Sarkozy sur Charlie Hebdo: "il y a des mesures à prendre"

"L'union nationale est le devoir de chacun", a proclamé jeudi matin Nicolas Sarkozy dans la cour de l'Elysée. L'ancien président de la République a affirmé que l'UMP appellerait à participer à la marche républicaine prévue dimanche après l'attentat meurtrier contre Charlie Hebdo "si les conditions sont réunies". "On peut certainement travailler à améliorer nos dispositifs", a également assuré le président de l'UMP.

Nicolas Sarkozy était de retour à l'Elysée, jeudi matin, pour la première fois depuis la passation de pouvoir du 15 mai 2012. Il a été accueilli par son successeur François Hollande, avec lequel il s'est entretenu des suites de l'attentat contre Charlie Hebdo. Nicolas Sarkozy a expliqué avoir accepté l'invitation "pour bien montrer le climat d'union nationale qui est le devoir de chacun".

L'ex chef de l'Etat s'est dit "assez impressionné et peut-être même bouleversé par l'attitude de nos compatriotes" et les démonstrations spontanées qui ont lieu dans toute la France. "Les hommes civilisés doivent s'unir pour répondre à la barbarie", a proclamé le président de l'UMP dans la cour de l'Elysée.

L'UMP à la marche républicaine "si les conditions sont réunies"

Concernant la marche républicaine prévue dimanche, "cette manifestation doit se faire dans un climat de recueillement, de rassemblement, exprimer une grande force. Si les conditions sont réunies, nous appellerons à la participation à cette manifestation et nous avons prévu de nous en reparler cet après-midi à la suite de la réunion que le président François Hollande aura avec les responsables des formations politiques représentées au parlement", a déclaré Nicolas Sarkozy.

Le président de l'UMP, a convoqué un "bureau politique exceptionnel" de son parti jeudi à 15h30 "pour évoquer son entretien" dans la matinée avec François Hollande ainsi que la marche républicaine prévue dimanche à Paris. Les lumières sur la façade de l'immeuble de l'UMP, à Paris, sont éteintes pour respecter la journée de deuil national décrétée par le président de la République. Et les drapeaux dans l'immeuble sont en berne pour trois jours.