Nathalie Kosciusko-Morizet: "Le sexisme est l’antichambre de la violence"

Oui le sexisme est omniprésent en politique et elle en a déjà été victime. Nathalie Kosciusko-Morizet a réagi mardi matin dans l'émission de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC et BFMTV, au scandale de harcèlement et agressions sexuels qui vise le député Denis Baupin. La candidate à la primaire à droite a estimé que les accusations proférées à l'encontre de l'élu écologiste était des "faits graves caractérisés", qui vont donc bien plus loin que le sexisme, mais qu'il faut combattre cette première étape.
Présent "dans tous les univers avec hiérarchie", "le sexisme est l'antichambre de la violence", a considéré Nathalie Kosciusko-Morizet.
Pour la député Les Républicains de l'Essone, le scandale qui touche Denis Baupin est "révélateur de la difficulté à parler" et montre "l'omerta dans lequel baigne ce genre de sujet".
Face à cela, faut-il "exclure (les coupables, ndlr) d’un parti? Changer la loi?", a interrogé Nathalie Kosciusko-Morizet, appelant à la "mise en place d’un dispositif d’alerte". Et de rappeler que "la sphère publique a un devoir d’exemplarité".