La motion de censure contre Michel Barnier rejetée à l'Assemblée nationale

L'ESSENTIEL
- Le Premier ministre a affronté ce mardi 8 octobre une première motion de censure, déposée par la gauche pour protester contre la "négation du résultat" des législatives. Lire l'article
- Pour la présidente du groupe insoumis Mathilde Panot, “tous les groupes” qui ne la voteront pas “seront de fait des soutiens du gouvernement Barnier”. Lire la brève
- La procédure de destitution de Macron a été rejetée par la Conférence des présidents de l'Assemblée ce matin, LFI va en déposer une nouvelle. Lire l'article
- Manuel Bompard demande à Raphaël Glucksmann de "préciser ses propos" après ses distances prises avec l'union de la gauche. Lire l'article
Le gouvernement Barnier survit à la motion de censure
La gauche a échoué à faire tomber le gouvernement Barnier, sa motion de censure contre ce qu'elle qualifie de "hold-up électoral" n'ayant pas obtenu la majorité absolue à l'Assemblée, faute de soutien du Rassemblement national.
Il fallait 289 voix pour censurer ce gouvernement fraîchement nommé et la motion déposée par les quatre groupes du Nouveau Front populaire n'en a obtenu que 197.
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Le député Hugo Prevost exclu du groupe parlementaire LFI-NFP après des accusations de "faits graves à caractère sexuel"
Le député Hugo Prevost a été exclu aujourd'hui du groupe parlementaire LFI-NFP après des accusations de "faits graves à caractère sexuel pouvant relever d'infractions pénales", indique le groupe dans un communiqué.
Le groupe parlementaire LFI-NFP explique avoir été saisi le 23 septembre dernier par le Comité de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles de LFI "concernant des faits graves à caractère sexuel pouvant relever d'infractions pénales, antérieurs à son élection, reprochés au député Hugo Prevost". Ce dernier a ensuite été auditionné le 2 octobre par une délégation mandatée par le bureau du groupe parlementaire.
À l'issue de cette audition et en raison de "la gravité des faits reprochés" et de leur "caractère systémique", le groupe parlementaire a prononcé son exclusion. Les décisions de ce dernier "relèvent de la précaution et de la protection et ne sont pas des décisions de justice, à laquelle il ne pourra jamais se substituer", précise-t-il.
Le garde des Sceaux Didier Migaud estime que le budget de la Justice "ne sera pas satisfaisant"
Le budget de la Justice qui sera présenté jeudi "ne sera pas satisfaisant", a estimé le garde des Sceaux Didier Migaud mardi soir devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale.
"Je ne peux pas vous en dire plus", a poursuivi le ministre de la Justice, affirmant cependant être "mobilisé" pour que "les engagements principaux soient tenus, notamment au niveau des effectifs" de magistrats ou encore de greffiers.
La motion de censure contre Michel Barnier largement rejetée par l'Assemblée
La première motion de censure contre le Premier ministre n'a pas été adoptée et échoue à renverser le gouvernement de Michel Barnier avec seulement 197 voix.
Déposée par la gauche, elle entendait dénoncer l'arrivée du Premier ministe à Matignon, considérée par le NFP comme "la négation du résultat des législatives".
Sans soutien du RN, cette issue ne faisait guère de doute. Il faut en effet récolter 289 voix pour parvenir à faire adopter une motion de censure.
Le député RN Guillaume Bigot "brûle de voter la censure" contre Michel Barnier mais "pas aujourd'hui"
Le député RN Guillaume Bigot a longuement expliqué à la tribune le choix de son mouvement de ne pas soutenir la motion de censure déposée par la gauche.
"Je vais vous expliquer pourquoi on brûle de voter la censure, pourquoi on le fera sans scrupules, mais pas aujourd’hui !", a lancé l'élu.
"Quand vous voulez censurer que des paroles, nous voulons censurer des actes", a encore expliqué Guillaume Bigot.
Marine Le Pen a déjà brandi la menace d'une motion de censure en l'absence de loi immigration au début de l'année 2025.
Motion de censure: Clémence Guetté appelle à "destituer le monarque pour l'empêcher de nuire"
C'est au tour de Clémence Guetté (La France insoumise) de monter à la tribune pour défendre la motion de censure déposée par la gauche.
