BFMTV
Parti socialiste

Au PS, "Hollande est en position de force" pour 2017, selon Cambadélis

Alors que la motion A, soutenue par le premier secrétaire du PS et par le gouvernement, arrive en tête du Congrès socialiste avec une large majorité, Jean-Christophe Cambadélis parle du "renouveau du PS", vendredi matin sur BFMTV et sur RMC.

Au lendemain du vote des militants lors du Congrès du PS, Jean-Christophe Cambadélis, sur BFMTV et sur RMC, s'est félicite. "C'est un vote très important pour le PS. Nous sommes à plus de 60%" pour la motion A, soutenue par le gouvernement, estime le Premier secrétaire du parti. "Nous aurons le résultat définif à 14 heures", a-t-il précisé vendredi matin.

"Le PS sort de la crise, c'est la renaissance du parti", se félicite-t-il, avant d'ajouter: "Si François Hollande souhaite se présenter à la présidentielle en 2017, il sera en position de force". "Il y aura une majorité absolue au Bureau national et au conseil national".

"Le PS va se ressourcer en luttant contre les inégalités"

Quant aux mesures à venir, le premier secrétaire a rappelé que, si sa motion et le parti étaient "solidaires du gouvernement", ils avaient "des exigences". L'introduction d'une dose de proportionnelle "est dans les engagements du président de la République, donc je continue à le demander", a-t-il notamment exigé.

Il a également annoncé "une réforme fiscale", pour un "impôt plus vert et plus juste". "Les salariés ont porté la crise", a-t-il dénoncé, avant de "souhaiter" des "renégociations salariales dans toutes les entreprises". "C'est ainsi que le Parti socialiste va se ressourcer, en luttant contre les inégalités", a-t-il analysé.

"Ramener l'UMP à un axe républicain est une nécessité"

Jeudi, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'en parlant de "xénophobie" quand l'UMP attaque Najat Vallaud-Belkacem, le premier secrétaire du PS tenait des propos "stupides". "C'est classique, pour Nicolas Sarkozy", a répondu le responsable du PS. Selon lui, "Nicolas Sarkozy a bien fait un clin d'oeil à un certain électorat, celui du FN. 

"Ramener l'UMP à un axe républicain", c'est "une nécessité", a-t-il insisté au sujet de l'opposition. Pourtant, le PS ne s'identifie pas pour autant aux démocrates américains: le PS a "toujours" été un parti social-démocrate, mais pas sur le modèle américain ou allemand, a-t-il nuancé.

J.S