BFMTV
Santé

"Embouteillages" pour le rappel vaccinal: pas de raison de s'inquiéter, selon Olivier Véran

placeholder video
"18 millions de Français ont, du jour au lendemain, été appelés à recevoir un rappel de vaccin", a souligné le ministre de la Santé ce mercredi.

Les difficultés des Français à trouver un créneau pour leur rappel de vaccin anti-Covid traduisent un "effet embouteillage normal" mais ne doivent pas inquiéter, a assuré mercredi le ministre de la Santé Olivier Véran, convaincu que tout le monde pourra obtenir sa 3e dose dans les sept à huit prochaines semaines.

"L'effet embouteillage est normal" car "18 millions de Français ont, du jour au lendemain, été appelés à recevoir un rappel de vaccin", et cela ne peut pas se faire en une semaine, a observé Olivier Véran lors d'un point presse à Paris.

La date du 15 janvier pas remise en question

Depuis l'annonce jeudi que tous les adultes étaient désormais éligibles à une dose de rappel, près de cinq millions de personnes ont déjà pris rendez-vous, a précisé le ministre. Chaque jour, "des centaines de milliers de créneaux disponibles sont à nouveau ouverts, pour que nous puissions fonctionner en flux tendu", a-t-il assuré.

Pour Olivier Véran, "il n'y a pas de difficulté logistique" susceptible d'empêcher le bon déroulement de cette campagne de rappel, qui vise à un "effet coupe-feu" contre la cinquième vague de l'épidémie.

Toutes les injections nécessaires pourront avoir lieu d'ici "sept à huit semaines", et la date du 15 janvier - lorsque le pass sanitaire sera invalidé faute de dose de rappel sept mois après la dose précédente - n'est pas remise en question, selon lui.

300 centres de vaccination supplémentaires

Pour y parvenir, "j'ai demandé l'ouverture de 300 centres (de vaccination) supplémentaires (et) la réactivation de lignes de vaccination supplémentaires dans les centres existants", a souligné le ministre. 

Il a rappelé la possibilité également de prendre rendez-vous en ville. En outre, "nous avons suffisamment de vaccins Pfizer et Moderna dans les stocks" et de nouvelles livraisons sont prévues, a-t-il ajouté.

Pour inciter les 15.000 pharmaciens procédant à des injections à "rester ouverts le plus possible les week-ends", une majoration de cinq euros par piqûre réalisée en fin de semaine leur sera accordée. La même mesure sera appliquée pour les infirmiers qui vaccinent à domicile (y compris en semaine), ceci afin de faciliter la protection des plus de 65 ans et de "remercier les infirmières de leur très grande mobilisation".

S. V. avec AFP