Coronavirus: qui sont les patients prioritaires pour se faire tester?

Test PCR pour dépister le Covid-19 devant un laboratoire d'analyses médicales, le 29 août 2020 à Paris - Christophe ARCHAMBAULT © 2019 AFP
En matière de tests, le gouvernement souhaite aller encore plus loin. La semaine dernière, alors que près de 900.000 dépistages étaient déjà réalisés par semaine, le ministre de la Santé Olivier Véran avait assuré vouloir passer la barre du million de tests pour la rentrée.
Interrogés dans la foulée par BFMTV, plusieurs spécialistes de la santé assuraient que ce chiffre n'était pas utopique, malgré certaines limites matérielles. "On a un aspect technique qu’il faut souligner, nous sommes en demande de commandes de machines supplémentaires, de réactifs supplémentaires pour faire face à cette demande", explique François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes.
Autre point important, celui de "la priorisation des personnes dépistées", qui doit être revue, soulignait de son côté Lionel Barrand, président du Syndicat des jeunes biologistes.
Trois catégories de priorisation
Dans son point quotidien du lundi 31 août, la Direction générale de la Santé (DGS) a répondu à cette demande. En fin de communiqué, après avoir égrainé les chiffres quotidiens du Covid-19 sur le territoire français, il est indiqué quelles personnes deviennent prioritaires pour accéder aux tests RT-PCR. Ces dernières sont désormais divisées en trois catégories.
Dans un premier temps, les patients qui ressentent des symptômes physiques du coronavirus, ou qui ont été en contact avec un malade, deviennent prioritaires. Le communiqué insiste sur un "objectif d’examen dans les 24h et de résultat dans les 24h suivantes."
Puis, viennent les personnes qui passent ces "examens à visée de dépistage autre qu’une situation à risque." Ici, il est indiqué que l'objectif est de faire passer ce test "dès que possible" et d'avoir le résultat "dans les 24h suivantes."
Enfin, viennent les examens pour "convenance personnelle ou à visée de surveillance épidémiologique." Ici, il est souligné que l'examen et le résultat de ce dernier sont soumis aux "capacités du laboratoire."
"Isoler et réduire ses contacts"
En guise de conclusion, la Direction générale de la Santé rappelle, de manière générale, que dans l'attente du résultat d'un test RT-PCR, il convient de "s’isoler et réduire (ses) contacts au strict minimum."
"Cette démarche doit être associée à une adhésion à l’ensemble des gestes barrières, à la participation aux mesures d’identification des contacts, au respect des mesures d’isolement des personnes infectées, susceptibles d’être infectées ou des contacts classés à risque", est-il également rappelé.