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EN DIRECT - Durcissement ou allègement des restrictions: pour Macron, "il est encore trop tôt pour trancher"

Le président Emmanuel Macron, le 17 février 2021 à l'Elysée, à Paris

Le président Emmanuel Macron, le 17 février 2021 à l'Elysée, à Paris - GONZALO FUENTES © 2019 AFP

Le chef de l'État a estimé ce vendredi qu'il serait possible d'envisager un durcissement ou un allègement des mesures de restrictions contre le Covid-19 "d'ici 8 à 10 jours".

1543 Français hospitalisés pour Covid-19 en 24 heures

Sur les dernières 24 heures, 1543 Français ont été hospitalisés à la suite d'une infection au Covid-19. Un chiffre en légère hausse par rapport à la veille, mais qui demeure dans la moyenne de ce qui est constaté depuis le mois de novembre.

Sur les 25.506 personnes hospitalisées, 3380 sont actuellement en réanimation, avec 309 personnes admises dans les dernières 24 heures.

"On s'habitue à une situation qui n'est pas tolérable", s'inquiète le Pr Axel Kahn

Invité ce vendredi de BFMTVSD, le Pr Axel Kahn, président de la Ligue nationale contre le cancer, a affirmé que la situation que connaissait actuellement la France, "si elle ne connaît pas de nouveau", n'est "pas bonne".

"Ce que l'on vit maintenant, avec pas de perspective de le quitter rapidement, c'est le 'dodo-vélo-boulot', et puis à nouveau 'vélo-dodo-vélo-boulot', etc", s'inquiète-t-il.

Et de constater: "On s'habitue à une situation qui n'est pas tolérable."

272 morts du Covid-19 à l'hôpital dans les dernières 24 heures

Selon les derniers chiffres de Santé publique France, 272 personnes sont mortes du Covid-19 en France dans les dernières 24 heures. Soit un nombre à peu près identique à celui comptabilisé la veille. Cela porte le total de victimes emportées par le virus dans l'Hexagone à 83.393 depuis le début de la pandémie.

154.773 vaccinations réalisées sur les dernières 24 heures

Selon les données du ministère de la Santé, 154.773 vaccinations ont été effectuées en France sur les dernières 24 heures, dont 92.145 étaient des deuxièmes injections. Au total, cela porte le nombre de vaccination réalisées à 3.668.354 depuis le 27 décembre, dont 1.132.918 de deuxièmes injections.

Allègement ou durcissement des restrictions en France: pour Macron, "il est trop tôt pour trancher"

D'après nos informations, Emmanuel Macron a estimé ce vendredi devant des parlementaires de la majorité qu'il était "encore trop tôt pour trancher" sur un éventuel durcissement ou allègement des mesures de restrictions contre le Covid-19 en France. Le chef de l'État a ajouté qu'on pourrait "envisager des hypothèses d'ici 8 à 10 jours".

Le vaccin BioNTech/Pfizer peut être stocké à des températures plus élevées

Le vaccin contre le Covid-19 de BioNTech et Pfizer peut être conservé pour deux semaines à des températures plus élevées que celles actuellement prescrites, selon des données publiées vendredi par les deux laboratoires, ce qui pourrait nettement faciliter sa distribution.

Les deux entreprises ont soumis ce jour au régulateur américain FDA des données qui "démontrent la stabilité du vaccin" quand il est stocké entre -25 et -15 degrés, soit la température de congélateurs médicaux courants.

Pour ce vaccin, l'un des trois utilisés dans l'UE, le transport et stockage sont actuellement conditionnés au maintien de températures glaciales entre -80 et -60 degrés, nécessitant l'usage de contenants spécialisés, représentant le principal obstacle logistique dans la distribution du produit basé sur la technologie de l'ARN messager.

L'UE va doubler sa contribution à Covax, à 1 milliard d'euros

L'UE va annoncer ce vendredi le doublement de sa contribution au dispositif international Covax de vaccination anti-Covid, pour la porter à 1 milliard d'euros, a indiqué la Commission européenne.

La présidente de l'exécutif européen, Ursula von der Leyen, fera part du doublement de cette contribution - financé par le budget de l'Union - lors d'une réunion du G7 vendredi après-midi, a indiqué un porte-parole de la Commission.

Ursula von der Leyen doit également annoncer lors de cette réunion une contribution de 100 millions d'euros d'aide humanitaire en faveur de la campagne de vaccination en Afrique par le biais d'un soutien à Africa CDC, le Centre de contrôle et de prévention des maladies, a affirmé à l'Agence France-Presse (AFP) une source européenne.

4 milliards de la part des États-Unis

Lors de cette réunion du G7, centrée sur le partage des vaccins, le président américain Joe Biden promettra pour sa part 4 milliards de dollars pour Covax, avait indiqué jeudi la Maison Blanche.

Ce dispositif onusien, fondé par plusieurs organisations internationales dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), vise à fournir cette année des vaccins anti-Covid à 20% de la population de près de 200 pays et territoires participants.

Il comporte surtout un mécanisme de financement qui permet à 92 économies à faibles et moyens revenus d'avoir accès aux précieuses doses.

Contrôles renforcés ce weekend

La préfecture de police annonce des contrôles renforcés ce weekend en région parisienne. Dès 18 heures ce vendredi soir, 700 policiers de la préfecture de Police, CRS et gendarmes seront déployés pour s'assurer du respect du couvre-feu.

En outre, 4000 agents seront mobilisés ce weekend "afin de prévenir tout relâchement du respect des règles sanitaires en vigueur", "et alors que Météo France annonce des températures en hausse". Ces agents seront chargés de s'assurer de la bonne application des gestes barrières, "en particulier la distanciation".

