EN DIRECT - Covid-19: une "dizaine" de départements préoccupent l'exécutif
Le Premier ministre Jean Castex quitte l'Elysée après le Conseil des ministres, le 17 février 2021 à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP
Ce live est terminé
Ce live est désormais clos. Retrouvez ici notre édition spéciale consacrée à la conférence de presse que tiendront Jean Castex et Olivier Véran à 18h sur la situation épidémique en France.
Le Royaume-Uni demande à l'ONU de voter une résolution pour des vaccins plus accessibles
Le Royaume-Uni a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de voter sur une résolution consacrée à la vaccination dans les pays qui se trouvent en conflit et en crise.
Le résultat du vote, qui se déroule par écrit sur 24 heures en raison de limitations aux réunions physiques du Conseil, sera connu vendredi.
Le Royaume-Uni baisse son niveau d'alerte
Les autorités sanitaires britanniques ont annoncé ce jeudi baisser le niveau d'alerte au Royaume-Uni car le risque de submersion des hôpitaux a "reculé".
De cinq, son niveau passe à quatre pour le pays qui reste soumis à un confinement strict depuis le début du mois de janvier.
Le programme de la conférence de presse du gouvernement
Selon nos informations, le Premier ministre ne devrait pas annoncer au cours de la conférence de presse de nouveaux confinements locaux mais revenir sur la situation épidémique dans une dizaine de départements où le taux d'incidence explose.
Les préfets et élus locaux des départements concernés seront invités à former des concertations en vue d'instaurer de nouvelles mesures sanitaires.
Jean Castex devra également évoquer l'avancée de la campagne de vaccination mais également le traitement à base d'anticorps monoclonaux qui pourrait bientôt être autorisé en France.
Le chef du gouvernement sera accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran, le Pr Alain Fischer alias "Monsieur Vaccin" et le Pr Yazdan Yazdanpanah le chef du service d'infectiologie de l'hôpital Bichat. Ils prendront également part à une séance de questions-réponses avec les journalistes présents sur place.
Le "Covid long" doit être "de la plus haute importance" pour les autorités sanitaires
Le "Covid long", qui affecte mystérieusement un nombre significatif de malades du Covid-19, doit "être de la plus haute importance" pour toutes les autorités sanitaires dans le monde, a appelé jeudi la branche européenne de l'Organisation mondiale de la santé.
"C'est une priorité claire pour l'OMS, et de la plus haute importance. Cela doit l'être pour toutes les autorités sanitaires", a affirmé Hans Kluge, le directeur de l'organisation sanitaire onusienne, lors d'une conférence de presse.
Comment l'exécutif a changé de ton sur la situation sanitaire en quelques jours
Le Covid-19 ayant imposé son métronome politique, il y a désormais des signes qui ne trompent pas. Ce jeudi, le Premier ministre Jean Castex doit prendre la parole lors d'une de ces conférences de presse dont le casting dit beaucoup. La semaine précédente, c'est le ministre de la Santé Olivier Véran qui s'en était chargé seul. L'heure était au plateau "très légèrement descendant", à la montée en puissance du déploiement des vaccins sur le territoire. En l'espace de quelques jours, le ton a brusquement changé, explications.
Le moral des ménages français fléchit encore légèrement en février
Le moral des ménages en France a de nouveau légèrement baissé en février, après son net repli de janvier, la part de ceux qui veulent épargner, tout comme leur capacité d'épargne, atteignant des niveaux historiques, selon des données publiées jeudi par l'Insee.
Dans un contexte de persistance de l'épidémie, l'indicateur qui reflète la confiance des ménages dans la situation économique perd un point en février, à 91 points, contre 92 en janvier et 95 en décembre, restant ainsi en dessous de sa moyenne de longue période qui est de 100.
Le solde d'opinion des ménages estimant qu'il est opportun d'épargner, signe d'une inquiétude dans l'avenir, "reste à son plus haut niveau historique", tandis que les soldes d'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne actuelle et future atteignent aussi un niveau record, souligne l'Insee.
Le confinement le week-end ne suffira "probablement pas"
Face à Apolline de Malherbe, Rémi Salomon a estimé que les mesures localisées prises par le gouvernement ces dernières heures ne seraient probablement pas suffisantes pour endiguer la maladie en France.
"Le virus se propage aussi dans la semaine. Il y a les mesures que le gouvernement prend, et le comportement des gens. On peut prendre des mesures et les gens peuvent ne pas les suivre", estime-t-il.
"A mon avis, je pense qu’il faut vraiment diminuer les interactions sept jours sur sept, il faut éviter les rencontres hors du cercle familial le plus possible. Il faut du discernement, il faudra continuer en prenant plus de mesures à l’école peut-être, il faut des moyens humains supplémentaires", ajoute Rémi Salomon.
