Nice: Sandra Bertin se défend d'être proche d'Estrosi

La policière se défend d'être envoyée par la mairie de Nice pour torpiller le ministère de l'Intérieur. Et réaffirme ses accusations à l'encontre des services de Bernard Cazeneuve.

La polémique ne désenfle pas. Sandra Bertin, la policière municipale niçoise qui accuse les services du ministère de l'Intérieur d'avoir fait pression sur elle pour modifier des preuves de leur défaillance lors de l'attentat du 14 juillet, nie être en service commandé pour Christian Estrosi. 

"Flattée", mais indépendante

Dans Le Parisien, la fonctionnaire de police réfute être "proche" de l'ancien maire, partie prenante dans la polémique qui enfle depuis des jours. "Je ne suis pas encartée chez Les Républicains, ni dans aucun parti" explique la policière alors que plusieurs messages postés sur ses réseaux sociaux démontraient d'une certaine orientation politique. Sandra Bertin se dit "flattée" qu'on la considère comme une proche de l'ancien maire de Nice, mais nie cette relation de proximité: 

"Je suis flattée qu'on me considère comme proche de Christian Estrosi parce que c'est une grande personnalité politique mais non, nous ne sommes par proches" explique la policière.

Et Sandra Bertin de réaffirmer une nouvelle fois qu'elle n'a pas agi sur ordre, ou sous influence de sa hiérarchie: 

"Qu'est-ce que j'ai à voir avec la politique? Je suis une fonctionnaire de police territoriale à qui on a mis une pression énorme et j'aurais dû dire quoi? Amen?" 

P.A.