Primes pour les profs: Bayrou fustige le "clientélisme" d'Hollande

François Bayrou, président du MoDem - PATRICK KOVARIK / AFP
Alors que François Bayrou ne s’est pas encore officiellement déclaré candidat à la présidence de la République, il n’en observe pas moins les actions de ses éventuels futurs concurrents. Celui qui est aussi Professeur agrégé de lettres classiques considère donc que l’augmentation des enseignants prévue par le gouvernement va dans le bon sens, mais qu’elle s’inscrit avant tout dans une ambition électoraliste de François Hollande.
Les salaires des enseignants du premier degré (les écoles primaires), sur lesquels il y a un écart important avec ceux de leurs collègues du secondaire, seront augmentés. C’est la ministre de l’Education qui l’a annoncé en avril. Elle évoquait alors «légitime la revendication », ajoutant que plusieurs annonces interviendraient.
Oui à l’augmentation, mais avec quels fonds ?
"Je pense que les enseignants français sont mal payés, plus mal payés que les autres, mais je voudrais bien que le gouvernement nous dise d'où il tire cet argent" a déclaré François Bayrou. Le président du Modem observe également que "depuis des semaines a commencé la grande opération clientéliste, qui consiste à essayer de récupérer, catégorie par catégorie, les voix des uns et des autres, en signant des chèques dont on n'a pas évidemment le premier euro sur son compte".
Clientélisme vain