Primaire à gauche: Peillon tacle, lui aussi, Valls sur les réfugiés

Vincent Peillon exprime vivement son désaccord face à la politique migratoire de Manuel Valls. - BFMTV
En février 2016, le Premier ministre de l'époque, Manuel Valls, déclarait depuis Munich, en Allemagne:
"L'Europe, la France et donc l'Allemagne ne pourront pas accueillir tous les réfugiés ni tous les demandeurs d'asile qui viennent des conflits comme la Syrie."
Une sortie que Vincent Peillon n'a pas oublié, ce dimanche soir, lors du deuxième débat de la primaire à gauche diffusé sur BFMTV et RMC. L'occasion, pour l'ancien ministre de l'Education nationale, de marquer sa différence avec son rival:
"Nous avons un désaccord profond, je crois qu'il a marqué ce quinquennat", a-t-il affirmé, avant de poursuivre: "Manuel Valls a voulu faire la leçon à la chancelière Merkel, au moment où nous avons besoin d'une Europe plus forte". Le chef du gouvernement d'alors ne souhaitait pas, en effet, accueillir plus plus de 30.000 réfugiés sur le territoire français.
"Les Français sont plus généreux que leurs dirigeants. Nous devons accueillir dans la durée, et nous avons les moyens de le faire, avec les Européens, si nous ne brisons pas l'unité européenne quand elle est là", a poursuivi Vincent Peillon. Juste avant lui, sur cette même thématique, Benoît Hamon a estimé de se son côté que la France et l'Europe "n'avaient pas été à la hauteur" de leurs valeurs sur la question de l'accueil des migrants.