Allergies: les deux tiers de l'Hexagone placés en alerte rouge au pollen de bouleau

Les allergies aux pollens concernent environ 30% des adultes. (photo d'illustration) - PHILIPPE HUGUEN / AFP
Journée à risque pour les allergiques. Les deux tiers de l'Hexagone sont placés en alerte rouge au pollen ce samedi 5 avril par la Fédération des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (Atmo).
L'indice rouge, dit "élevé", concerne uniquement les pollens de bouleau. L'alerte touche l'ensemble de la Bretagne, de la Normandie, des Pays-de-la-Loire (sauf Nantes, en alerte jaune dite "modérée"), de l'Île-de-France, des Hauts-de-France, du Grand-Est, de la Bourgogne-Franche-Comté et du Centre Val-de-Loire.
Les régions de Poitiers et de Limoges sont aussi concernées par l'indice rouge au pollen de bouleau en Nouvelle-Aquitaine, ainsi que celles de Clermont-Ferrand, de Grenoble (en Auvergne-Rhône-Alpes), Saint-Étienne étant en alerte jaune, et de Rodez (en Occitanie). Le reste du pays est en vigilance verte "faible" pour le bouleau. Un indice "faible" a aussi été émis contre les pollens de graminées sur tout le territoire.
Six niveaux d'alerte
Atmo a mis en place une échelle de vigilance comportant 6 indices, allant de "très faible" (bleu clair) à "extrêmement élevé" (violet). Le niveau "élevé" (rouge) est classé au 4e échelon sur 6.
La vigilance porte sur les pollens de bouleau, d'ambroisie, d'armoise, d'aulne, de graminées et d'olivier, considérés comme étant les essences les plus répandues et les plus allergisantes en France métropolitaine.
Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), les allergies aux pollens concernent environ 20% des enfants âgés de plus de 9 ans et 30% des adultes.
Un nouvel indice instauré
Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), qui auparavant publiait des bulletins réguliers sur la dissémination des pollens dans l'Hexagone, a été placé en liquidation judiciaire le 26 mars.
Cette liquidation est une conséquence du non-versement fin 2024 de la subvention de 600.000 euros de l'État, décidé par le ministère de la Santé et de la Transition écologique sur la base d'un rapport d'inspection administratif.
Depuis mercredi, la Fédération des Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air a pris le relais.