Covid-19: Jérôme Salomon appelle à la vigilance face à l'évolution "préoccupante" de l'épidémie en France

Lors de son point hebdomadaire ce jeudi, Jérôme Salomon a mis en garde face à l'évolution "préoccupante" de l'épidémie en France, alors que l'hiver est une saison "à haut risque".

À quelques jours des fêtes de fin d'année, Jérôme Salomon a souhaité alerté les Français ce jeudi face à une évolution "préoccupante" de l'épidémie de Covid-19 en France, où une "tendance à l'augmentation est observée depuis quelques jours".

Le nombre de cas de contamination s'est élevé à 18.254 au cours des dernières 24 heures, soit 639 de plus que la veille. Le taux de reproduction du virus (R0), le nombre moyen de nouveaux cas provoqués par une personne infectée, est de nouveau supérieur à 1, s'établissant à 1,03, a précisé le Directeur général de la Santé.

Le nombre de patients hospitalisés pour une infection au Covid-19, qui avait augmenté mercredi, est reparti à la baisse (25.182 contre 25.315 la veille). Le nombre de patients traités dans les services de réanimation poursuit sa baisse à 2808, soit 42 lits occupés de moins que mercredi, a-t-il ajouté. En tout, 59.619 personnes sont mortes en France des suites d'une contamination au coronavirus.

"La plus grande vigilance"

L'hiver est "une saison à haut risque", a aussi mis en garde Jérôme Salomon, soulignant que le rôle des conditions météorologiques "a fait l'objet de nombreuses études". "La température, l'humidité, le vent semblent être des facteurs explicatifs des évolutions observées et de l'aggravation en cours dans l'hémisphère nord", a-t-il ajouté.

"La période des fêtes de fin d'année est placée sous le double risque de l'impact de la météo et des effets liés aux déplacements, au brassage des populations et à l'éventuelle multiplication des contacts lors des moments festifs, en particulier à l'intérieur", a mis en garde Jérôme Salomon.

L'augmentation du nombre de cas invite donc "à la plus grande vigilance et au respect du couvre-feu afin d'éviter une flambée épidémique", a encore martelé le directeur général de la Santé.

Clément Boutin Journaliste BFMTV