Patrick Mignola nouveau président des députés MoDem

Patrick Mignola lors des questions au gouvernement, le 20 février 2018. - Eric FEFERBERG / AFP
Le député de Savoie Patrick Mignola, 47 ans, a été élu ce mardi soir président des 46 députés MoDem, succédant à Marc Fesneau, entré au gouvernement, a-t-on appris auprès du groupe centriste.
Élu pour la première fois à l'Assemblée en juin 2017, dans la circonscription comprenant Chambéry, Patrick Mignola était premier vice-président du groupe, qui constitue le deuxième pilier de la majorité.
Proche de longue date de François Bayrou
Sur Twitter, Patrick Mignola avait salué un peu plus tôt "un gouvernement renforcé, équilibré entre LREM et MoDem, élargi au-delà à gauche et à droite" à la suite du remaniement. Marc Fesneau, aux Relations avec le Parlement, sera naturellement un de ses interlocuteurs privilégiés.
Patrick Mignola a cheminé de longue date aux côtés de François Bayrou, et est actuellement vice-président du Mouvement Démocrate. Il avait été élu en 2001 maire de La Ravoire, dans l'agglomération de Chambéry, à 29 ans. Il est resté maire jusqu'à la mi-2017. Auparavant, il avait été membre de plusieurs cabinets ministériels : de François Léotard (1993-1995), François Bayrou (1995-2001) puis Michel Mercier (2001-2005).
Conseiller régional de Laurent Wauquiez
En 2015, il avait fait campagne auprès de Laurent Wauquiez (LR) aux élections régionales, obtenant la vice-présidence aux Transports après sa victoire. Il l'avait conservée jusqu'à son élection comme député.
Mais jeudi dernier, Patrick Mignola avait démissionné de son mandat de conseiller régional. Il avait fait valoir ses obligations à l'Assemblée - anticipant sans doute le vote de ce mardi - et avait dénoncé aussi la "dérive droitière" du président des Républicains.
"On avait eu un accord technique avec Laurent Wauquiez en 2015 mais, entre-temps, il est devenu président national des Républicains, et moi vice-président national du Mouvement Démocrate. Il ne fallait pas que l'accord technique devienne une figure baroque", avait-il notamment justifié.