures pour lutter contre le terrorisme

Interrogé sur le sujet du terrorisme, Bruno Le Maire a lâché: "Nous lèverons l’anonymat sur les cartes prépayées". Il a ajouté:

"J'ai fait des propositions pour contrôler la vocation réelle d'associations et pouvoir éventuellementsuspendre immédiatement les versements et avantages fiscaux".

"Il faudra donc avoir un comportement différent à Noël", prévient Le Maire

Tandis qu'Olivier Véran, dans le JDD ce dimanche, a averti les Français que Noël ne serait "pas normal" cette année, Bruno Le Maire a interprété les propos de son collègue du gouvernement.

"A partir du moment où nous sommes confrontés à un virus dangereux, il ne faut pas qu’on se dise qu’on se confine puis qu’on va reprendre notre vie comme si de rien n’était au 20 décembre au risque de faire repartir le virus", a-t-il dit, enchaînant: "Il faudra donc avoir un comportement différent à Noël, plus responsable."

Bruno Le Maire s'attend au retour de la croissance "dès 2021"

Le ministre des Finances a assuré ne pas être "inquiet" pour l'économie française même confrontée à un second confinement. "Je n'ai ajmais parlé d''effondrement de l'économie'". Il a dit s'attendre à un "un chiffre de croissance positif et élevé dès 2021"

Selon Bruno Le Maire, "nous avons besoin d’une transformation en profondeur de nos institutions"

"Nous avons besoin d’une transformation en profondeur de nos institutions", a plaidé Bruno Le Maire, les jugeant "pas assez efficaces, aps assez proches de Français". "On le vfoit en temps de crise", a-t-il posé.

Il a éclairé ses positions plus tard: "Je suis favorable à des gouvernements beaucoup plus resserrés, à un Parlement beaucoup plus resserré. Mais c'est le débat de 2022, pas celui de la crise".

Arrêtés municipaux pour l'ouverture des magasins: Le Maire dénonce "une poignée de maires irresponsables"

Bruno Le Maire a évoqué ces maires prenant des arrêtés municipaux permettant l'ouverture des magasins dans leur commune. Il a pointé une "poignée de maires irresponsables", et a ajouté: "Ils pensent soutenir les commerçants, en réalité ils menacent la santé des Français".

A l'inverse, il a célébré l'attitude des Français: "Je salue la force d’âme des Français confrontés à une crise terroriste, économique et sanitaire et ne perdent pas leur sang-froid. J’aimerais que les élus fassent tous de même."

"Il ne faut pas confondre commerces essentiels et produits de première nécessité", distingue Bruno Le Maire

Tandis qu'un mouvement de l'opinion réclame la réouverture des librairies, Bruno Le Maire a déclaré: "Il ne faut pas confondre commerces essentiels et produits de première nécessité." Ainsi, les grandes surfaces pourraient être amenées à fermer les rayons de commerce non essentiels. "L'option sur alquelle on travaille, c'est que tous les rayons des produits qui ne sont pas essentiels doivent être fermés", a-t-il dit.

Jean Castex devrait effectuer "dans la soirée" cet arbitrage qui doit "rétablir l'équité" avec les petits commerces, a précisé Bruno Le Maire

Tandis que les grandes surfaces, elles, peuvent demeurer ouvertes, il a averti: "Nous voulons que les jauges soient respectées, contrôlées dans les grandes surfaces. Sinon, c’est injuste pour les petits commerçants.

Bruno Le Maire exprime son "soutien" aux commerçants

Sur notre plateau pour BFM Politique, Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a témoigné son "soutien" aux commerces fermés, et listé les aides à leur attention, dont un montant de 10.000 euros mensuels. Il a aussi annoncé que l'argent de la transaction d'un retrait de commandes reviendra entièrement au commerçant.

Le Medef va faire des propositions pour la réouverture des commerces

Le Medef va faire des propositions au gouvernement pour rouvrir les commerces considérés comme "non-essentiels", a indiqué dimanche sur France Inter la vice-présidente et porte-parole de l'organisation patronale, Dominique Carlac'h.

"Il y a un vrai sentiment d'injustice", a lancé Dominique Carlac'h. "On fait le lit d'Amazon et ça tue le petit commerce (...) Faire ses cadeaux en bas de chez soi était de nature à redynamiser l'activité. Faire ses cadeaux de Noël sur Amazon, ce n'est pas citoyen et c'est la clé de pertes d'emplois sur le sol français".

