Mélenchon ne digère pas la visite du Pape à Strasbourg

Jean-Luc Mélenchon lors des "remue-méninges" du Parti de gauche, le 24 août 2014 à Saint-Martin-d'Hères. - Jean-Pierre Clatot - AFP
Valls, "c'est foutu"?
Foutu ou pas foutu? Lundi, à la veille du vote de confiance, Le Monde a rapporté une remarque terrible, prêtée au Premier ministre: "si d'ici trois à six mois, la situation ne s'est pas inversée, ce sera foutu". Manuel Valls songerait-il déjà à une porte de sortie? L'intéressé a démenti dans la journée. "Mais vous vous rendez compte que des propos ainsi sont rapportés et considérés comme sérieux?", a-t-il lancé en arrivant à un séminaire à l'Assemblée. "Je ne fonctionne pas avec le petit calcul, je suis là pour tenir (…) Il faut sortir de cette ambiance délétère, entretenue par des rumeurs, des titres de presse qui sont totalement infondés".
- Lefebvre ne votera pas la confiance
Il avait surpris tout le monde lors du premier discours de politique générale de Manuel Valls, en avril dernier: Frédéric Lefebvre avait été à l'époque le seul député de droite à voter la confiance au Premier ministre. Six mois plus tard, le député des Français en Amérique du Nord ne remet pas le couvert. Dans Le Figaro, il explique que "les bases de la confiance ne sont pas réunies". "Pour autant, j'écouterai avec attention le discours du Premier ministre et je voterai les mesures que je crois juste", ajoute-t-il.
Mélenchon contre la visite du pape au Parlement européen
Le pape au Parlement européen? Rien de tel pour énerver Jean-Luc Mélenchon. Le député européen du Parti de gauche n'accepte pas la venue du souverain pontife dans l'hémicycle strasbourgeois, et a fait savoir dans un communiqué qu'il ne participerait pas à la séance, prévue le 25 septembre, rapporte Le Lab. "Je n'accepte pas le jeu de la confusion entre le chef religieux et le chef de l'Etat croupion du Vatican. Le pape n'a rien à faire au Parlement européen. En tant qu'être humain, chacun est libre de croire ce qu'il veut ou de ne pas croire. Mais les députés européens n'ont pas à recevoir le sermon d'un chef religieux, quel qu'il soit".
Bruno Le Roux, fallait pas l'énerver...
Le patron des députés PS est prêt à rester zen en toutes circonstances. Mais lorsqu'on le lance sur les propositions du Medef de supprimer deux jours feriés et de baisser le Smic pour créer de l'emploi, Bruno Le Roux se fâche tout rouge. Interpellant Pierre Gattaz, patron des patrons, il lance, sur France Info: "il n'y en a jamais assez! Il faut toujours aller plus loin, on est dans la provocation permanente! Je veux solder ce débat: aucune de ces propositions ne verra le jour sous cette majorité. Pas une! Ni la dérégulation du marché du travail, ni le fait de revenir sur les 35 heures, ni le fait de revenir sur le salaire minimum. Donc ce n'est pas la peine de continuer".