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Livre de Valérie Trierweiler: "On appelle cela un coup de grâce"

La presse du jour se montre très critique envers Valérie Trierweiler et son nouveau livre.

La presse du jour se montre très critique envers Valérie Trierweiler et son nouveau livre. - BFMTV.com

REVUE DE PRESSE - La presse se montre très critique, jeudi, alors que sort en librairie le livre de Valérie Trierweiler, un ouvrage aux allures de grand déballage pour les éditorialistes.

Elle occupe le devant de l'actualité depuis l'annonce de la parution de son livre, Merci pour ce moment, mais Valérie Trierweiler suscite finalement plus l'agacement que la compassion chez ses confrères journalistes. "Pathétique", ose Le Parisien en une jeudi. "Est-ce que, cette fois, on a touché le fond? Peut-on passer à autre chose qu'aux déboires polissons de François Hollande?", lit-on dans l'édito.

"C'est un acte de décès"

Ce livre "ne révèle aucun secret d'Etat, il n'est ni une bombe ni un scandale. Il est plus que cela : un acte de décès", tranche, sentencieux, Le Monde. "Que le pouvoir ait perdu de sa sacralité, on le savait depuis longtemps. Qu'il soit devenu cette histoire ordinaire d'un déchirement conjugal raconté dans le moindre détail, achève de le dépouiller."

L'ancienne Première dame, qui "repousse jusqu'au malaise les frontières vie publique-vie privée", "choisit son moment pour décocher l'attaque la plus perfide", écrit Les Echos. "Alors que François Hollande voit une partie de ses troupes s'interroger sur la sincérité de son engagement à gauche, elle le décrit comme un homme qui n'aime pas les pauvres...On appelle ça un coup de grâce".

"Le spectacle est affligeant"

"Aujourd'hui, la femme trompée, humiliée, congédiée raconte. Cynisme et indifférence, boniment et condescendance: le président normal est mis à nu. Le spectacle est affligeant, l'obscénité à son comble", condamne Le Figaro.

"Parce qu'on déteste la vulgarité et la bassesse, on ne devrait pas parler du livre de Valérie Trierweiler. Néanmoins, on va le faire", bougonne La République des Pyrénées. "Parce qu'il dit l'époque. Parce qu'il dit l'homme qui nous gouverne. Et parce qu'il faut bien reconnaître que nous sommes voyeurs, ce qui dit tout autant l'époque. Une époque où les journaux people font des tirages faramineux et où la presse d'information se meurt...".

Mais "le plus grave" dans cette affaire, assure Sud-Ouest est que "l'ouvrage de Valérie Trierweiler porte atteinte à une fonction présidentielle déjà passablement dégradée". La journaliste de Paris-Match "croyait ne pointer que les faiblesses d'un homme. C'est l'image et l'aura de la fonction suprême qu'elle abîme."

Alexandra Gonzalez, avec AFP