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Dernières doses de vaccins: la "souplesse" plutôt que la poubelle, demande Olivier Véran

Le ministre de la Santé Olivier Véran jeudi 4 mars 2021

Le ministre de la Santé Olivier Véran jeudi 4 mars 2021 - BFMTV

"La règle d'or c'est de ne jamais jeter du vaccin quand on peut vacciner quelqu'un", a déclaré le ministre de la Santé.

Quand il reste des doses de vaccin contre le Covid-19 dans un flacon ouvert, il vaut mieux les injecter à des personnes qui ne sont pas prioritaires plutôt que les jeter, a jugé jeudi le ministre de la Santé. "Il y a de la souplesse de ce point de vue-là", a déclaré Olivier Véran, en réponse à une question posée jeudi soir lors de la conférence de presse sur le Covid-19.

"Vous pouvez faire confiance aux gens, qu'ils soient médecins, pharmaciens, infirmiers: quand il reste une dose dans les flacons, ils trouvent qui vacciner, de préférence évidemment des personnes qui sont dans la cible, mais la règle d'or c'est de ne jamais jeter du vaccin quand on peut vacciner quelqu'un", a-t-il précisé.

La vaccination possible en pharmacies au 15 mars

Depuis le 25 février, les médecins libéraux peuvent vacciner dans leurs cabinets leurs patients âgés de 50 à 64 ans, qui présentent des affections de longue durée, diabète, bronchites chroniques ou insuffisances respiratoires, ou un excès de poids avec un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 30.

Ils doivent se manifester auprès d'un pharmacien afin de recevoir des doses du vaccin AstraZeneca. Selon le ministère de la Santé, il y a 33.000 volontaires pour la semaine du 8 mars, pour laquelle 765.000 doses ont été commandées.

En outre, la vaccination sera autorisée dans les pharmacies "à compter de la semaine du 15 mars" pour "les personnes ayant plus de 50 ans et présentant une comorbidité", a annoncé Jean Castex jeudi.

Les patients concernés n'auront "pas besoin d'une prescription médicale" et pourront se rendre "directement en officine" pour y recevoir le vaccin AstraZeneca, a indiqué le Premier ministre, selon qui les personnes de 50 à 74 ans qui n'ont "pas de pathologie particulière" pourront se faire vacciner "à compter de mi-avril".

S. V. avec AFP