Covid-19: 400 nouvelles admissions en réanimation ce lundi

5.282.229 Français ont reçu au moins une dose de vaccin
5.282.229 Français ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, selon les derniers chiffres de Santé publique France communiqués ce lundi soir. Et à ce jour, 2.270.856 personnes ont reçu les deux doses de vaccin contre le virus en France.
AstraZeneca: pour l'ANSM, "rien n'indique à ce stade que ces événements sont en lien avec la vaccination"
Quelques heures après qu'Emmanuel Macron a annoncé la suspension par précaution de la vaccination par AstraZeneca, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a réagi.
Pour cette dernière, "rien n'indique à ce stade que ces événements sont en lien avec la vaccination" suite à la survenue de nouveaux cas inattendus d'événements thromboemboliques et de troubles de la coagulation dans plusieurs pays européens.
"Des premiers éléments scientifiques pourront être partagés dès demain lors du Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC)."
La Slovénie suspend à son tour l'utilisation d'AstraZeneca
La Slovénie a suspendu à son tour lundi "par précaution" les vaccinations anti-Covid avec AstraZeneca, s'ajoutant à la longue liste de pays ayant pris cette mesure en raison de craintes liées à des caillots sanguins.
"J'ai pris cette décision d'interrompre temporairement" l'utilisation du vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford "afin d'assurer le plus haut niveau de sécurité possible à nos concitoyens", a déclaré le ministre de la Santé Janez Poklukar lors d'une conférence de presse.
"Il n'existe pas d'expertises médicales justifiant cet arrêt" mais il s'agit d'une mesure préventive en attendant un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA), a-t-il précisé.
La zone euro confirme sa politique budgétaire anti-crise
Les ministres des Finances de la zone euro ont plaidé lundi pour la poursuite de politiques budgétaires généreuses pour soutenir l'économie affectée par le virus, tout en promettant, une fois la reprise venue, de s'attaquer à la flambée de l'endettement.
"Tant que la crise sanitaire ne sera pas terminée et que la reprise ne sera pas fermement engagée, nous continuerons à protéger notre économie en déployant le niveau de soutien budgétaire nécessaire", ont affirmé les ministres des finances des 19 pays partageant la monnaie unique dans un communiqué commun.
"Un retrait prématuré du soutien budgétaire doit être évité. L'Eurogroupe s'engage à maintenir une position de soutien dans la zone euro en 2021 et en 2022", ont-ils ajouté.
L'Espagne suspend la vaccination avec le vaccin d'AstraZeneca
L'Espagne a pris à son tour lundi la décision de suspendre à titre de précaution l'injection du vaccin d'AstraZeneca contre le Covid-19 à l'instar de plusieurs autres pays après le signalement d'effets secondaires, a annoncé la ministre de la Santé Carolina Darias.
Lors d'une conférence de presse, la ministre a fait part de la décision du gouvernement de "suspendre de façon préventive et temporaire l'administration du vaccin d'AstraZeneca", le temps que l'Agence européenne des médicaments (EMA) se prononce sur les craintes liées à des caillots sanguins, ce qui est attendu pour jeudi.
Trump ne devrait pas avoir besoin d'une "invitation" pour promouvoir les vaccins, selon la Maison Blanche
Donald Trump devrait-il s'impliquer pour vaincre les réticences vis-à-vis des vaccins anti-Covid, en particulier dans le camp républicain? La Maison Blanche pense que oui, mais n'entend pas le supplier pour autant.
Jimmy Carter, George W. Bush, Bill Clinton, Barack Obama: quatre ex-présidents américains se sont mobilisés ces dernières semaine avec un message simple: faites-vous vacciner. Donald Trump, lui, est resté à l'écart de cette initiative.
"Tous les autres ex-présidents en vie (...) se sont impliqués dans des campagnes de sensibilisation, ils n'ont pas eu besoin d'une invitation formelle", a ironisé lundi Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche.
Les entreprises pourront verser une prime défiscalisée de 1.000 euros
Lors de cette même réunion en d'organisations syndicales et patronales, le Premier ministre Jean Castex a confirmé que ls entreprises pourront verser une prime défiscalisée de 1000 euros pour "tous les salariés."