"On va proposer au gouvernement, dans les 15 jours qui viennent, en quoi il est possible de combiner la poursuite de l'activité économique avec la pandémie", a souligné Dominique Carlac'h.

"Difficile d'envisager de grandes soirées" pour les fêtes de fin d'année, prévient Véran

Noël "ne sera pas une fête normale" cette année et "il est difficile d'envisager de grandes soirées" pour le réveillon du 31 décembre, a prévenu le ministre de la Santé Olivier Véran, qui espère toutefois que les conditions permettront "aux familles de se retrouver".

"Notre but est que la pression épidémique retombe pour qu'on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver", a déclaré le ministre dans un entretien au Journal du dimanche.

"Casser la deuxième vague le plus tôt possible"

"Si le freinage est réussi" grâce à un confinement respecté, "le nombre de contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines une baisse des nouveaux cas graves", a ajouté Olivier Véran.

Il précise que devraient tomber "dans deux ou trois jours les premiers éléments permettant d'évaluer l'impact des mesures de couvre-feu", mis en place mi-octobre, avant de laisser la place au nouveau confinement depuis vendredi.

Interrogé sur d'éventuelles vagues successives, le ministre indique que l'objectif "est de casser la deuxième vague le plus tôt possible pour qu'elle ne fasse pas trop de victimes". Il faudra ensuite "maintenir un niveau de protection de la population suffisant pour éviter une troisième vague en attendant le vaccin". A ce propos, il se dit "modérément optimiste sur notre capacité à avoir un vaccin dans les prochains mois".

Le reconfinement va encore creuser le déficit public, déjà plombés par la crise

Le déficit public français devrait s'établir à 11,3% du produit intérieur brut (PIB) en 2020, creusé comme la dette publique par le reconfinement qui vient d'être décrété, a annoncé dimanche le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt.

Le déficit, qui mesure le niveau auquel les dépenses publiques dépassent les recettes, "est prévu à 248 milliards d'euros en 2020, soit 11,3 % du PIB", a annoncé Olivier Dussopt au Journal du Dimanche. La dernière estimation en date était de 10,2%.

20 nouveaux milliards d'euros débloqués

Vendredi, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait déjà annoncé que la dette publique devrait atteindre 119,8% du PIB cette année, et non plus 117,5%, soit un niveau jamais vu. C'est le reconfinement, entré en vigueur face à la recrudescence de l'épidémie de Covid, qui explique cette aggravation des comptes publics.

Comme depuis le début de la crise sanitaire, avec un premier confinement au printemps, le gouvernement a pris de coûteuses mesures de soutien à l'économie. Au total, 20 nouveaux milliards d'euros vont être débloqués pour faire face à la crise, sur une durée de huit semaines. Ils s'ajouteront aux près de 470 milliards d'euros prévus depuis mars.

L'Angleterre et l'Autriche se reconfinent

L'Angleterre et l'Autriche ont annoncé samedi un nouveau confinement pour un mois, tandis que d'autres pays européens prennent des mesures de plus en plus strictes pour tenter de contenir la nouvelle flambée de Covid-19.

Au Royaume-Uni, confronté à une résurgence menaçant de submerger ses hôpitaux, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé un reconfinement en Angleterre à partir de jeudi et jusqu'au 2 décembre (sachant que le Pays de Galles était déjà confiné, et l'Irlande du Nord en confinement partiel).

En Autriche, "un second confinement est mis en place à compter de mardi et ce jusqu'à fin novembre", a déclaré le chancelier Sebastian Kurz.

Le pays de 8,8 millions d'habitants enregistre désormais plus de 5.000 cas quotidiens, contre seulement 1.000 début octobre, pour 1.109 décès depuis l'émergence de la pandémie.

"Tout le monde pense qu’on est en train d’être sacrifiés": à la veille de la rentrée, un syndicaliste enseignant tire le signal d'alarme

Ce dimanche matin, sur BFMTV, à la veille de la rentrée des classes, Jean-Rémi Girard, président du syndicat national des lycées, des collèges, des écoles et du supérieur s'est emporté contre le protocole sanitaire renforcé dans les établissements scolaires. Il accuse le dispositif de ne pas garantir la distanciation physique.

"C'est n'importe quoi", a-t-il dénoncé, affirmant que la "confiance" était perdue entre le personnel éducatif et son ministre de tutelle, Jean-Michel Blanquer. "Tout le monde pense qu’on est en train d’être sacrifiés", a-t-il lancé. "Il y a un risque de tout, de droit de retrait, de grève", a-t-il averti.

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