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Nucléaire: Mélenchon suggère de déployer des Casques bleus autour des centrales ukrainiennes

Jean-Luc Mélenchon lors de son discours à la fête de l'Humanité à La Base 217 à Bretigny-sur-Orge dans l'Essonne le 10 septembre 2022

Jean-Luc Mélenchon lors de son discours à la fête de l'Humanité à La Base 217 à Bretigny-sur-Orge dans l'Essonne le 10 septembre 2022 - Thomas SAMSON © 2019 AFP

Le chef de file de La France Insoumise a réagi, ce mercredi soir, à l'interview accordée par Emmanuel Macron, largement consacrée à la guerre en Ukraine.

Dans un entretien accordé à France 2 ce mercredi soir, Emmanuel Macron s'est longuement exprimé sur la guerre en Ukraine. Il a notamment évoqué le dossier du nucléaire, rappelant la doctrine française en la matière: "la dissuasion (nucléaire, NDLR) fonctionne mais, moins on en parle, moins on agite la menace, plus on est crédible", a-t-il fait savoir.

Des propos qui ont fait réagir Jean-Luc Mélenchon, sur Twitter. Sur le réseau social, le chef de la France insoumise a tenu à rappeler la proposition de son parti en matière de "sûreté nucléaire". "Notre proposition: des Casques bleus autour des centrales en Ukraine. Pourquoi avoir attendu si longtemps? Et ne toujours pas le proposer?", s'est-il interrogé.

Une proposition récurrente

Ce n'est pas la première fois que l'insoumis évoque cette proposition: il l'avait notamment exprimée lors des universités d'été de son parti, fin août. Comme le rappelle Checknews, cette proposition est régulièrement évoquée par LFI, depuis le printemps dernier.

"La France devrait demander à l’ONU de mandater une force d’interposition comme elle l’a fait tant de fois ailleurs dans le monde dans des endroits aussi violemment exposés. Ici (en Ukraine, NDLR), les Casques bleus assureraient la sécurité devant chaque centrale en fixant une zone tampon contre les combats", écrivait Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué, daté du 4 mars dernier.

Les centrales nucléaires ukrainiennes, régulièrement visées par des frappes russes, sont au coeur des préoccupations de la communauté internationale. Depuis plusieurs mois, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de bombardements sur le site de la centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, sous contrôle russe mais située non loin de la ligne de front.

Fanny Rocher