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Parlement

Frappes françaises en Syrie: débat sans vote au Parlement lundi à 17 heures

L'Hémicycle

L'Hémicycle - JACQUES DEMARTHON / AFP

Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, a expliqué que ce débat permettra "au gouvernement de s'exprimer devant tous les députés et à tous les groupes parlementaires d'exprimer leurs positions".

Les parlementaires débattront, sans voter, lundi à partir de 17 heures de l'opération militaire menée par la France, les États-Unis et la Grande-Bretagne contre la Syrie, a annoncé ce dimanche le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy.

"Un débat sera organisé comme je l'avais souhaité à l'Assemblée nationale lundi à 17 heures: cela permettra au gouvernement de s'exprimer devant tous les députés et à tous les groupes parlementaires d'exprimer leurs positions", a tweeté François de Rugy (LREM), à l'issue d'une réunion à Matignon entre Édouard Philippe et les responsables de l'Assemblée et du Sénat consacrée à ces frappes françaises.

Pas d'union sacrée

La Constitution stipule, dans son article 35, que le gouvernement "informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention". "Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n'est suivi d'aucun vote", ajoute l'article. Lorsque la durée de l'intervention excède quatre mois, le gouvernement soumet sa prolongation à l'autorisation du Parlement.

L'intervention française n'a pas suscité d'union sacrée, de nombreuses voix critiquant cette action menée sans mandat de l'ONU. Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou encore Laurent Wauquiez l'ont ainsi dénoncée. Le PS, des personnalités comme Alain Juppé et Xavier Bertrand, ou encore l'UDI soutiennent en revanche cette opération.

P.L avec AFP