"Vous gouvernez par effraction", a avancé la députée insoumise, avant d'évoquer la procédure de destitution d'Emmanuel Macron, enterrée ce matin par le Bureau de l'Assemblée nationale.
"Il faut destituer le monarque pour l'empêcher de nuire", a appelé Clémence Guetté.
La France insoumise veut déposer une nouvelle proposition de résolution pour destituer le chef de l'État.
Le député Renaissance Pierre Cazeneuve accuse la gauche de "se comporter comme des enfants gâtés"
Le député Renaissance Pierre Cazeneuve a sévèrement critiqué la gauche lors des débats autour de la motion de censure.
"Vous êtes passés à côté de l'opportunité d'être utiles, vous vous êtes comportés comme des enfants gâtés", a jugé l'élu macroniste, qualifiant la motion de censure d'"intempestive".
Le député RN Thomas Ménagé dénonce "une motion de censure puérile"
Le Rassemblement national ne compte pas voter la motion de censure contre Michel Barnier déposée par la gauche.
"On ne va pas sauver le gouvernement Barnier. On va juste ne pas participer à cette motion de censure puérile du NFP", a justifié le député RN Thomas Ménagé au micro de BFMTV.
Le président des députés Modem regrette une motion de censure "pavlovienne" et "clanique"
Le patron des députés Modem a dénoncé à la tribune une motion de censure "pavlovienne".
"C'est un réflexe clanique, démagogique", a encore regretté Marc Fesneau, ancien ministre de l'Agriculture.
Pour la présidente des députés écologistes, les députés Renaissance "se dépouillent de leurs valeurs"
La présidente des députés écologistes s'est longuement adressée à ses collègues de Renaissance, espérant les convaincre de voter la motion de censure.
"Vous voilà à tenir la chandelle entre la droite radicalisée et l'extrême droite", a jugé Cyrielle Chatelain.
"À chaque vote, vous allez vous dépouiller un peu plus de vos valeurs", a-t-elle encore regretté, accusant les députés macronistes de "trahir le vote populaire" des législatives.
Motion de censure: Michel Barnier reconnaît que son gouvernement est "minoritaire"
Interpellé par Olivier Faure sur son arrivée à Matignon, Michel Barnier a reconnu que son gouvernement était "minoritaire".
"Je n'ai pas besoin qu'on rappelle que ce gouvernement, qui est au travail, qu'il est minoritaire. Il n'y a de majorité absolue pour personne", a lancé le Premier ministre.
Les Républicains représentent la cinquième force parlementaire à l'Assemblée nationale.
Pour Olivier Faure, Michel Barnier est à Matignon "avec le consentement du RN" à qui "il a donné des gages"
"Vous ne demeurez à Matignon que par le consentement de l'extrême droite à laquelle vous devez donner des gages", a lancé Olivier Faure en s'adressant à Michel Barnier.
Marine Le Pen a expliqué à plusieurs reprises avoir mis le gouvernement de Michel Barnier "sous surveillance".
Olivier Faure accuse le gouvernement de Michel Barnier de "détournement démocratique" et de "hold-up électoral"
Olivier Faure défend à la tribune de l'Assemblée nationale la motion de censure déposée par la gauche pour essayer de faire tomber le Premier ministre.
Le patron des socialistes dénonce le "hold-up électoral" et le "détournement démocratique" de l'arrivée de Michel Barnier à Matignon.
L'examen de la première motion de censure contre Michel Barnier commence
Le patron des socialistes, Olivier Faure, vient de monter à la tribune de l'Assemblée nationale pour défendre la motion de censure déposée par la gauche.
C'est la première fois que Michel Barnier affronte cette procédure depuis son arrivée à Matignon en septembre.
Après l'agression d'une professeure à Tourcoing, la ministre de l'Éducation nationale "condamne avec fermeté cet acte de violence"
Interpellée par Gérald Darmanin sur l'agression d'une professeure à Tourcoing, Anne Genetet a indiqué "condamner avec fermeté cet acte de violence"
"L'école de la République ne cédera jamais", a encore affirmé la nouvelle ministre de l'Éducation nationale.
