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Les Républicains

Élection UMP : "un échec" s'il n'y a que deux candidats, estime Guaino

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L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy considère que l'élection pour la présidence du parti d'opposition serait un échec si elle se limitait à un affrontement Fillon / Copé.

Henri Guaino, candidat à la présidence de l'UMP, a estimé jeudi que cette élection interne se traduirait par un "échec démocratique" si elle se limitait à l'affrontement entre François Fillon et Jean-François Copé.

"S'il n'y a que deux candidats, ce sera un échec démocratique pour l'UMP", a déclaré sur RMC le député des Yvelines, indiquant qu'il avait signé avec d'autres ténors de l'UMP la lettre de Bernard Accoyer au secrétaire général et candidat Jean-François Copé.

Dans ce courrier, Bernard Accoyer, Alain Juppé et deux autres candidats - Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko Morizet - demandent à Jean-François Copé la convocation d'un bureau politique extraordinaire afin de dissiper le "malaise" que suscite selon eux l'organisation de la campagne pour la présidence du parti et l'affrontement Copé/Fillon.

"J'ai fini par être candidat devant le spectacle que nous offrions", a aussi répété jeudi Henri Guaino. "L'entre soi des notables de la politique qui ne veulent pas être dérangés, moi ça me dérange personnellement", a-t-il ajouté.

"[Soit] on fait une élection, ou l'on désigne par acclamation le président. Si on fait des élections, on les fait de façon honnête et équitable", a insisté l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.

"On assiste avec la crise à un retour de l'État dans le monde et de la Nation", s'est félicité le candidat "gaulliste", qui doit trouver d'ici le 18 septembre les quelque 8.000 parrainages nécessaires pour concourir.

"Je suis pour l'enseignement de la morale à l'école", a-t-il par ailleurs dit au sujet de la proposition du ministre de l'Éducation Vincent Peillon allant dans ce sens. "C'est un principe qu'on a défendu pendant cinq ans. On a voulu le faire, l'Éducation nationale a freiné des quatre fers".

Henri Guaino a enfin trouvé "normal" que l'État se penche sur la question de la criminalité à Marseille, tout en étant "pas sûr" que le comité interministériel de jeudi après-midi puisse "résoudre le problème".