"Il sera possible d'en augmenter le montant jusque 2.000 euros pour les entreprises et les branches qui auront soit conclu un accord d'intéressement d'ici la fin de l'année, soit ouvert une négociation sur la valorisation des métiers" dits de "deuxième ligne", qui devront être les "bénéficiaires privilégiés" de cette prime, a-t-il ajouté.
Les aides à l'apprentissage maintenues en 2021
Au terme d'une réunion en compagnie des partenaires sociaux sur la "sortie de crise", le Premier ministre Jean Castex a annoncé que les aides à l'apprentissage seraient maintenues en 2021.
Il a en outre ajouté que la prolongation jusqu'au 31 mai de la prime à l'embauche des jeunes, qui sera recentrée en avril sur les salaires inférieurs à 1,6 Smic.
La première mesure représente un effort budgétaire de 2,4 milliards d'euros, a précisé à Matignon le Premier ministre, à l'issue d'une réunion avec les partenaires sociaux en vidéoconférence.
Kiev n'envisage pas de suspendre la vaccination avec AstraZeneca
L'Ukraine ne prévoit pas de suspendre l'administration du vaccin anti-Covid AstraZeneca, le seul disponible dans ce pays, malgré des décisions en ce sens annoncées par plusieurs pays européens, a déclaré lundi à l'AFP le ministre de la Santé Maksym Stepanov.
Une douzaine de pays dont l'Allemagne, la France et l'Italie, dernières en date, ont suspendu par précaution l'utilisation du vaccin AstraZeneca, après le signalement d'effets secondaires "possibles" mais sans lien avéré à ce stade.
"Nous ne considérons même pas" une telle possibilité, a-t-il assuré lors d'un entretien accordé à l'AFP. "Il n'y a aucune raison pour suspendre" la vaccination, a-t-il poursuivi.
Trudeau exhorte les Canadiens à ne pas refuser le vaccin d'AstraZeneca
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a exhorté lundi les Canadiens à ne pas refuser le vaccin d'AstraZeneca s'il leur est offert, malgré la décision de plusieurs pays européens de suspendre son utilisation après le signalement d'effets secondaires.
Il a déclaré que les scientifiques et experts en santé publique canadiens "assurent tous" que les vaccins offerts au Canada sont sûrs et efficaces, "y compris (celui d')AstraZeneca", insistant sur le fait que les lots reçus au Canada étaient différents de ceux incriminés en Europe.
"Le meilleur vaccin pour vous, c'est le premier qui vous est offert", a-t-il indiqué après avoir visité un centre de vaccination. "C'est comme ça qu'on va passer à travers cette pandémie", le plus rapidement et de la façon la plus sure possible", a-t-il ajouté.
1152 patients en réanimation en Ile-de-France, plus qu'au pic de la 2e vague en novembre
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés en soins critiques en Île-de-France atteignait 1152 lundi à 11h selon l'agence régionale de santé (ARS), soit davantage qu'au pic de la deuxième vague épidémique, à l'automne.
Les hôpitaux et cliniques franciliens n'avaient pas accueilli autant de patients Covid en réanimation depuis le 13 novembre, lorsque l'ARS en avait recensé 1.134.
La Russie dit avoir des accords de production de Spoutnik V en Europe, notamment en France
Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé lundi que des accords de production du vaccin anti-Covid Spoutnik V avaient été trouvés "avec des sociétés d'Italie, d'Espagne, de France et d'Allemagne", dans l'attente de son homologation dans l'UE.
"Il y a actuellement d'autres pourparlers en cours pour augmenter la production dans l'UE. Cela permettra de commencer à approvisionner le marché unique européen en Spoutnik V dès l'autorisation par l'Agence européenne du médicament" (EMA), a dit dans un communiqué le patron du Fonds, Kirill Dmitriev.
Le responsable du RDIF, qui a financé le développement de ce vaccin, n'a pas indiqué le nom des groupes européens avec lesquels des accords avaient été trouvés. Et de fait, à part en Italie, aucun partenaire local n'a été confirmé.
