Blanquer annonce une prime de 450e avant la fin de l'année pour les directeurs d'école

Jean-Michel Blanquer ce mercredi. - BFMTV
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Selon notre sondage, 60% des Français craignent le retour de leur enfant à l'école
Nous publiions il y a quelques instants ce mercredi notre nouveau sondage conduit par l'institut Elabe. il explorait l'état d'esprit des Français en cette fin d'été, à l'orée de la rentrée. Il s'avère que 74% de ceux-ci se disent inquiets de la propagation du virus, soit une hausse de 18 points en l'espace d'un été. Ils sont aussi 60% à redouter le retour à l'école de leurs enfants. Pour autant, ils sont 77% à approuver le maintien de cette rentrée au 1er septembre.
95% des Français assurent respecter les gestes-barrière. 63% des sondés estiment d'ailleurs que la France est aujourd'hui mieux préparée que lors de la première vague du virus sur notre territoire. une statistique qui ne vaut pas satisfecit pour le gouvernement: seuls 43% des Français croient en l'efficacité de l'exécutif dans la lutte contre la diffusion de la maladie sur le territoire.
Blanquer: une prime de 450 euros avant la fin de l'année pour les directeurs d'école
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a annoncé mercredi qu'une indemnité exceptionnelle de 450 euros serait versée aux directeurs et directrices d'école d'ici la fin de l'année, lors de sa conférence de presse de rentrée.
"Les directeurs d'école, nous devons les aider et les accompagner", a dit le ministre. "Cela passe par un allègement des tâches administratives mais aussi par une plus grande reconnaissance financière", a-t-il dit. Ils bénéficieront ainsi d'une "indemnité exceptionnelle de 450 euros d'ici à la fin de l'année".
Cette prime avait été décidée début juillet mais son montant n'était pas connu.
Casseurs à Paris: "La justice n'a pas dysfonctionné", soutient Dupond-Moretti
Le ministre de la Justice a lui aussi procédé à un point-presse cet après-midi. Revenant sur les événements qui ont suivi, dimanche soir à Paris, la finale de la Ligue des Champions, le Garde des Sceaux a soutenu: "La justice n'a dysfonctionné". Il a ajouté: "La justice doit être rapide, elle ne doit rien laisser passer".
Jean Castex achève son discours devant le Medef
Le chef du gouvernement vient d'achever son discours devant l'université du Medef. Jean Castex a notamment déclaré que 200.000 formations supplémentaires orientées vers les secteurs d'avenir seraient déployées. Il a aussi promis au grand patronat 10 milliards d'euros par an de baisse d'impôts de production, effectifs avec une division par deux de la CVAE.
Blanquer: tous les adultes à l'école porteront un masque, pas d'exception
Jean-Michel Blanquer a pris la parole ce mercredi. Le ministre de l'Education nationale a confirmé que tous les adultes intervenant dans els écoles devraient porter un masque à la rentrée. Cette précision corrige une sortie effectuée récemment lors de laquelle il avait ménagé une exception pour les enseignants d'école maternelle.
"En juillet, nous avions envisagé quelques exceptions mais nous avons préféré ne pas maintenir ces exceptions. Tous les adultes portent le masque et les enfants le portent à partir de la classe de 6e", a-t-il expliqué.
"Vous avez fait face"
Le Premier ministre Jean Castex salue la réaction et la résistance des chefs d'entreprise pendant le confinement.
"Vous avez fait face. Vous avez fait face. Vous avez accompli un travail exemplaire pour vous adapter au confinement et deconfinement. C’est votre lot quotidien".
Roux de Bézieux (Medef) réitère son appel à rouvrir le débat sur le temps de travail
Le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a réitéré mercredi son appel à rouvrir le débat sur le temps de travail, après avoir déjà suscité un tollé en évoquant ce sujet durant le confinement.
"Je pense qu'il faudra rouvrir le débat" lorsque reprendront les négociations sur la réforme des retraites, c'est-à-dire "pas maintenant", mais "pas non plus en 2022", a-t-il affirmé en ouverture de l'université d'été du Medef à l'hippodrome de Longchamp dans l'ouest de Paris.
