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Santé

Covid-19: la HAS recommande une deuxième dose de rappel pour les femmes enceintes

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PHOTO D'ILLUSTRATION - JOEL SAGET © 2019 AFP

La recommandation de la Haute autorité de Santé annoncée ce mercredi dans un communiqué concerne également les moins de 60 ans avec comorbidités.

La Haute autorité de santé (HAS) recommande d'élargir l'administration d'une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux femmes enceintes et aux personnes de moins de 60 ans présentant des comorbidités, peut-on lire ce mercredi dans un communiqué.

"Dans un contexte de reprise épidémique caractérisé en particulier par la circulation du sous-lignage BA.5 d'Omicron", la HAS "recommande d'élargir l'administration d'une dose de rappel additionnelle aux adultes de moins de 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid-19, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l'entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables", indique le communiqué.

Cet avis tient compte des "dernières données disponibles, et notamment les données épidémiologiques françaises, les données concernant la couverture vaccinale actuelle des populations les plus fragiles et les données d'efficacité des vaccins sur les variants en circulation", précise la HAS.

Même avis que l'OMS

Elle recommande l'élargissement "aux adultes de moins de 60 ans présentant des comorbidités et aux femmes enceintes dès le 1er trimestre de grossesse, lesquels sont à risque de développer des formes graves de Covid-19", ainsi "qu'aux personnes vivant dans l'entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables".

Une dose additionnelle de rappel est déjà recommandée pour les personnes de 60 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, ainsi que les enfants et adolescents à haut risque, rappelle la HAS.

L'Organisation mondiale de la santé en Europe avait déjà recommandé ce mardi une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 pour les personnes vulnérables, devant la remontée des cas sur le continent.

A.G avec AFP