Les pays devraient continuer à vacciner avec AstraZeneca
Les pays devraient continuer à vacciner avec le sérum anti-Covid-19 d'AstraZeneca, a affirmé lundi la cheffe scientifique de l'Organisation mondiale de la santé.
"Nous ne voulons pas que les gens paniquent et, pour le moment, nous recommendons que les pays continuent de vacciner avec AstraZeneca", a déclaré Soumya Swaminathan lors d'une conférence de presse à Genève, alors que plusieurs nouveaux pays ont suspendu par précaution l'administration de ce vaccin après le signalement d'effets secondaires.
L'EMA tiendra jeudi une "réunion extraordinaire" sur le vaccin AstraZeneca
L'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé lundi qu'elle tiendrait une "réunion extraordinaire" jeudi après la suspension par plusieurs pays de l'utilisation du vaccin AstraZeneca en raison de craintes liées à des caillots sanguins, ajoutant que les avantages du vaccin l'emportent toujours sur les risques.
"Le comité de sécurité de l'EMA examinera plus en détail les informations demain (mardi) et a convoqué une réunion extraordinaire le jeudi 18 mars pour conclure sur les informations recueillies et sur toute autre mesure qui pourrait être nécessaire", a déclaré l'agence basée à Amsterdam dans un communiqué.
L'OMS tiendra mardi une réunion sur le vaccin AstraZeneca
L'Organisation mondiale de la santé, en première ligne dans la lutte internationale contre la pandémie, va réunir mardi son groupe d'experts sur la vaccination pour étudier la sécurité du vaccin AstraZeneca, a annoncé le chef de l'agence onusienne.
"Le Groupe consultatif d'experts de l'OMS sur la vaccination a examiné les données et est en contact étroit avec l'Agence européenne des médicaments. Et nous nous réunirons demain", a déclaré en conférence de presse Tedros Adhanom Ghebreyesus, alors que plusieurs nouveaux pays ont suspendu par précaution l'administration du vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca, après le signalement d'effets secondaires.
333 morts à l'hôpital cette dernière journée
Selon les derniers chiffres de santé publique France, 6471 nouveaux cas ont été recensés en France ces dernières 24h, tandis que 1676 nouvelles hospitalisations ont été notées sur l'ensemble du territoire.
Toujours pour cette dernière journée, 400 réanimations supplémentaires sont à dénombrer, pour un total de 4219 dans l'ensemble du pays. En outre, 333 personnes sont morts à l'hôpital.
L'EMA affirme que les avantages du vaccin AstraZeneca l'emportent toujours sur les risques
Alors que l'Agence européenne des médicaments tiendra jeudi une "réunion extraordinaire" sur le vaccin AstraZeneca, cetet dernière a souligné dans un communiqué affirmé que les avantages de ce vaccin l'emportent toujours sur les risques
Le taux d'incidence dépasse les 400 en Île-de-France
Alors que la limite avait été fixée à 400 par le gouvernement dans le cadre d'un potentiel confinement régional, le taux d'incidence pour 100.000 personnes cette dernière semaine atteinbt les 404, selon les données de Santé publique France.
Dans le détail des départements, c'est actuellement la Seine-Saint-Denis qui est la plus touchée avec un taux égal à 496,8, devant le Val-de-Marne avec 442,4 et les Hauts-de-Seine avec 346,5. Le taux monte à 395,8 pour Paris.
Bourgogne-Franche-Comté: 800 euros pour les étudiants ayant perdu leur job du fait de la crise sanitaire
La région Bourgogne-Franche-Comté a annoncé lundi accorder une "aide exceptionnelle de 800 euros" aux étudiants ayant perdu leur emploi depuis la rentrée universitaire, alors que la crise du Covid-19 a privé certains d'entre eux de revenus.
Cette aide "perte d'emploi étudiant", pour laquelle la région a débloqué une enveloppe de quatre millions d'euros, est "destinée aux étudiants inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur en Bourgogne-Franche-Comté et titulaires d'un emploi ou d'un stage rémunéré qui a pris fin, a été réduit ou a été interrompu entre le 1er septembre 2020 et le 15 mars 2021", a-t-elle précisé dans un communiqué.