Une enseignante a été giflée par une élève ce lundi au lycée Sévigné à Tourcoing (Nord). Une plainte a été déposée et l'élève a été interpellée en fin d'après-midi. Le port d'un voile au sein de l'établissement est à l'origine de l'altercation.
Enseignante frappée à Tourcoing: Gérald Darmanin dénonce "des faits extrêmement graves"
Une enseignante a été agressée par une élève ce lundi au lycée Sévigné à Tourcoing (Nord). Une plainte a été déposée et l'élève a été interpellée en fin d'après-midi.
"Ce sont des faits extrêmement graves", a avancé Gérald Darmanin, député de Tourcoing.
La professeure avait demandé à l'élève de retirer son voile qu'elle venait de revêtir au moment de quitter l'établissement.
Attaques du 7-Octobre: Bruno Retailleau appelle à une vigilance particulière "dans ces semaines de tous les risques"
Interrogé par le député RN Julien Odoul sur l'explosion des actes antisémites depuis les attaques du 7 octobre 2023 en Israël, Bruno Retailleau a évoqué le contexte sécuritaire en France, au lendemain des commémorations.
"Nous sommes dans les semaines de tous les risques avec les commémorations et ce qui se passe au Moyen-Orient", a jugé le ministre de l'Intérieur.
Le ministre de l'Intérieur a déjà réclamé aux préfets une identification "au plus tôt" des rassemblements en préparation et de mettre en oeuvre des dispositifs de sécurité adaptés.
Procès des viols de Mazan: la députée Sandrine Josso va demander à Michel Barnier de relancer les travaux contre la soumission chimique
La députée Sandrine Josso va interpeller cette après-midi Michel Barnier lors des questions d'actualité au gouvernement.
L'élue du Modem va demander au Premier ministre de relancer la mission gouvernementale sur la lutte contre la soumission chimique, en plein procès des viols de Mazan. Ces travaux avaient été arrêtés net par la dissolution.
Sandrine Josso a été elle-même victime d'une tentative d'agression sexuelle après une soumission chimique pratiquée par le sénateur Joël Guerriau.
Les députés d'Éric Ciotti veulent lancer une commission d'enquête sur "la dérive des finances publiques"
Le groupe de l'Union des droites pour la République (UDR), dirigé par Éric Ciotti veut lancer une commission d'enquête sur la "dérive des finances publiques".
Soutenue par son allié, le Rassemblement national, la proposition de résolution pour créer cette commission d'enquête devrait être acceptée.
"Nous voulons savoir si les gouvernements précédents (...) sous l'autorité d'Emmanuel Macron, ont procédé à des dissimulations et ont présenté un budget totalement insincère, ce qui constituerait naturellement une faute très grave", a jugé l'ancien président des LR lors d'une conférence de presse ce matin à l'Assemblée nationale.
4 députés Liot vont voter la motion de censure déposée par la gauche
La motion de censure déposée par la gauche pour renverser Michel Barnier va également être soutenue par 4 députés Liot.
Au sein de ce groupe hétéroclite, ce sont les élus de l'aile gauche qui vont soutenir ce texte défendu par Olivier Faure à partir de 16h30.
Réunion sous tension entre Michel Barnier et des députés proches de Gabriel Attal
"Ma relation avec le président de la République est fluide et assez simple. L’intérêt du pays c’est qu’on réussisse", déclare le Premier ministre Michel Barnier devant les députés Ensemble pour la république menés par Gabriel Attal.
Michel Barnier en a profité pour mentionner le budget qui sera débattu jeudi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. "L’objectif, c’est de montrer de la responsabilité. Je prends le risque d’être impopulaire mais pas le risque d’être irresponsable", a-t-il ajouté tout en rappelant qu'il ne veut pas "toucher les plus faibles, les classes moyennes et les petites et moyennes entreprises".
Plusieurs députés, et anciens responsables exécutifs pour les finances, ont vivement demandé au Premier ministre une clarification sur les chiffres du déficit ou encore sur la réduction des dépenses en 2024, ont confié des participants à BFMTV. Selon ces mêmes sources, des tensions ont émergé, Michel Barnier n'acceptant "aucune critique".