Rémi Salomon alerte sur la tension hospitalière
Durant son entretien sur nos antennes, Rémi Salomon a souligné qu'en raison de la pandémie actuelle, "les hôpitaux sont saturés" et que de fait, "nous ne pourrons pas prendre en charge les autres malades."
"On a commencé à déprogrammer par paliers. On déprogramme d’abord les patients pour lesquels on pense que ce report ne fera pas perdre de chances. Ce sont les médecins et chirurgiens qui déprogramment, pas les patients qui doivent se dire de pas venir. Il faut que les citoyens comprennent, ce n’est pas notre choix, que de demander des mesures supplémentaires. Si on en a pas, on risque d’être débordés, et déjà on déprogramme", ajoute-t-il.
"Nous sommes sur un plateau très élevé", souligne Rémi Salomon
Invité ce jeudi matin sur les antennes de BFMTV et de RMC, Rémi Salomon, président de la Commission Médicale d'Établissement de l'APHP, a fait le point sur la situation sanitaire en France. Pour lui, "nous sommes sur un plateau très élevé, avec beaucoup de patients en réanimation."
"Je me rends compte des conséquences, j’ai des collègues pédopsychiatres qui me disent qu’il y a 40% de tentatives de suicides en plus chez les adolescents, c’est dramatique ce qui se passe. Les conséquences pour les plus précaires, au chômage, vont durer. Les conséquences sociales et économiques j’en suis pleinement conscient", explique-t-il.
Renforcement des mesures à la frontière franco-allemande en Moselle dès lundi
Au regard de la situation épidémique en Moselle, l'un des départements les plus touchés par l'épidémie, les mesures à la frontière franco-allemande dans le département seront renforcées à compter du 1er mars, annoncent Olivier Véran et Clément Beaune dans un communiqué diffusé ce jeudi matin.
A compter de lundi prochain :
· La dérogation de l’obligation de présentation d’un test PCR de moins de 72 h à l’entrée sur le territoire national sera limitée aux seules activités professionnelles. Les frontaliers qui se déplacent pour des motifs autres que professionnels devront présenter un test PCR négatif à la frontière
· Le recours au télétravail pour les travailleurs transfrontaliers sera renforcé ;
· Mise en œuvre d’une stratégie de tests itératifs pour les personnels traversant la frontière pour leurs activités professionnelles sous forme d’un test hebdomadaire
En outre, des patrouilles conjointes de la police française et allemande pourraient être renforcées dans le territoire afin d’assurer l’effectivité de ces mesures.
Quand le Conseil scientifique recommandait un reconfinement national début février
Le Conseil scientifique a rendu public ce jeudi une note d'éclairage émise le 29 janvier dernier où est notamment évoqué le variant britannique également appelé variant of concern "VOC" (variant préoccupant, ndlr).
Dans cette note, le Conseil note que le Royaume-Uni, l'Irlande et le Portugal - pays confrontés au variant plus contagieux que le Covid classique - n'ont eu d'autres choix que de recourir à un confinement strict. Si une telle mesure n'est pas adoptée dès le début du mois de février en France, le Conseil scientifique prévoyait une augmentation "rapide et importante" du nombre de cas et des hospitalisations "si les mesures actuellement mises en oeuvre ne sont pas renforcées".
La vaccination en entreprise commence aussi ce jeudi
Dès ce jeudi, les salariés de 50 à 64 ans atteints de comorbidités pourront se faire vacciner dans leurs entreprises. Cette nouvelle étape de la vaccination pose des questions quant au respect du secret médical.
Après les Alpes-Maritimes et Dunkerque, la Moselle redoute un confinement le week-end
Le département, l'un des plus touchés par l'épidémie, pourrait être concerné par les nouvelles annonces que dévoilera jeudi soir Jean Castex pour lutter contre l'épidémie.
Pouvez-vous vous faire vacciner? Avec quel vaccin? Découvrez le calendrier des autorités sanitaires
BFMTV fait le point sur le calendrier de vaccination établi par les autorités depuis le début de la campagne, en décembre 2020.
Les médecins généralistes commencent à vacciner aujourd'hui
C'est une nouvelle étape capitale dans le long processus que représente la vaccination en France. À partir de ce jeudi, les médecins généralistes qui se sont portés volontaires auprès du ministère de la Santé auront la possibilité de vacciner leurs patients, à des conditions très strictes, dans leur cabinet.
Jean Castex tiendra une conférence de presse à 18h
Alors que plusieurs mesures locales de confinement ont été prises ces derniers jours, dans les Alpes-Maritimes et à Dunkerque, le Premier ministre Jean Castex prendra la parole lors d'une conférence de presse ce jeudi à 18h. Un rendez-vous à suivre en direct sur BFMTV.
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct !
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