"L'épidémie de Covid-19 affecte tout particulièrement la vie des étudiants", souligne la région dirigée par la socialiste Marie-Guite Dufay. "Beaucoup d'entre eux font face à une précarité financière exacerbée par la crise sanitaire qui s'installe dans la durée et qui a privé certains d'entre eux des revenus qu'ils espéraient d'un job ou d'un stage rémunéré".
Blanquer plaide à nouveau pour le maintien des écoles ouvertes
En marge du sommet franco-espagnol qui réunissait ce lundi emmanuel Macron et Pedro Sanchez, le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer a souligné que la fermeture des écoles ne devait se faire qu'en cas d'ultime recours.
Dans un communiqué de presse publié conjointement avec son homologue hispanique Isabel Celaá, ce dernier a souligné "l’importance du maintien des cours en présentiel malgré la pandémie, comme l’ont fait les deux pays durant cette année scolaire."
En outre, tous deux "ont salué l’effort de la communauté éducative pour parvenir à ce résultat et ont insisté sur la nécessité d’accroître l’investissement public dans l’éducation pour surmonter l’impact de l’épidémie chez les élèves, particulièrement les plus vulnérables."
Vaccin AstraZeneca: 10 cas possibles de caillots sanguins aux Pays-Bas
Dix cas d'effets secondaires potentiellement liés au vaccin AstraZeneca contre le coronavirus, dans lesquels la formation de caillots sanguins a pu jouer un rôle, ont été signalés aux Pays-Bas, sans lien avéré à ce stade, a déclaré lundi un centre néerlandais de surveillance des médicaments.
Le ministère néerlandais de la Santé a annoncé dimanche suspendre pour deux semaines l'utilisation du vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca et l'université d'Oxford, après le signalement de cas de caillots sanguins notamment au Danemark et en Norvège.
Le centre Lareb, qui est chargé d'identifier les risques liés à l'utilisation des médicaments aux Pays-Bas, a indiqué lundi avoir "reçu dix signalements sur le vaccin AstraZeneca, dans lesquels la thrombose ou l'embolie peuvent avoir joué un rôle".
Macron annonce "des décisions à prendre" dans les prochains jours
Lors de son point presse, Emmanuel Macron a assuré qu'en lien avec la situation sanitaire actuelle, plusieurs décisions devront être prises dans les jours à venir.
"Il faut protéger les plus faibles, la vie de nos concitoyens les plus menacés, protéger le système de santé, des autres maladies qui continuent, conte la détresse qui va avec le fait d’être isolé, protéger en éduquant les jeunes qui en ont besoin, protéger en permettant à la vie économique et sociale de se poursuivre, C’est cet ensemble qu’il faut prendre en considération de manière adaptée, proportionnée, et en regardant la réalité de l’épidémie ville par ville, territoire par territoire", a-t-il détaillé.
En outre, l'analyse de la situation sanitaire permettra de donner un cap pour les semaines à venir.
"C’est en, fonction de ces évolutions que nous aurons à prendre dans les jours qui viennent sans doute, de nouvelles décisions. J’ai demandé au gouvernement de travailler pour que dans les prochains jours, nous puissions redonner de la visibilité à nos concitoyens sur le calendrier. Le maître du temps c’est le virus malheureusement", a ajouré Emmanuel Macron.
L'Italie suspend également la vaccination avec AstraZeneca
Après la France et l'Allemagne, l'Italie a également annoncé stopper temporairement la vaccination via AstraZeneca, la aussi par précaution. L'Italie a suspendu lundi à titre de précaution l'administration du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 sur l'ensemble de son territoire, emboîtant ainsi le pas à plusieurs pays européens après le signalement d'effets secondaires.
L'agence du médicament italienne, AIFA, "a décidé à titre de précaution et de manière temporaire, dans l'attente d'une décision de l'EMA", l'Agence européenne des médicaments, "d'interdire l'utilisation du vaccin AstraZeneca sur tout le territoire national", indique un communiqué de l'AIFA.
La France suspend la vaccination par AstraZeneca
Quelques minutes après l'Allemagne, la France a décidé de suspendre "par précaution" la suspension de la vaccination par le sérum AstraZeneca.