Jean Castex appelle à "préparer l'après"

En déplacement à Bordeaux sur la thématique de l'emploi des jeunes, Jean Castex a appelé à "préparer l'après" Covid, en mettant en avant le plan de relance poussé par l'exécutif.

"Il y a beaucoup d'incertitudes, il y a les variants... ça reste compliqué, ça reste préoccupant", a-t-il concédé. "Le virus est toujours là, il s'adapte à nous aussi de nous adapter. Mais il y aura un après. Tout l'enjeu, toute notre intelligence collective c'est de savoir si on peut passer ces moments difficiles avec le moins de dégâts possibles et en ayant su tirer tous les enseignements."

Saint-Etienne utilisera des tests salivaires pour lancer une nouvelle campagne de dépistage massif lundi

La seconde campagne de détection massive du Covid-19 organisée par l'État qui débutera ce lundi à Saint-Étienne inaugurera une nouvelle génération de tests, à base d'auto-prélèvement salivaire.

Moins invasive, la nouvelle modalité de dépistage brevetée du laboratoire français devrait lever les réticences de la population constatées lors de la précédente campagne menée en janvier, lorsque moins de 7000 personnes s'étaient rendues dans les 14 centres ouverts durant une semaine, précise le laboratoire BioSpeedia et de la municipalité.

Présentée comme "une première" menée en France à grande échelle, il s'agit d'un "test antigénique salivaire, complété par un deuxième prélèvement à l'entrée de l'orifice nasal, pour compenser la moindre charge virale contenue dans la salive", explique Julien Tizot, directeur général de BioSpeedia, qui commercialise le test conçu avec l'unité maladies infectieuses du CHU de Saint-Étienne.

Pas de décrue "massive" de l'épidémie "à ce stade" selon Gabriel Attal

Le porte-parole du gouvernement était l'invité ce vendredi matin de France 2 au lendemain du point sanitaire tenu par Olivier Véran.

"On a vu que le couvre-feu à 18h avait permis de stabiliser la situation sanitaire, de contenir l'épidémie qui est sur un plateau, très légèrement descendant ces derniers jours. Mais la situation reste fragile et peut repartir à tout moment", a prévenu Gabriel Attal chez nos confrères.

Le ministre de la Santé a affirmé jeudi soir que l'heure n'était pas "au relâchement" alors que l'on constate une amélioration ces derniers jours de plus indicateurs épidémiologiques.

"Notre objectif à tous c'est qu'on assiste à une décrue de l'épidémie. À ce stade elle n'est pas là, elle n'est pas massive donc il faut continuer à se mobiliser", a rappelé le porte-parole de l'exécutif ce vendredi matin.

Conséquence: aucune levée de restriction ou d'assouplissement n'est a priori à prévoir pour les prochains, qu'il s'agisse de la jauge dans les facultés ou d'un allègement du couvre-feu national.

À Nice, le taux d'incidence dépasse les 735 cas pour 100.000 habitants

Que se passe-t-il à Nice? Olivier Véran doit se rendre ce samedi dans la ville des Alpes-Maritimes, "où la situation épidémique reste inquiétante, la pression hospitalière très élevée". Le taux d'incidence sur les sept derniers jours y est de 735,8 cas confirmés pour 100.000 habitants - c'est le plus élevé de France parmi les 22 métropoles scrutées par Santé publique France, et de loin.

"L'épidémie est toujours active": un membre du Conseil scientifique met en garde contre un "trompe-l'œil qui peut nous faire baisser la garde"

"Non, tout ne va pas pour le mieux." Dans Le Parisien, l'infectiologue Denis Malvy, membre du Conseil scientifique, met en garde contre tout excès d'optimisme à l'examen des dernières statistiques de l'épidémie, qui stagnent voire reculent légèrement sur certains critères. Certes, "le pire n'est pas obligatoire", concède-t-il, mais "aujourd'hui nous sommes dans l'incertitude".

"L'épidémie est toujours active, flambe en Paca, et dans plusieurs départements du Grand-Est, chauffe en Dordogne ou en Corrèze, sous le menace des variants", rappelle-t-il. "Toutes les réanimations de France continuent d'être impactées."

"Nous sommes dans un entre-deux", résume Denis Malvy. "D'un côté, le virus initial devient mou. De l'autre, celui avec les variants, plus transmissible, se fait les muscles. Il est en pleine expansion. Pendant ce temps, il y a un flou, et comme nous sommes tous fatigués, nous nous y raccrochons. Mais attention à ce trompe-l'œil qui peut nous faire baisser la garde."

Les variants progressent, l'isolement des malades passe de 7 à 10 jours

L'isolement des personnes contaminées par le coronavirus va être rallongé, pour éviter que "la digue lâche" face aux variants, a annoncé ce jeudi. Sa durée va passer de 7 à 10 jours, car certaines études évoquent un risque que les personnes contaminées par un variant soient contagieuses plus longtemps.

Ces derniers progressent au sein de la population: le variant britannique représente désormais au moins 36% des tests positifs et les variants sud-africain et brésilien 5%, a-t-il indiqué. Avec le risque qu'ils refassent flamber l'épidémie.

Véran appelle à ne pas "relâcher notre vigilance maintenant"

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de Covid-19. "Relâcher notre vigilance maintenant, c'est courir le risque des contraintes plus fortes dans un avenir proche": c'est la mise en garde d'Olivier Véran ce jeudi soir, lors de la conférence de presse hebdomadaire sur la situation sanitaire.

Avec plus de 22.000 nouveaux cas confirmés dans les dernières 24 heures, la progression des variants et une tension toujours forte sur les hôpitaux, les autorités appellent au respect des restrictions anti-Covid et des gestes barrières, pour éviter un rebond de l'épidémie.

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