Marlène Schiappa envisage d'être candidate à la tête de LREM

Marlene Schiappa, secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, à l'Assemblée nationale à Paris, le 17 octobre 2018 - Eric Feferberg - AFP
Qui prendra la tête de La République en marche? Le nom du successeur de Christophe Castaner, parti au ministère de l'Intérieur, n'est pas encore connu mais les prétendants émergent. Parmi eux, Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes, qui vient de voir son portefeuille élargi à la Lutte contre les discriminations: "Je réfléchis à présenter ma candidature mais nous verrons quand le moment sera venu", confie-t-elle.
Le communicant Philippe Grangeon, proche d'Emmanuel Macron, a été choisi vendredi par le bureau exécutif de La République en marche pour assurer l'intérim à la tête du parti présidentiel.
L'appel à candidatures lancé le 29 octobre
Outre Marlène Schiappa, plusieurs figures du parti ont marqué leur intérêt pour en prendre la direction, et notamment les députés de Paris Stanislas Guerini, Pierre Person et Sylvain Maillard, ou encore le député des Français de l'étranger Joachim Son-Forget. L'appel à candidatures sera formellement lancé à partir du 29 octobre et jusqu'au 14 novembre.
"Le parti est un tout jeune parti", plaide Marlène Schiappa dans le JDD. "Il a été un bébé, a appris à marcher. Nous sommes désormais sur nos deux jambes et nous pourrions nous politiser encore plus", explique l'élue au Mans, adhérente de la première heure de la formation majoritaire à l'Assemblée.
Marlène Schiappa assure n'avoir "aucun adversaire" au sein de LaREM, "parce que nous sommes unis autour d’un projet, du Président de la République". "La structuration dans les territoires, la communication politique", et "les valeurs et les idées", sont à ses yeux les éléments essentiels d'un parti qui se doit de "soutenir les équipes dans les territoires, mettre de l’huile dans les rouages".