Masques: le président du Medef appelle à laisser de la "souplesse" aux entreprises
Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a appelé mercredi le gouvernement à laisser de la "souplesse" aux entreprises pour organiser le port du masque obligatoire sur les lieux de travail, estimant que l'annonce par le gouvernement avait été "un peu brutale".
Le nouveau protocole sanitaire dans les entreprises en cette rentrée et qui doit être annoncé cette semaine, devra laisser "un peu de souplesse aux entreprises", a-t-il affirmé en ouverture de l'Université d'été du Medef à l'hippodrome de Longchamp dans l'ouest de Paris.
Des mesures renforcées à Paris? "Rien n'est exclu" pour le gouvernement
Après Marseille, Paris subira-t-il un nouveau tour de vis pour limiter la hausse des nouvelles contaminations? "Rien n'est exclu" à ce stade, a expliqué le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l'issue du Conseil des ministres.
Le préfet de police des Bouches-du-Rhône prêt à verbaliser les restaurateurs récalcitrants "dès ce soir"
Les bars et restaurants devront fermer dès ce soir à partir de 23 heures à Marseille, en application des nouvelles règles pour contenir la hausse du nombre de contaminations dans le département des Bouches-du-Rhône.
"Si vous êtes restaurateur, selon que vous êtes exploitant, personne morale ou non, c'est une amende de 135 à 190 euros" en cas de non-fermeture, a expliqué le préfet de police Emmanuel Barbe. "Surtout on vous impose de fermer immédiatement, et la police reste tant que vous n'avez pas fermé".
Si une certaine tolérance sera de mise dans les quartiers où le masque est nouvellement obligatoire à Marseille, le préfet de police a prévenu les restaurateurs qu'il n'y aurait pas d'exception dans leur cas.
"Pour les commerçants ce sera dès ce soir, car ce sont des professionnels et ils doivent respecter ces règlementations, c'est fondamental", déclare-t-il.
Jauge à 5000 personnes: plus de dérogation possible dans les départements en zone rouge
"Il ne sera plus possible à l'autorité préfectorale de déroger" à la jauge maximale de 5.000 personnes "dans les départements rouges, c'est-à-dire où il y a une forte circulation virale", a annoncé mercredi le Premier ministre Jean Castex sur France inter.
Le chef du gouvernement a également évoqué le fait qu'on pourrait encore abaisser cette jauge et même "interdire" des spectateurs dans les stades ou lieux de spectacle.
Le port du masque imposé au théâtre et au cinéma, selon Castex
En ce qui concerne le monde de la culture, durement touché par la crise du Covid-19, le Premier ministre Jean Castex a assuré que 2 milliards, sur les 100 du plan de relance, seraient destinés à ce secteur.
En outre, l'homme fort de Matignon a appelé les Français à retourner au cinéma et au théâtre. Il a également expliqué que le port du masque devrait y être systématique, "une décision du Conseil de défense."
"Vivre avec le virus c’est aussi se cultiver avec le virus, il faut en tirer toutes les conséquences et c’est ce que nous ferons."
Masques gratuits: "aucun pays au monde ne l'a généralisé"
Interrogé quant à son refus de la mise en place du masque gratuit en France, le Premier ministre Jean Castex a estimé qu'à l'international, aucun pays n'avait mis en place cette disposition.
"Il y a des cas de masques gratuits portés par l’État: le premier, toutes personnes vulnérable au virus pour des critères médicaux, son médecin lui prescrit des masques gratuits. Ensuite, nous avons mis en place un dispositif de livraison par la poste pour les personnes précaires par leur revenu. On vient d’en distribuer 50.000", a-t-il défendu.
Le Premier ministre Jean Castex a donc une nouvelle fois refusé l'hypothèse d'une distribution gratuite de masques pour tous les élèves, estimant que cela aboutirait à "payer des masques à des familles qui n'en ont pas besoin".
Castex sur Marseille: "un fort taux de prévalence élevé chez les personnes âgées"
En ce qui concerne la situation sanitaire à Marseille, qui a été placée en zone rouge en raison de l'épidémie de coronavirus, Jean Castex a fait le point, et a encore appelé à la responsabilité.
