Moi, candidat de la droite... la minute des sept candidats pour convaincre

Les candidats à la primaire, jeudi soir - BFMTV
A l'issue du second débat de la primaire et du centre ce jeudi, les sept candidats se sont adressés face caméra aux électeurs pour les convaincre de voter pour eux. Voici leurs raisons et leurs convictions pour la France de demain.
Alain Juppé
"L'avenir est à la fois lourd de menaces et riche de promesses" a esquissé l'ancien Premier ministre qui souhaite notamment une "meilleure croissance qui respecte mieux de l'environnement" et "une transformation numérique". Le moyen? "Des réformes profondes qui ne seront pas faciles et qui demandent du courage."
Nicolas Sarkozy
"Je crois à la nécessité d'une alternance franche, forte" a exprimé l'ancien hôte de l'Elysée, n'hésitant pas à glisser une pique à l'adresse d'Alain Juppé puisqu'il dit ne pas croire "que notre identité soit heureuse". "J'ai appris de mes échecs, j'ai appris de mes réussites. J'ai l'énergie, j'ai la volonté. Je sens que je peux relever ce défi", a-t-il conclu.
François Fillon
L'ancien Premier ministre a lui usé de l'anaphore: "Je veux être le président qui travaille pour permettre aux Français d'améliorer leur vie. Je veux être le président qui travaille pour permettre aux Français d'aller au bout de leurs projets et de leurs rêves". Le candidat veut enfin assurer le vivre ensemble et le réussir ensemble.
Nathalie Kosciusko-Morizet
"Oui, il y a un risque que notre primaire soit polluée par l'extrême droite. Et il y a un risque que le prochain mandat présidentiel soit empoisonné par l'extrême droite", a estimé l'ancienne ministre qui s'est posée en option "antidote"
Jean-Frédéric Poisson
Le candidat voit deux enjeux clairs pour la prochaine présidentielle: "Comment on redonne à la France un Etat protecteur, fort, régalien et comment on refait de notre communauté nationale un peuple".
Jean-François Copé
"Il faut proposer une vision. Je pense que cette vision tient en un mot: bâtir une France décomplexée, une France où l'on a droit de parler de tout", a affirmé le candidat, reprenant un concept qui lui est cher. Il souhaite également retirer "les boulets aux pieds" des Français et parle d'un nécessaire "tournant sécuritaire".
Bruno Le Maire