Procédure de destitution de Macron rejetée: LFI veut en déposer une nouvelle
"Nous n’abandonnerons pas: nous redéposerons une résolution jusqu’à ce que la destitution soit discutée à l’Assemblée nationale", écrit le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard sur X après le rejet de la procédure de destitution d'Emmanuel Macron en Conférence des présidents.
Marine Le Pen, cheffe de file du groupe Rassemblement national s'étant abstenue, la majorité n'a pas été acquise pour inscrire la proposition de destitution des insoumis à l'ordre du jour.
"Marine Le Pen et les macronistes viennent de s’arranger pour empêcher le débat à l’Assemblée nationale sur la destitution de Macron. Le RN est l’assurance vie de Macron", ajoute Manuel Bompard.
Retrouvez plus d'informations sur le rejet de la procédure de destitution de Macron et la réaction des insoumis dans notre article.
Motion de censure: pour Panot, “tous les groupes” qui ne la votent pas sont “des soutiens du gouvernement”
Alors que la motion de censure déposée par les députés du Nouveau Front populaire contre le gouvernement de Michel Barnier doit être débattue cette après-midi à l’Assemblée, la présidente du groupe insoumis Mathilde Panot déclare que “tous les groupes” qui ne la voteront pas “seront de fait des soutiens du gouvernement Barnier”.
La procédure de destitution de Macron rejetée en Conférence des présidents de l'Assemblée
La procédure de destitution d'Emmanuel Macron déposée par les insoumis a été rejetée ce matin par la Conférence des présidents, à l'Assemblée nationale. La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, s'est abstenue.
Par la suite, lors de la conférence de presse des Insoumis, Mathilde Panot a expliqué que "tous les groupes du Nouveau Front populaire se sont prononcés pour" et que tous les autres groupes, "à l'exception de Mme Le Pen, se sont prononcés contre".
"Mme Le Pen s'est courageusement abstenue", a-t-elle ajouté devant les députés de son groupe. "Grâce au groupe du Rassemblement national, Emmanuel Macron n'aura pas à subir un débat dans l'hémicycle sur le comportement dangereux et erratique qu'il a en ne respectant pas le résultat des urnes".
40 milliards d'économie: pour le ministre du budget, "ce n'est ni une cure d'austérité, ni un matraquage fiscal"
Après un important dérapage à 6,1% en 2024, le gouvernement souhaite réduire le déficit public à 5% l'an prochain. Pour y parvenir, il compte réduire les dépenses publiques de plus de 40 milliards d'euros et engranger de nouvelles recettes fiscales à hauteur d'environ 20 milliards d'euros.
"Ce budget n'est ni une cure d'austérité, ni du matraquage fiscal d'ailleurs. C'est tout simplement un budget en responsabilité", assure le ministre du Budget Laurent Saint-Martin sur Franceinfo, réitérant son attachement au débat parlementaire sur les mesures qui seront présentées.
"Je ne veux pas de coupe aveugle, je ne veux pas qu'il y ait bêtement du rabot", ajoute-t-il.
Le ministre du budget assure qu'il n'y aura "pas de hausse de l'impôt sur le revenu"
"Nous ne voulons pas faire payer les classes moyennes, nous ne voulons pas faire payer ceux qui travaillent et donc, pour être très clair, il n'y aura pas de hausse de l'impôt sur le revenu", a déclaré le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, sur franceinfo ce matin.
"Notre priorité, c'est la baisse de la dépense publique", a-t-il assuré.
Avant d'ajouter: "Deux tiers de cet effort de 60 milliards doivent être d'abord faits par la réduction de la dépense publique". Le reste sera "une contribution exceptionnelle, temporaire, à ceux qui le peuvent".
Concernant le jour de carence -dont son allongement semble être une piste envisagée pour le budget 2025 -, le ministre n'a pas voulu se prononcer. "Le déficit de la sécurité sociale, c'est le déficit de tous les Français (...) donc il y aura des propositions de certains députés en ce sens", a-t-il souligné. "Vous le verrez jeudi", jour où doit être présenté à l'Assemblée nationale, ce nouveau budget.
Union de la gauche: Manuel Bompard demande à Raphaël Glucksmann de "préciser ses propos"
Le leader de Place publique Raphaël Glucksmann a rassemblé ses troupes et ses alliés samedi en Gironde, espérant massifier son parti et offrir une alternative "sociale-démocrate" à Jean-Luc Mélenchon à gauche.