"Nous avons des indicateurs qui ont classé en rouge ce territoire. A Marseille il y a un taux de prévalence élevé chez les personnes âgées, ce qu’on n’avait pas constaté en Mayenne. On a pris des dispositions plus importantes, plus contraignantes, à Marseille. On va suivre la situation épidémiologique au jour le jour, ce qu’il faut se dire c’est que c’est du cas par cas", détaille l'homme fort de Matignon.
Castex appelle "à l'esprit de responsabilité" sur le port du masque
Face aux Français qui ne souhaitent pas porter le masque malgré les obligations ou bien qui doutent de son efficacité, le Premier ministre Jean Castex a tenu a appeler à "l'esprit de responsabilité."
"Il faut expliquer à tout le monde que le masque est extrêmement utile. S’ils ne le croient pas pour eux même, s’ils se croient invincibles, qu’ils pensent aux autres, au personnel médical... Est-ce qu’on va recréer les mêmes conditions qu’on a connues? Ils ont tous des personnes vulnérables, âgées, atteintes de pathologies, alors ça veut dire quoi? Qu’on va aller contaminer les autres. J’appelle à l’esprit de responsabilité", assure-t-il.
Le plan de relance économique sera présenté le jeudi 3 septembre
Le plan de relance économique sera présenté le jeudi 3 septembre, a annoncé mercredi le Premier ministre Jean Castex sur France Inter, en indiquant qu'il était "absolument bouclé".
Le dévoilement du plan, initialement prévu lundi dernier, avait été repoussé d'une semaine pour permettre au gouvernement de se concentrer sur la lutte contre le Covid-19. Mais la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire de 100 euros s'est faite "en anticipation" de cette présentation, a fait valoir le chef du gouvernement.
Castex: "pas de quoi s'affoler" sur la reprise de l'épidémie en France
Invité ce mercredi matin sur France Inter, le Premier ministre Jen Castex a fait le point sur la situation sanitaire en France et l'évolution du coronavirus en France.
"Nous constatons, pas qu’en France, il y a une reprise de l’épidémie, la circulation virale. Il n’y a pas de quoi s’affoler, on n’est pas revenu à la situation du mois d’avril. Malgré tout, il y avait 1000 cas il y a quelques semaines, maintenant 3000, quelque chose se passe. Le critère le plus lourd, les réanimations, progresse mais légèrement", a-t-il indiqué.
Samia Ghali dénonce "l'hypocrisie" des mesures annoncées à Marseille
Les mesures anti-Covid annoncées par le préfet de région sont loin de faire l'unanimité à Marseille. Invitée de BFMTV, la deuxième adjointe Samia Ghali a notamment dénoncé la fermeture imposée aux bars et aux restaurants à partir de 23 heures chaque soir.
"Ça va mettre Marseille en difficulté économique parce que quand vous demandez à des bars et des restos de fermer à 23 heures, c'est clair qu'ils ne pourront pas faire plusieurs services (...) et ça mettra en péril leur établissement", a-t-elle dénoncé. "Ils ont vécu déjà un premier confinement, on revit un deuxième confinement économique."
"Les jeunes vont se retrouver dans des lieux privés où ils vont pouvoir continuer à être ensemble donc ça ne change strictement rien", a-t-elle poursuivi.
"Les bus sont bondés à Marseille, les gens sont collés les uns aux autres, ça ne pose pas de problème. Quand vous allez au bar où on vous met à distance, là ça pose problème. C'est de l'hypocrisie totale, c'est de l'effet d'annonce. C'est pour dire 'regardez on a fait des choses' (...) c'est ridicule."
Imposer le masque partout à Marseille : "Une manière d'être plus pédagogique", selon un médecin
Pourquoi imposer le port du masque partout à Marseille? "La situation est suffisamment alarmante pour que des mesures complémentaires puissent être envisagées", avait estimé le préfet de région Christophe Mirmand en amont des annonces.
"Le port du masque partout, c'est sans doute un moyen de contrôler qu'il soit porté partout dans les lieux clos et sans doute une manière d'être plus pédagique, plus simple", estime ce matin sur BFMTV Martin Blachier, médecin de santé publique et épidémiologiste.