Dans un point presse tenu en fin d'après-midi depuis Montauban, le président de la République Emmanuel Macron a lui-même annoncé cette suspension, qui devrait être effective pour moins de 24 heures, dans l'attente d'un nouvel avis de l'EMA (Agence européenne des médicaments),
Wauquiez réclame une généralisation des purificateurs d'air dans les établissements scolaires
Le président (LR) d'Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez a réclamé lundi une généralisation de l'installation de purificateurs d'air dans les établissements scolaires, après qu'une initiative en ce sens de sa région eut été validée par une étude scientifique indépendante.
Les purificateurs d'air équipés de filtres hautes performances de type HEPA capturent plus de 99% des virus du Covid-19, selon cette étude réalisée par le laboratoire Virpath, codirigé par le Pr Bruno Lina, un des conseillers scientifiques du gouvernement dans sa lutte contre l'épidémie de Covid-19.
Une fois piégées, les particules Covid deviennent inertes au bout de 48 heures, ce qui facilite la maintenance des appareils, a également déterminé l'étude rendue publique par la région.
Norvège: mort d'une soignante vaccinée avec le vaccin AstraZeneca
La Norvège a annoncé lundi la mort par hémorragie cérébrale d'une soignante de moins de 50 ans qui avait été hospitalisée après avoir reçu une injection du vaccin anti-Covid d'AstraZeneca, sans qu'un lien entre les deux puisse être établi à ce stade.
C'est le deuxième cas analogue mortel signalé en quelques jours dans le pays nordique qui a suspendu jeudi "par précaution" le vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois.
Samedi, les autorités sanitaires norvégiennes avaient fait état de l'hospitalisation de trois membres du personnel soignant souffrant de thrombopénie (quantité anormalement basse de plaquettes sanguines), de saignements et de caillots sanguins.
La cagnotte anti-Covid de l'OMS réussit à lever 242 millions de dollars
L'Organisation mondiale de la santé a annoncé lundi avoir réussi à lever plus de 242 millions de dollars en un an avec son fonds de solidarité pour la lutte contre le Covid-19, mais il lui faut 1,6 milliard de dollars de plus cette année.
Ce mécanisme de financement original pour une agence de l'ONU - qui fonctionne comme les fameuses cagnottes que l'on voit fleurir - a été porté sur les fonts baptismaux le 13 mars 2020 et a depuis bénéficié de la générosité de 661.000 individus, entreprises et autres organisations, afin de venir financer l'aide que l'OMS et ses partenaires apportent aux pays dans la lutte contre la pandémie.
Une belle performance, se réjouit l'organisation dans un communiqué, en expliquant qu'il faut redoubler d'efforts pour arriver à lever les 1,6 milliard de dollars dont elle estime avoir besoin pour "surmonter les défis présents et à venir" dans la bataille contre la pandémie.
L'Allemagne suspend la vaccination avec AstraZeneca
A l'instar de plusieurs autres pays européens ces derniers jours, les autorités sanitaires allemandes ont affirmé ce lundi suspendre "à titre préventif" la vaccination avec AstraZeneca.
L'institut médical Paul-Ehrlich, qui conseille le gouvernement, "estime que d'autres examens (sont) nécessaires", après des cas de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées en Europe, a précisé un porte-parole du ministère, alors que plusieurs pays ont déjà pris une telle mesure.
L'Indonésie reporte le lancement de la vaccination avec AstraZeneca
L'Indonésie va reporter le lancement de la campagne de vaccination contre le Covid-19 avec AstraZeneca en attendant une décision de l'Organisation mondiale de la Santé, après le signalement d'effets secondaires possibles, a annoncé le ministre de la Santé du pays asiatique lundi.
"Pour être prudents", l'autorité de régulation indonésienne de la Santé "reporte l'utilisation d'AstraZeneca en attendant une confirmation de l'OMS", a déclaré Budi Gunadi Sadikin.
Accord de production entre Johnson & Johnson et IDT Biologika
Berlin a salué lundi la conclusion d'un accord entre le groupe américain Johnson & Johnson et le laboratoire IDT Biologika pour produire des doses de vaccins en Allemagne, alors que l'UE est confrontée à des retards de livraison dus notamment à la législation américaine sur les exportations.
