Municipales à Paris: Griveaux s'en prend au "dogmatisme" d'Hidalgo

Benjamin Griveaux - Image d'illustration - AFP
Le candidat à l'élection municipale à Paris sous l'étiquette LaREM, Benjamin Griveaux, s'en est ce dimanche sur FranceInfo pris au "dogmatisme" de la maire sortante PS Anne Hidalgo, accusée de diriger la capitale sans égard pour sa banlieue.
"Mon principal adversaire, c'est le renoncement et le dogmatisme (de) l'équipe sortante", a lancé l'ancien porte-parole du gouvernement, en fustigeant "des décisions prises seule, sans jamais associer les villes autour, la petite couronne, la métropole".
"On prend les décisions seul, a-t-il poursuivi, "alors que les deux tiers des gens qui travaillent à Paris n'y vivent pas, et qu'un tiers des Parisiens travaillent en-dehors de Paris. Nous avons des destins liés et je refuse absolument que par dogmatisme, ou parce qu'on a un esprit de clan, lorsqu'on n'est pas de la même couleur politique, on ne travaille pas avec les autres".
"Il faut recommencer à se parler"
Alors que la majorité municipale associe pour l'essentiel le PS au PCF, à EELV et à Génération.s, la Métropole du Grand Paris, structure intercommunale regroupant 131 communes de l'agglomération parisienne, est présidée par Patrick Ollier, un élu Les Républicains (LR). Valérie Pécresse (Libres!) préside quant à elle la région Ile-de-France.
"Il faut recommencer à se parler", a-t-il conclu sur ce thème, soulignant qu'"une rue propre, ce n'est pas de gauche ou de droite : c'est une rue propre."
Interrogé par ailleurs sur la décision à venir de Cédric Villani, son rival malheureux pour l'investiture de LREM, et dont la candidature dissidente à la mairie est pressentie, Benjamin Griveaux a commenté sobrement: "J'écouterai la décision qui sera la sienne. Mais j'ai mon petit côté scientifique : je me fonde sur les faits."