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UMP: Bruno Le Maire, candidat en 2017? "Attendez un peu"

Bruno Le Maire était l'invité de BFMTV ce lundi soir.

Bruno Le Maire était l'invité de BFMTV ce lundi soir. - BFMTV

Invité de BFMTV ce lundi soir, l'ancien ministre Bruno Le Maire a exclu de donner un jour une quelconque consigne de vote si jamais l'UMP n'était pas qualifiée lors d'un second tour, aux départementales et aux régionales. "A nous de faire des propositions suffisamment fortes", a-t-il conseillé.

Entre la stratégie du "ni-ni", choisie par l'UMP dans le cadre de l'élection législative partielle dans le Doubs, et la formule du "FNPS" nouvellement inventée par Nicolas Sakozy, Bruno Le Maire a préféré ne pas choisir. Une question de "crédibilité" pour sa formation. Explications.

Invité de BFMTV ce lundi soir, l'ancien ministre de l'Agriculture s'est montré très critique sur les politiques en général:

"On parle trop aux médias, et puis on parle trop des appareils politiques", a-t-il fustigé sur notre antenne, avant de poursuivre. "On parle trop du PS, du FN. Les appareils politiques, ça n'intéresse que nous, les médias et les responsables politiques".

Pour le député UMP de l'Eure, il s'agit désormais de se recentrer sur les électeurs.

"A nous de faire des propositions"

Des électeurs auprès desquels Bruno Le Maire a estimé qu'il n'avait pas à leur dicter un choix de vote. "Je dis que chaque électeur doit être libre de voter comme il l'entend", a-t-il martelé. Au risque de faire le jeu des extrêmes? Le député compte sur le devoir d'exigence de son parti pour remédier à cette alternative.

"A nous, l'UMP, de faire des propositions qui soient suffisamment fortes, d'afficher une crédibilité qui soit suffisamment forte, pour que les gens aient envie de voter pour nous", a-t-il fixé comme objectifs.

 "Je ne veux plus d'élection par défaut. On en a eu depuis des années, où on vote pour le moins pire. Et bien moi j'aimerais qu'on vote pour quelqu'un qui fait envie, pour des candidats qui donnent un espoir, des candidats où les Français se disent 'tiens, celui-là il incarne quelque chose de nouveau' pour les départementales et les régionale", a détaillé Bruno Le Maire.

A ce titre, celui qui était arrivé derrière Nicolas Sarkozy lors de l'élection pour la présidence de l'UMP en novembre dernier a expliqué ses attentes pour les prochaines élections:"J'espère que pour les départementales, comme pour les régionales, les électeurs de l'UMP se disent 'tiens ils ont sorti de sacrément bons candidats' et qu'ils aient envie de voter pour eux, pas contre le PS ou contre le PS, mais bien pour l'UMP".

Bruno Le Maire vise-t-il 2017?

L'ancien ministre UMP a-t-il des vues sur la présidentielle de 2017? Va-t-il s'opposer de nouveau à Nicolas Sarkozy, comme il l'avait fait pour la course à la présidence de ce son parti, ou encore à Alain Juppé? "Attendez un peu", a-t-il rétorqué sur notre antenne. "2015 est l'année des batailles du collectif, 2016 sera l'année des batailles individuelles", a-t-il rappelé, en référence à l'exercice de la primaire à droite qui aura lieu l'an prochain.

"Avant le reconquête nationale, il faut passer par les reconquêtes départementales et régionales",a-t-il conclu.

Jé. M.