Cet accord, qui va permettre à Johnson & Johnson d'utiliser "pendant trois mois" un site allemand d'IDT Biologika pour "l'embouteillage et le conditionnement", va "accroître la fiabilité des livraisons" du vaccin dans l'UE, a estimé le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier. L'Allemagne avait déploré d'importants délais de distribution de ce vaccin récemment homologué dans l'UE.
Le parti de d'Angela Merkel reconnaît qu'il doit s'"améliorer"
Le président du parti conservateur d'Angela Merkel a appelé lundi à une "amélioration" de la gestion de la pandémie de coronavirus par les autorités, au lendemain d'une débâcle électorale dans deux scrutins régionaux.
Il y a des "débats sur la gestion" de la crise du coronavirus et "nous devons nous améliorer", a déclaré lors d'une conférence de presse Armin Laschet, possible candidat pour remplacer Angela Merkel à l'issue des législatives de septembre.
Covid et double nationalité au menu d'un sommet Macron-Sanchez
Le président Emmanuel Macron a retrouvé lundi à Montauban Pedro Sanchez pour un sommet franco-espagnol consacré à la signature d'un accord sur la reconnaissance de la double-nationalité, mais aussi à la crise du Covid.
Ce 26e sommet entre les deux voisins pyrénéens, qui a débuté en fin de matinée, est le premier depuis février 2017 et du quinquennat d'Emmanuel Macron, qui s'entretient cependant très régulièrement avec le chef du gouvernement espagnol, arrivé au pouvoir en juin 2018.
Les deux dirigeants devaient s'entretenir des grands dossiers bilatéraux et d'actualité à l'approche du sommet européen des 25 et 26 mars. En particulier de la crise du Covid-19, alors qu'Emmanuel Macron doit faire face à des décisions difficiles, notamment sur un éventuel reconfinement en Ile-de-France.
Pedro Sanchez devrait aborder la question du passeport vaccinal européen, sur lequel compte Madrid pour relancer le tourisme dès que possible, a indiqué le gouvernement espagnol.
Castex réunit syndicats et patronat sur "la sortie de crise"
Tout en ayant les yeux rivés au quotidien sur les indicateurs sanitaires, le gouvernement tente lundi de se projeter à plus long terme en discutant avec les partenaires sociaux de la "sortie de crise" ainsi que d'une prime défiscalisée que les entreprises pourraient verser à leurs salariés.
Lors de cette conférence de dialogue social, Jean Castex échangera à partir de 15h30 avec les organisations syndicales et patronales en visioconférence. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sera avec lui, tandis que la ministre du Travail Elisabeth Borne, testée positive au Covid-19, restera à distance.
Le gouvernement souhaite élaborer avec les partenaires sociaux une "méthode pour à la fois travailler sur les scénarios de levée de restrictions sanitaires" et "trouver le bon calendrier, le bon dosage" pour "travailler au débranchement progressif des aides".
80 sénateurs favorables à un ticket restaurant étudiant
Nouvelle initiative pour répondre aux difficultés matérielles des étudiants frappés par la crise sanitaire: le sénateur centriste Pierre-Antoine Levi a déposé une proposition de loi, cosignée par 79 sénateurs de différents bords, visant à créer un "ticket restaurant étudiant".
Une proposition de loi LR similaire a déjà été déposée en février à l'Assemblée nationale, soutenue par une soixantaine de députés, dont quelques membres de la majorité.
Comme au restaurant universitaire, l'étudiant paierait une partie et l'État complèterait. Semblable au titre-restaurant des salariés, ce ticket restaurant serait acheté par l'étudiant auprès des Crous au tarif social étudiant (3,30 euros, prix d'un repas complet pour l'étudiant au restaurant universitaire), et aurait une valeur du double (6,60 euros).
AstraZeneca: les pompiers des Bouches-du-Rhône suspendent la vaccination de leur personnel
Les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont suspendu la vaccination de leur personnel contre le Covid-19 avec le vaccin d'AstraZeneca après la survenue d'effets indésirables chez un pompier, ont-il indiqué à l'AFP lundi.
