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Les Républicains

Violences contre les forces de l'ordre: Sarkozy veut le rétablissement des peines plancher

Nicolas Sarkozy veut durcir la réponse judiciaire face aux casseurs.

Nicolas Sarkozy veut durcir la réponse judiciaire face aux casseurs. - Capture TF1

Nicolas Sarkozy a plaidé ce dimanche soir sur TF1 en faveur d'une série de mesures pour lutter contre les casseurs ainsi que ceux qui s'attaquent aux forces de l'ordre.

Nicolas Sarkozy ne supporte plus les violences perpétrées contre les représentants des forces de l'ordre. Invité de TF1 dimanche soir, le président du parti Les Républicains a avancé une série de mesures qui permettraient selon lui de lutter contre ces attaques ainsi que les casseurs responsables des dégradations en marge des manifestations contre la loi Travail de ces dernières semaines.

Nicolas Sarkozy a ainsi demandé un "rétablissement des peines plancher pour toute personne qui porte atteinte à l'intégrité physique d'un représentant de l'autorité publique qui porte un uniforme: policier, gendarme, pompier, gardien de prison."

Prenant exemple sur d'autres pays comme la Grande-Bretagne ou les États-Unis, où les violences envers la police sont passibles de prison, il a ainsi précisé que les agresseurs devraient être emprisonnés "avec la certitude qu'il n'y aura pas de remise de peine". "Attaquer un représentant de la République, c'est s'attaquer à la République", a justifié Nicolas Sarkozy.

Dissolution des groupes d'ultra-gauche

Le président des Républicains a également demandé que les organisateurs des manifestations assument la responsabilité financière des réparations des dégradations. "Il n'y a aucune raison que les contribuables français paient les conséquences des activités de ces casseurs", s'est-il indigné.

Enfin, l'ancien chef de l'État a demandé la "dissolution immédiate de tous ces groupes d'ultra-gauche", à l'image de ce que le gouvernement a fait pour des mouvements d'extrême-droite. "Ils doivent être dissous et traînés devant les tribunaux", a-t-il avancé, prenant l'exemple d'un groupe nommé "Silence, notre police assassine" et parlant d'"injures" envers les forces de l'ordre.

Selon lui, il faudrait interdire "préventivement et administrativement à un certains nombre de casseurs français et étrangers, que l'on connaît, de participer à ces manifestations", prenant exemple sur les mesures mises en place pour empêcher les hooligans d'assister à des matchs de football.
Hélène Millard