"Il n'a pas répondu": Olivier Faure assure avoir écrit à Jérôme Guedj après qu'il a été chahuté le 1er mai

Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, était l'invité de l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" sur BFMTV, ce dimanche 4 mai.

"On a déjà assez parlé de ça". Ce dimanche 4 mai, le patron des socialistes, Olivier Faure, est revenu sur la friture sur la ligne entre lui et l'un des porte-parole du parti, le député de l'Essonne Jérôme Guedj.

Par deux occasions, à l'hommage à Aboubakar Cissé tué dans le Gard, puis le 1er-Mai, le député a été chahuté. "Je viens d’appeler les témoins et victimes de l’agression des black blocks à Paris", avait écrit sur X le premier secrétaire Olivier Faure le 1er-Mai après des heurts impliquant notamment le député.

"Hélas non, Olivier Faure. Pas un appel ni hier ni depuis dimanche pour le porte-parole du PS que je suis. Ni condamnation des propos gravissimes de Marine Tondelier", lui avait rétorqué, également sur X, Jérôme Guedj.

Mais cette version des faits est contestée par Olivier Faure sur BFMTV, dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche".

"Je lui ai écrit et il n'a pas répondu. C'est assez malheureux, j'aimerais qu'on n'instrumentalise pas ces moments difficiles. Je l'ai défendu publiquement à chaque reprise", a assuré fermement le député socialiste de Seine-et-Marne.

"Il y a un antisémitisme de gauche"

Pourquoi dans ces deux situations, le député socialiste a-t-il été pris pour cible? Olivier Faure suppose qu'il est "assimilé à tort à la politique que mène le gouvernement de Benjamin Netanyahou", le Premier ministre israélien responsable de la guerre meurtrière à Gaza opposant l'État hébreu au Hamas après l'attaque du 7-Octobre.

"Bien sûr qu'il y a un antisémitisme de gauche, il est dans toutes les tranches de la population (...) il existe partout, de l'extrême-droite jusqu'à la gauche", a estimé Olivier Faure.

Aux yeux du socialiste, toutefois, la venue de son confrère parlementaire est nécessaire dans ces événements. "Sa place est là", appuie-t-il, regrettant que certains puissent "tout mélanger".

Tom Kerkour