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Les Républicains

Alain Juppé revendique "le lien filial" qu'il entretient avec Jacques Chirac

Alain Juppé à Tours le 22 septembre 2016.

Alain Juppé à Tours le 22 septembre 2016. - Guillaume Souvant - AFP

Dans un entretien au Monde, le candidat à la primaire de droite évoque sa relation avec l'ancien président Jacques Chirac, hospitalisé à cause d'une infection pulmonaire.

Il y a déjà longtemps que Jacques Chirac a cessé de s'exprimer publiquement, depuis les premières aggravations de ses ennuis de santé, mais il est pourtant bien présent dans la campagne pour la primaire à droite. L'ancien Président, âgé de 82 ans, est hospitalisé depuis lundi dernier à Paris pour une infection pulmonaire.

Dans une interview accordée au quotidien Le Monde, Alain Juppé évoque sa relation avec lui. C'est avec une certaine emphase que le maire de Bordeaux, qu'on savait proche de l'ancien président de la République, évoque le lien "quasiment filial" qui le lie à Jacques Chirac. 

"Nous avons créé (…) une relation très particulière, de confiance et d’affection. C’est un lien quasiment filial (…). Ce n’est pas tout à fait mon père mais presque, et aucune épreuve ne nous a séparés. Je ne lui ai jamais failli, il ne m’a jamais failli", explique Alain Juppé, qui se dit "très préoccupé" par l'hospitalisation de son quasi-père en politique. 

Jacques Chirac, "père de la nation"

Poursuivant son hommage, Alain Juppé critique également le fait que tous les autres candidats à la primaire saluent unaninement Jacques Chirac. 

"Les Français savent bien quels sont ceux qui, dans la classe politique, lui ont toujours été fidèles", estime-t-il. "La relation entre Jacques Chirac et les Français est extrêmement affective. Il incarne une sorte de père de la nation. Un personnage qui a cherché à rassembler les Français, qui les a respectés, qui n’a pas cherché à les monter les uns contre les autres".

Et le candidat de conclure, dans une référence à peine voilée à l'image de rassembleur qu'il se propose d'incarner: "C’est ce que les Français attendent aujourd’hui et c’est pourquoi, à mon sens, ils se rattachent à sa figure."

Charlie Vandekerkhove