"Par mesure de précaution, nous avons suspendu la deuxième injection du vaccin AstraZeneca", a indiqué une porte-parole du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis), après qu'un pompier d'Arles a été hospitalisé pour une arythmie cardiaque après sa première injection. Contactée, l'Agence régionale de santé n'était pas disponible immédiatement pour réagir.
Suspendre la vaccination, ce n'est pas l'arrêter", a précisé à La Provence le patron du Sdis, le colonel Gregory Allione. "J'espère que nous aurons très vite une réponse rassurante de la part des différentes autorités de santé."
La Russie affirme avoir des accords de production de Spoutnik V en Europe, notamment en France
Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé lundi que des accords de production du vaccin anti-Covid Spoutnik V ont été trouvés "avec des sociétés d'Italie, d'Espagne, de France et d'Allemagne", dans l'attente de son homologation dans l'UE.
"Il y a actuellement d'autres pourparlers en cours pour augmenter la production dans l'UE. Cela permettra de commencer à approvisionner le marché unique européen en Spoutnik-V dès l'autorisation par l'Agence européenne du médicament", a dit dans un communiqué le patron du Fonds, Kirill Dmitriev.
L’Academie de medecine recommande de lever les mesures de confinement des Ehpad en cas de bonne couverture vaccinale
85% des résidents d'Ehpad ont reçu au moins une injection de vaccin à ARN messager et 63% les deux doses. "Ces progrès incontestables mettent en question la légitimité des restrictions concernant les déplacements et les visites, celles-ci étant plus ou moins rigoureusement appliquées d'une résidence à l'autre", note l'Académie de médecine face à ces statistiques.
"Le maintien de ces contraintes dont les effets délétères ont été bien documentés ne comporte-t-il pas de plus grands risques que la Covid-19 elle-même?", s'interroge l'Académie, allant même jusqu'à comparer ces restrictions à des mesures "carcérales".
En conséquence, l'Académie nationale de médecine recommande "de lever les mesures de confinement strictes à l'intérieur des Ehpad lorsque le taux de couverture vaccinale atteint 80% chez les résidents".
Valérie Pécresse estime que la région Île-de-France est "en sursis"
La présidente (Libres!) de l'Ile-de-France Valérie Pécresse a estimé ce lundi que sa région était "en sursis" face à l'hypothèse d'un reconfinement, en raison d'une "troisième vague très violente" du Covid.
"Le variant anglais, majoritaire, n'est pas seulement plus contagieux, il est aussi plus mortel", et "nos capacités de réanimation sont saturées", a expliqué sur France 2 Valérie Pécresse.
"C'est au gouvernement de décider" mais "aujourd'hui, on ne peut plus rien exclure" et "en responsabilité, si les mesures sont justifiées, si elles sont proportionnées et accompagnées, je ne m'y opposerai pas", a-t-elle ajouté.
"Je comprends la lassitude immense de tous les Français face à cette pandémie qui n'en finit pas mais nous sommes l'objet d'une troisième vague très violente qui va prendre des vies et il faut freiner", a-t-elle justifié, en demandant aussi au gouvernement "d'accélérer la vaccination dans tous les départements" les plus touchés.
Reconfiner l'Île-de-France? Pour un responsable de l'AP-HP, "chaque semaine qui passe est une semaine perdue"
Il avait déjà appelé à un reconfinement. Le professeur Bruno Riou,. directeur médical de crise de l'AP-HP, estime que "chaque semaine qui passe est une semaine perdue pour tout le monde" et "pas seulement sur le plan sanitaire". "Elle est aussi perdue pour les étudiants, les artistes, les restaurateurs... Et elle par ailleurs elle a un cout sanitaire considérable", a-t-il expliqué ce lundi matin sur France Inter.
Pour ce responsable des hôpitaux parisiens, "il n'y a que deux traitements qui sont connus comme efficaces aujourd'hui pour l'épidémie, le confinement et la vaccination", mais "la vaccination n'aura des effets que dans plusieurs mois, alors que là on raisonne en terme de semaines".