Manuel Bompard affirme que le député européen a "dit que c'était la dernière fois qu'il y avait un accord global de la gauche aux élections législatives".
"Je trouve que Raphaël Glucksmann devrait préciser ses propos", déclare-t-il à notre micro. "J'aimerais savoir si c'est une rupture avec le Nouveau Front populaire".
Le coordinateur insoumis se demande aussi sur "quels points" de leur programme le leader de Place publique est en désaccord. "Mais je n'ai pas compris quel était son programme à lui", se questionne-t-il. "Ce serait peut être bien qu'il puisse le dire pour qu'on puisse éventuellement en débattre".
Retrouvez plus de détails sur la réaction de Manuel Bompard dans notre article.
Motion de censure: pour Bompard, il y a "des tartuffes de la censure"
Manuel Bompard pointe du doigt les "formations politiques qui avaient posé des lignes rouges comme Ciotti ou Le Pen" et qui ne comptent finalement pas voter la motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire contre le gouvernement de Michel Barnier.
"Il y a des tartuffes de la censure", s'exclame-t-il. "La droite et l'extrême droite ont fait campagne au moment des législatives pour une rupture avec le macronisme, et en fait, ils deviennent les béquilles de la continuité du macronisme".
Pour Bompard, "la France ne fait pas le nécessaire pour mettre un terme à l'action de l'armée israélienne"
"La France ne fait pas le nécessaire pour mettre un terme à cette action de l'armée israélienne", déplore le député insoumis Manuel Bompard sur notre antenne.
Il se félicite toutefois de la récente prise de position d'Emmanuel Macron, favorable à un arrêt des livraisons d’armes à Israël. "C'est ce que nous demandons depuis des mois", déclare-t-il appelant à des sanctions du gouvernement de Benjamin Netanyahu ou des suspensions d'accords économiques.
"Je forme le vœu que le président de la République hausse enfin le ton avec M. Netanyahu pour le ramener à la table des négociations", ajoute Manuel Bompard souhaitant que "les massacres en cours à Gaza et au Liban s'arrêtent le plus rapidement possible".
Drapeaux palestiniens dans les universités: Bompard juge qu'on interdit "toute forme de solidarité"
Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Hetzel avait mis en garde les présidents d’université sur leur responsabilité dans le "maintien de l’ordre" en vue du 7 octobre 2024.
"Le ministre a interdit toute forme de solidarité, d'expression de solidarité", a déclaré le coordinateur insoumis Manuel Bompard sur BFMTV-RMC soutenant l'appel de Jean-Luc Mélenchon de mettre des drapeaux palestiniens partout".
"Il est mensonger de faire croire que l'initiative de Jean-Luc Mélenchon serait une réponse ou une forme de commémoration du 7 octobre", ajoute-t-il. "Pour le reste, on n'a jamais eu aucun propos de haine".
Marion Maréchal lance un nouveau parti qui "contribuera à la victoire du camp national"
Marion Maréchal a annoncé dans un entretien accordé au Figaro publié hier "lancer un mouvement politique" intitulé "Identité-Libertés". Ce matin sur Europe 1-CNews, elle parle d'un "nouveau parti", "pas un énième parti mais plutôt un parti pivot qui contribuera à la victoire du camp national", "une pierre supplémentaire à l'édifice".
Avec le parti Reconquête d'Eric Zemmour qu'elle représentait pour les élections européennes, Marion Maréchal déplore de ne pas avoir "assez rassemblé", notamment du côté des Français "plus urbains, plus âgés, issus de l'ouest de la France".
"Je veux consacrer mon énergie à aller convaincre ces Français de droite ou de centre-droite", explique-t-elle.
Elle répète par ailleurs soutenir sa tante Marine Le Pen pour "derrière construire une majorité à l'Assemblée nationale". "Un trimaran est plus fort qu'un catamaran", illustre-t-elle pensant également au groupe d'Éric Ciotti.
Procédure de destitution d'Emmanuel Macron: la Conférence des présidents se réunit ce mardi
Nouvelle étape pour la procédure de destitution d'Emmanuel Macron. Après l'accord du bureau de l'Assemblée nationale de valider la procédure et le rejet du texte par la commission des Lois, c'est au tour de la Conférence des présidents de se prononcer.
