"Homme de conviction", "voix singulière", "rigoureux"... Les hommages affluent après la mort d'Olivier Marleix à 54 ans

Le député Les Républicains d'Eure-et-Loir Olivier Marleix est mort ce lundi 7 juillet à l'âge de 54 ans. Après avoir travaillé dans plusieurs cabinets ministériels, il était député depuis 2012, occupant la fonction de président du groupe LR à l'Assemblée nationale jusqu'en juin 2024.
À l'annonce de sa mort, les hommages se sont multipliés de la part de l'ensemble de la classe politique. L'Assemblée nationale a observé une minute de silence et un hommage y sera rendu ce mardi à 15 heures. Le président de la République Emmanuel Macron décrit un "homme politique d'expérience" qui "défendait ses idées avec conviction".
Le Premier ministre François Bayrou a, lui, partagé sa "stupéfaction" et "son immense tristesse". Le chef du gouvernement a annoncé qu'il se rendra ce mardi "chez lui, à Chartres, dans sa circonscription".
Du côté de son parti, Les Républicains, Laurent Wauquiez a partagé sa "peine immense". "Nous n’oublierons pas l’homme de conviction, défenseur inlassable de l’intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public", a écrit le chef de file des députés LR.
Un "collaborateur précieux", selon Nicolas Sarkozy
Le président du parti politique - et ministre de l'Intérieur - Bruno Retailleau a partagé sa tristesse" et sa "peine immense. "Je pense très fort à sa famille, à ses proches et à ses collègues", a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
La présidente de la région Île-de-France s'est dite "bouleversée" par la mort d'Olivier Marleix, "un homme de convictions, gaulliste et républicain engagé, un homme droit sur lequel on pouvait toujours compter dans l'adversité". L'ancien Premier ministre Michel Barnier a lui déploré la mort d'un "ami" qui avait "un sens élevé de la loyauté".
Ancien ministre de la Fonction publique et aussi député d'Eure-et-Loir, Guillaume Kasbarian a partagé sur ses réseaux sociaux son "effroi", décrivant un "homme de conviction, profondément attaché à notre département d’Eure-et-Loir, défenseur passionné de la souveraineté nationale".
Le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard salue, lui, "un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France". Jean-Luc Mélenchon rend hommage à "un adversaire honorable et respecté".
"Son attachement à la souveraineté de la France permettait un dialogue sincère", se souvient le leader insoumis.
Du côté du Rassemblement national, Marine Le Pen qualifie cet "élu de terrain" de "rigoureux et engagé au service de ses idées".
L'ancien président Nicolas Sarkozy a partagé son "immense tristesse". "Olivier fut un collaborateur précieux à l’Élysée, un soutien fidèle dont l’engagement ne m’a jamais fait défaut", écrit l'ancien locataire de l'Élysée. "La France perd aujourd’hui un serviteur exemplaire", déplore l'ancien président de la République.