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Censure du gouvernement Barnier: Manuel Bompard dénonce "l'hypocrisie" du Rassemblement National

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Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a dénoncé ce mercredi une "hypocrisie" du Rassemblement national qui menace le gouvernement de Michel Barnier d'une motion de censure.

Sur le plateau de BFMTV, le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a dénoncé ce mercredi 20 novembre une "hypocrisie" de la part du Rassemblement national. Le parti d'extrême droite menace de censurer le gouvernement de Michel Barnier. Ce lundi, Jordan Bardella, le président du RN, a estimé que le gouvernement "prend le chemin" de la motion de censure.

Chez nos confrères de RTL ce mercredi, la cheffe de file des députés du Rassemblement national Marine Le Pen a prévenu que son parti votera la censure "si le pouvoir d'achat des Français est amputé".

Mais pour Manuel Bompard, cette menace est une "hypocrisie", estimant sur BFMTV ce mercredi 20 novembre que "si le gouvernement de Michel Barnier est en place aujourd'hui, c'est parce que le Rassemblement national a refusé de le censurer il y a deux mois."

LFI prête à voter une motion de censure du RN

"Si monsieur Barnier peut proposer aujourd'hui un budget dans lequel il inclut l'augmentation des taxes sur l'électricité ou le report de la revalorisation des pensions de retraite, c'est parce que le Rassemblement national l'a voulu", a dénoncé Manuel Bompard. Ce dernier s'est tout de même dit prêt à voter une éventuelle motion de censure de la part du RN.

"Si vous voulez vous opposer à ce que ce budget impacte le pouvoir d'achat des Français, oui il faudra voter la censure", a déclaré sur notre plateau le coordinateur de La France insoumise.

Fin octobre, la première motion de censure contre le gouvernement Barnier, cosignée par toutes les composantes du Nouveau Front populaire, avait été rejetée, du fait du manque de soutien du Rassemblement national. Selon un sondage de l'Institut Elabe pour BFMTV, publié ce mercredi 20 novembre, 51% des Français sont favorables à une motion de censure

Matthieu Heyman