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Santé

Covid-19: un premier cas du variant sud-africain détecté en Guadeloupe

Un technicien manipule un test PCR à l'aéroport des Abymes en Guadeloupe, le 23 septembre 2020.

Un technicien manipule un test PCR à l'aéroport des Abymes en Guadeloupe, le 23 septembre 2020. - Lara BALAIS © 2019 AFP

Le préfet de la Guadeloupe a néanmoins indiqué que la situation sanitaire sur l'île connaît actuellement une stabilisation de ses indicateurs.

Le variant sud-africain du coronavirus a été détecté pour la première fois en Guadeloupe, au moment où l'archipel connaît une "stabilisation" de ses indicateurs, et que le variant britannique prédomine, ont indiqué mercredi les autorités locales.

"Nous sommes sur un plateau, il faut maintenant que nous entamions la descente", a déclaré le préfet de la Guadeloupe, Alexandre Rochatte, lors du point presse hebdomadaire consacré à la situation sanitaire dans l'archipel.

Bien que les indicateurs de contamination restent stables, voire en légère baisse sur une semaine, un cas de contamination au variant sud-africain et un second cas soumis à séquençage à Paris, ont été identifiés, selon Alexandre Rochatte.

Circulation active du variant anglais

Au cours de la première semaine du mois de mars, le nombre de cas s'est stabilisé à un niveau élevé, 323 testés en Guadeloupe contre 308 pour la semaine précédente, a précisé la préfecture dans un communiqué. Ce dernier souligne également que le variant britannique "circule activement et semble prendre le pas sur la souche du virus de 2020". Ce variant a été détecté dans les trois quarts des prélèvements effectués, selon la même source.

A la date du 7 mars, huit personnes étaient hospitalisées en réanimation, 22 patients étaient hospitalisés dans les services de médecine d'autres établissements de santé et quatre en soins de suite, mais aucun décès n'est à déplorer, selon ce communiqué. Les mesures en cours restent en vigueur, notamment le couvre-feu à 22 heures, effectif depuis dimanche en Guadeloupe.

Le préfet a également indiqué qu'une "fête" avait réuni samedi "entre 300 et 500 personnes", avec une "organisation payante". Les organisateurs sont poursuivis "pour délit de mise en danger de la vie d'autrui", a-t-il précisé.

H.G. avec AFP