Régionales: Marion Maréchal-Le Pen confirmée en PACA

Les candidatures de plusieurs ténors frontistes aux régionales ont été officialisées. Sans surprise, Marion Maréchal-Le Pen mènera la liste FN en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La réunion du bureau politique a officialisé vendredi la candidature de plusieurs ténors frontistes aux régionales, dont celle de Marion Maréchal-Le Pen en Provence-Alpes-Côte d'Azur, a appris BFMTV.

Après le retrait de Jean-Marie Le Pen, président d'honneur frontiste, lors de la violente brouille familiale qui l'a opposé à sa fille, et la fin du tour de piste de Bruno Gollnisch, qui a renoncé vendredi matin briguer l'investiture en PACA, la candidature de Marion Maréchal-Le Pen a donc été officialisée vendredi, fort du soutien d'une large majorité des frontistes, dont celui de sa tante et présidente du parti, Marine Le Pen.

Les candidatures confirmées

D'autres investitures de tête de listes ont également été décidées dans des régions où il n'y avait guère de débat, comme en Midi-Pyrénées-Languedoc Roussillon, où Louis Aliot mènera la liste frontiste. Nicolas Bay a également été confirmé en Normandie. 

En Ile-de-France, Wallerand de St Just a été choisi pour mener la liste FN. L'investiture de Gilles Pennelle a elle aussi été confirmée en Bretagne, de même que celle de Sophie Montel en Franche-Comté et celle de Pascal Gannat en Pays de la Loire. 

La candidature de Marine Le Pen reste en suspens

Alors que la réunion du bureau politique s'est achevée, la candidature de Florian Philippot comme tête de liste en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine n'a pas été officialisée. Son investiture devrait être tranchée lors d'une prochaine réunion, a appris BFMTV.

Même chose pour la candidature de Marine Le Pen en région Nord-Pas de Calais-Picardie, dont l'issue reste encore incertaine. Son investiture, qui divise le FN, n'a pas été abordée lors de la réunion.

Interrogé vendredi par RMC sur le sujet, le vice-président du FN Louis Aliot s'y est dit opposé. "Je pense qu'il ne faut pas qu'elle aille dans les bagarres locales", a-t-il estimé au micro de RMC. Avant de rappeler la principale raison avancée par sa compagne pour justifier son hésitation: "Il y a le calendrier qui s'oppose entre la présidentielle et les régionales."

C.R avec Neïla Latrous et AFP