Pour Bayrou, l'affaire des assistants parlementaires du MoDem est un "obstacle artificiel et inventé"

François Bayrou et Ruth Elkrief - BFMTV
Lors d'un entretien avec Ruth Elkrief ce mardi sur BFMTV, François Bayrou a évoqué l'affaire autour d'assistants parlementaires de députés européens du MoDem, controverse qui lui a coûté la chancellerie le 21 juin dernier. Alors qu'il était ministre de la Justice, la justice avait ouvert une enquête préliminaire pour "abus de confiance et recel" car une dizaine d'individus étaient soupçonnés d'avoir été rétribués par le parlement européen en tant qu'assistants parlementaires tandis qu'ils travaillent en fait pour le MoDem. François Bayrou avait alors laissé sa place. "L'affaire est un obstacle artificiel et inventé", a-t-il clamé avec force devant la journaliste de BFMTV.
"Je porte une exigence morale à chaque minute"
"J’ai porté une exigence morale et la porte à chaque minute. A cette exigence morale et aux règles de fonctionnement, nous n’avons jamais manqué", a-t-il dit plus tôt, répétant même la dernière proposition. "Je n’ai aucun élément d’information sur cette enquête. Je n’ai pas été informé, pas été entendu et mon nom n’a pas été cité, que je sache, dans cette enquête", a-t-il aussi observé, assurant que les membres du MoDem cités étaient d'"une absolue intégrité".
Il a expliqué son départ du gouvernement: "J’étais Garde des Sceaux et par ma fonction il m’était interdit de dire un mot sur ce tombereau d'accusations." Il a également affiché sa "confiance dans le travail que la justice fera."