Bruno Riou appelle à "revoir la stratégie" car celle actuellement en place "est un échec relatif parce que le virus a muté, le virus anglais a des capacités de contagiosité et de gravité plus importantes". "Nous n’avons pas réussi, ces dernières semaines, à inverser la courbe des contaminations et des admissions en réanimation", a-t-il rappelé.
Des "chiffres rassurants" en Nouvelle-Calédonie, actuellement confinée
Les chiffres de l'épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Calédonie, actuellement en confinement après la détection de 9 cas hors quatorzaine le 7 mars, sont "rassurants", a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement local.
"Les chiffres que l'on a sont plutôt rassurants, il faut rester extrêmement prudent mais cette situation nous conforte dans la stratégie sanitaire que nous avons choisie", a déclaré Christopher Gygès, à l'occasion de la conférence de presse quotidienne sur la crise.
Lundi, la Nouvelle-Calédonie comptait en tout 23 cas de Covid-19 hors quatorzaine, dont la quasi-totalité sont des personnes récemment rentrées de Wallis et Futuna ou ayant été en contact avec celles-ci. Aucun patient n'est en réanimation.
Un confinement, avec établissements scolaires fermés, est entré en vigueur pour deux semaines le 9 mars, selon une stratégie "zéro-Covid" s'inspirant de celles appliquées dans les deux grands pays de la région, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Une large partie de l'Italie se reconfine à partir d'aujourd'hui
L'Italie, qui vient de dépasser les 100.000 morts du Covid-19, est aux trois quarts confinée à partir de ce lundi au moment où, à l'inverse, le Portugal commence la levée de ses restrictions.
Les Italiens concernés par les nouvelles mesures seront confinés jusqu'au 6 avril, ce qui inclut les fêtes de Pâques. Ecoles, restaurants, magasins et musées seront fermés dans la majeure partie du pays, classée en zone rouge contre le Covid-19.
Le pays table sur une amélioration "dans la seconde moitié du printemps", selon son ministre de la Santé Roberto Speranza.
Plus de 4100 patients désormais en réanimation, plus d'un quart se trouvent en Île-de-France
Le nombre de malades du Covid en réanimation a encore augmenté dimanche, tandis que la pression hospitalière se maintient à un niveau élevé, selon les chiffres de Santé Publique France, qui font état de plus de 25.000 nouvelles contaminations.
Alors que le seuil des 4000 malades Covid en réanimation ou soins intensifs a été franchi vendredi pour la première fois depuis fin novembre, ce nombre a encore légèrement augmenté en 24 heures, à 4127 samedi, dont 188 nouvelles admissions.
Plus d'un quart de ces patients en réa (1134) se trouvent en Ile-de-France, où la situation, particulièrement préoccupante, pousse les autorités sanitaires à organiser des transferts de patients vers d'autres régions.
Un taux d'incidence supérieur à 400 pour reconfiner? L'Île-de-France est à 391
C'est désormais la statistique à surveiller. Pour reconfiner l'Île-de-France, Jean Castex a notamment fixé comme critère le taux d'incidence - le nombre de cas confirmés sur les sept derniers jours pour 100.000 habitants qui dépasserait 400.
Pour l'instant, dans la région, il est de 391. Mais ce seuil est déjà dépassé dans certains départements: la Seine-Saint-Denis (486), le Val-d'Oise (440), le Val-de-Marne (428), la Seine-et-Marne (400).
Le niveau n'est pas encore dépassé à Paris (379), dans l'Essonne (358), les Hauts-de-Seine (337) et les Yvelines (302).
Jean Castex prêt à reconfiner l'Île-de-France "si nécessaire"
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. C'est une énième semaine cruciale qui s'ouvre: l'hôpital pourra-t-il tenir en Île-de-France sans reconfinement? Ce dimanche soir, sur Twitch, Jean Castex l'a anouveau affirmé: "Si le confinement est nécessaire, nous y procèderons. La situation est inquiétante et préoccupante."
Entre les lignes, le Premier ministre a fixé comme seuil d'action le même indicateur que pour le Pas-de-Calais: un taux d'incidence qui dépasserait 400. L'Île-de-France était à 391 ce dimanche soir et la situation s'y dégrade très rapidement, notamment dans les services de réanimation, saturés.