Les patrons des groupes de l'Assemblée se réunissent ce mardi à 18h. C'est eux qui décideront si ce texte sera ou non examiné dans l'hémicycle.
Les chances que le sujet de la destitution d'Emmanuel Macron arrive vraiment devant les députés sont toutefois très limités. À l'exception des insoumis, des communistes, des écologistes et des socialistes du bout des lèvres, toutes les groupes sont opposés à cette résolution. Et même en cas d'inscription à l'ordre du jour, son avenir semble compromis, puisque la majorité des députés devraient voter contre.
OQTF: Bruno Retailleau rencontre 21 préfets pour connaître leur avis sur "les améliorations à apporter"
Le ministre de l'Intérieur rencontre dans la matinée 21 préfets parmi les plus concernés par les mesures d'éloignement du territoire. Bruno Retailleau entend recueillir leur avis "sur les améliorations à apporter pour pouvoir exécuter davantage d'OQTF (obligation de quitter le territoire français, NDLR)", a indiqué le ministère de l'Intérieur.
Le meurtre de Philippine, 19 ans, dont le corps a été retrouvé le 21 septembre dans le Bois de Boulogne (Hauts-de-Seine), a relancé le débat sur la difficulté d'appliquer une OQTF. L'auteur présumé est, en effet, sous le coup d'une OQTF après une condamnation en 2021 pour viol. Bruno Retailleau avait alors appelé à "faire évoluer notre arsenal juridique".
Michel Barnier face à sa première motion de censure déposée par la gauche
Une semaine tout pile après son discours de politique générale, les choses sérieuses commencent pour le Premier ministre. Michel Barnier affrontera cet après-midi sa première motion de censure déposée par la gauche.
Cosignée par toutes les composantes du Nouveau front populaire, c'est Olivier Faure, le numéro du Parti socialiste qui la défendra à la tribune avec pour objectif de faire tomber le nouveau locataire de Matignon.
Si la possibilité que la gauche parvienne à renverser le gouvernement semble très hypothétique, les débats devraient permettre à l'exécutif de compter ses forces.
PS: Hollande veut un changement de premier secrétaire
François Hollande s'est prononcé ce lundi soir sur LCP pour un nouveau congrès du Parti socialiste en début d'année 2025, en disant espérer que l'actuel premier secrétaire Olivier Faure soit remplacé. Ce congrès, souligne l'ancien président, devra "ouvrir la voie à un rassemblement plus large, avec les amis de Raphaël Glucksmann", l'eurodéputé fondateur de Place publique.
"Il faut une nouvelle figure pour diriger le Parti socialiste pour permettre ce rassemblement et cette ouverture" vers Place publique et la gauche sociale-démocrate, a appuyé le député de Corrèze.
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Le ministre des Outre-mer en déplacement en Nouvelle-Calédonie du 16 au 18 octobre
Le nouveau ministre des Outre-mer François-Noël Buffet consacrera son premier déplacement à la Nouvelle-Calédonie, du 16 au 18 octobre, cinq mois après le déclenchement de violences qui ont plongé l'archipel du Pacifique Sud dans une crise profonde, ont annoncé ses services ce lundi soir.
Cette visite "témoigne, dans le contexte difficile que connait le territoire, du soutien et de l'engagement total du gouvernement auprès de l'ensemble des Calédoniens", indique le ministère des Outre-mer dans un communiqué.
Michel Barnier au défi de la censure, avant celui du budget
Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité politique de ce mardi 8 octobre.
Après Élisabeth Borne et Gabriel Attal, au tour de Michel Barnier: le Premier ministre affronte une première motion de censure, déposée par la gauche pour protester contre la "négation du résultat" des législatives, mais vouée à l'échec en l'absence de soutien du RN.
C'est Olivier Faure qui montera à la tribune, a priori autour de 16h30, pour défendre le texte co-signé par la quasi-intégralité de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire.
"Ce sera le moment de vérité. On verra qui s'oppose au gouvernement et qui ne s'oppose pas", déclare le premier secrétaire du PS, qui compte pointer dans son discours un "gouvernement tournant le dos au Front populaire mais surtout au Front républicain, et au vote des électeurs".