Valérie Pécresse chez les Grandes Gueules : « J’ai toujours dit que je ne voterai jamais FN »

Valérie Pécresse. - -
Ce mardi matin, Valérie Pécresse participait au comité politique de l’UMP, réuni après les propos de François Fillon sur les consignes à donner en cas de second tour FN/PS aux municipales. Jean-François Copé lui avait immédiatement répond, l’accusant de menacer l'avenir de l’UMP avec de tels propos. Soutien de François Fillon, Valérie Pécresse a souhaité revenir les dires de l’ancien Premier ministre. « Nous avons eu une position unanime ce matin au bureau poitique : nous combattons vigoureusement le PS et ses alliés, mais nous combattons avec la même vigueur tous les extrémismes », a-t-elle expliqué aux grandes gueules. Pourtant, difficile d’affirmer qu’il n’y a qu’une ligne dans le principal parti d’opposition. Car à la ligne du « ni ni » (ni FN, ni PS) dessinée par Jean-François Coppé, Valérie Pécresse propose le « contre contre ». « Le ni ni, c’est une espèce d’abstention, de non action. Moi, je suis contre les extrêmes et leurs alliés. Aux municipales, c’est UMP, au deuxième tour aussi. A la présidentielle, ce serait un choix personnel, mais je n’ai pas envie de me projeter dans un cas de figure que je n’envisage même pas ».
Pas question, pour autant, de voter frontiste ou d’appeler à voter. « J’ai toujours dis que je ne voterai jamais FN. Je ne les mets pas sur le même plan. Le PS, ce ne sont pas mes idées, le FN, ce ne sont pas mes valeurs ».
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« Il faut faire l
Alors qu’elle sort en ce moment même un livre pour faire connaître ses solutions face à la crise, Valérie Pécresse soutient aussi François Fillon sur son envie de supprimer les 35 heures, même si l’ancien Premier ministre ne s’en est pas chargé lorsqu’il était au pouvoir. « Il faut faire l’inventaire du quinquennat passé, je m’y emploie. C’est un peu tabou, mais c’est nécessaire et utile. Il faut qu’on explique pourquoi on n’a pas fait certaines réformes, et comment y arriver la prochaine fois ». Mais l’idée n’est pas pour autant de repasser aux 39h payées 39… « Il va falloir passer aux 39h au lieu des 35h dans la fonction publique, mais pas au même salaire. Si on passe à 39h payés 37,5, le pouvoir d’achat augmente de 5%, la force de travail de 10%, on fait des économies. L’autre partie ira à l’intérêt général ». L’idée serait donc de repasser aux 39h, mais de ne payer que la moitié de la charge supplémentaire. « Pour le privé, il faut assouplir les 35 heures. On peut avoir 39h, 32, ce doit être des accords d’entreprises ».