Le port du masque était déjà requis dans les sept premiers des 16 arrondissements de la seconde ville de France, et ce depuis le 15 août. Une première mesure de ce type, le 8 août, avait imposé le port du masque dans certains quartiers de la cité phocéenne, autour du Vieux Port notamment.
Mais "si l'épidémie progresse à Marseille, c'est qu'il y a des endroits où le masque n'est pas porté, dans des lieux clos essentiellement", ajoute Martin Blachier. "Ce qui est très important pour Marseille, c'est d'investiguer et de voir quels sont les lieux clos où le masque n'est pas porté."
Dans un édito, "La Provence" dénonce une "atmosphère trop anxiogène face au virus"
"Bars et restos fermés à 23h!", "masque obligatoire partout à Marseille!"... Sans surprise, les mesures annoncées hier par le préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur font la une de La Provence ce matin.

Dans son éditorial, le journal marseillais dénonce un "ras-le-bol". "Vous n'aurez peut-être pas le Covid-19 mais vous finirez sûrement hypocondriaque sinon affaibli psychologiquement. Et il y a de quoi!", écrit le journaliste Philippe Schmit dans ce texte.
"La pression sur les esprits devient déraisonnable. Le discours alarmiste ambiant provoquer une ruée sur les centres de dépistage de la cité phocéenne. (...) L'atmosphère devient trop anxiogène."
Les mesures mises en place à Marseille et dans le département ont été décidées face à la forte accélération de l'épidémie de coronavirus dans les Bouches-du-Rhône, avec un taux d'incidence de 177 pour 100.000 dans la seconde ville de France et de 131 sur 100.000 pour le département, contre environ 33 pour 100.000 en moyenne nationale.
Gabriel Attal: "L’heure est à la mobilisation pour garantir le bon déroulement de la rentrée"
Au cours du Conseil de défense hier, la question des délais en matière de tests a été évoquée, raconte Le Figaro dans son édition du jour. Dans certaines localités particulièrement touchées, comme Marseille, il faut parfois patienter jusqu'à 6 heures pour pouvoir se faire dépister, et les résultats peuvent prendre du retard.
"La France est devenue l’un des pays où l’on teste le plus, rapporté au nombre d’habitants", se félicite Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, auprès du quotidien. "L’heure est à la mobilisation pour garantir le bon déroulement de la rentrée", a-t-il également commenté.
Macron a promis des "règles claires partout"
Après le Conseil de défense sanitaire organisé hier, Emmanuel Macron a promis que des "règles claires" seraient instaurées "partout" en France pour faire face à la reprise de l'épidémie.
"Priorité santé", a déclaré le chef de l'État dans un tweet. "J'ai réuni ce matin un conseil de défense pour organiser la rentrée dans les meilleures conditions possibles au regard de l'évolution épidémique. École, travail, lieux publics: partout des règles claires pour permettre à chacun de reprendre en confiance", a-t-il ajouté.
Une conférence de presse prévue demain
Après sa prise de paroles de ce matin, Jean Castex sera à nouveau sur le front dès demain, à l'occasion d'une conférence de presse dédiée à la reprise de l'épidémie. L'événement doit débuter à 10h30 à l'hôtel de Matignon.
Le Premier ministre sera entouré des ministres de la Santé, Olivier Véran, et de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, pour cet exercice qui doit commencer par un exposé avant des questions-réponses avec les journalistes, sur le modèle du format adopté par son prédécesseur, Édouard Philippe, en avril et mai derniers.
Jean Castex prend la parole ce matin
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'évolution de l'épidémie de coronavirus. Au lendemain du Conseil de défense, l'exécutif poursuit sa rentrée consacrée à la situation sanitaire: avant le Conseil des ministres en milieu de matinée, Jean Castex est l'invité de la matinale de France Inter à 8h15.
Le Premier ministre devrait détailler certaines des mesures du gouvernement pour faire face à la hausse du nombre de contaminations. À commencer notamment par la décision, contestée par certains dans l'opposition, de ne pas fournir de masques gratuits aux élèves pour la rentrée scolaire, sauf pour les plus précaires.