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Les législatives de 2012, la double peine de Ségolène Royal

Ségolène Royal.

Ségolène Royal. - AFP - Xavier Leoty

Empêchée de concourir dans les Deux-Sèvres, Ségolène Royal s'est vue contrainte de jouer des coudes en Charente-Maritime. C'était sans compter la détermination d'Olivier Falorni, candidat dissident exclu du PS. Le soutien que lui a accordé Valérie Trierweiler n'a fait qu'aggraver le désastre annoncé.

Dubaï, 14 juin 2012. L’un des résidents de l’opulent émirat parcourt, comme chaque matin, la une du quotidien en papier glacé destiné aux expatriés francophones. À sa stupéfaction, il y repère le visage de l’un de ses meilleurs amis. Il s’agit d’Olivier Falorni, candidat aux élections législatives en Charente-Maritime. En rupture de ban avec le Parti socialiste, dont il a été membre pendant 13 ans et où il a occupé un poste de premier ordre, l’élu local s’apprête à infliger un échec cinglant à Ségolène Royal. Longtemps inconnu du grand public, son nom résonne désormais à plus de 5000 kilomètres à la ronde. 

À l’origine, son actualité est résolument franco-française. En ce mois de juin, entre les 10 et 17, des centaines de candidats battent le pavé pour obtenir (ou conserver) un siège de député pour la XIVe législature. La future composition de l’Assemblée nationale doit permettre au PS et à François Hollande, élu président de la République en mai, de gouverner le pays. Les équilibres de "l’ancien monde" ayant encore des réserves d’oxygène, rien ne semble en mesure d’endiguer la vague rose. Une routine. 

De "plantage" à barouf médiatique

Il suffit pourtant de quelques nids de poule pour gâcher un beau revêtement. À La Rochelle, fief radical-socialiste depuis les années 70, le PS perd le contrôle du véhicule. Et ce, aux yeux du monde entier. 

Le duel entre Olivier Falorni et Ségolène Royal se résumait d’abord à une histoire de parachutage raté. À cinq jours de l’échéance, toutefois, ce "plantage" a pris une tout autre forme. Celle d’un barouf médiatique sur fond d’animosité entre deux femmes, Ségolène Royal et Valérie Trierweiler, la seconde étant devenue première dame un mois auparavant. 

Calme avant la tempête. Ségolène Royal et Valérie Trierweiler le 4 avril 2012 au meeting de François Hollande à Rennes, durant l'entre-deux tours de l'élection présidentielle.
Calme avant la tempête. Ségolène Royal et Valérie Trierweiler le 4 avril 2012 au meeting de François Hollande à Rennes, durant l'entre-deux tours de l'élection présidentielle. © AFP - Fred Dufour

Le 17 juin 2012, c’est Olivier Falorni qui tire ses marrons du feu. Il surclasse une femme politique de grande expérience, première femme parvenue au second tour d'une élection présidentielle, élue puis réélue à la tête d’une région longtemps trustée par la droite. Et, par ailleurs, ex-compagne de François Hollande. 

Le désaveu de la primaire

C’est peut-être ce poids politique indiscutable qui a brouillé le radar de Ségolène Royal, dotée d’un flair unanimement reconnu mais soumis à rude épreuve dans les mois précédant l’élection présidentielle de 2012.

Il y a d’abord eu la primaire ouverte du PS, en octobre 2011. Cinq ans après avoir balayé des éléphants comme Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, la voilà éliminée dès le premier tour avec 6,95% des voix. Un désaveu terrible. À l’extérieur de son QG de campagne, Ségolène Royal ne peut retenir ses larmes. 

La "dauphine" Batho joue sa carte

"Les merdes volent toujours en escadrille", dit le dicton chiraquien. Après avoir digéré le fiasco de la primaire, Ségolène Royal doit vite retomber sur ses pattes si elle veut peser sur le cours du prochain quinquennat. Cap, donc, sur les législatives, d’autant plus qu’elle entend briguer la présidence de l’Assemblée nationale en cas de victoire de François Hollande. 

Un facteur exogène va l’empêcher de se présenter dans les Deux-Sèvres, son fief historique. Défenseure du non-cumul des mandats, la patronne de la Région Poitou-Charentes avait légué sa circonscription en 2007 à Delphine Batho, sa "dauphine", sa protégée. Laquelle, face à la perspective de devoir la "rendre" à son mentor, se rebiffe. 

En juin 2007, Ségolène Royal a propulsé Delphine Batho dans sa circonscription des Deux-Sèvres. Cinq ans plus tard, la seconde n'a pas voulu la rétrocéder à la première.
En juin 2007, Ségolène Royal a propulsé Delphine Batho dans sa circonscription des Deux-Sèvres. Cinq ans plus tard, la seconde n'a pas voulu la rétrocéder à la première. © AFP - Frank Perry
"Delphine Batho a joué sa carte. Au soir de la défaite de Ségolène à la primaire, elle avait appelé illico à prendre position pour Hollande sans nous concerter, ce que Ségolène a assez mal vécu", rapporte Guillaume Garot.

À cet instant, le maire de Laval sent "que quelque chose se trame". Delphine Batho "ne lâche pas sa circo" et Ségolène Royal en conçoit une vive déception.

"Il y a une vraie cassure entre les deux à partir de ce moment-là. C’est une blessure que Ségolène a longtemps tue, dont elle n’a jamais vraiment parlé", poursuit l'élu mayennais, proche de l'ancienne candidate à la présidentielle. 

"David contre Goliath"

La chance sourit à l’ancienne ministre de François Mitterrand lorsque le maire de La Rochelle, Maxime Bono, annonce le 23 octobre 2011 qu’il ne se représentera pas dans la 1ère circonscription de Charente-Maritime. Une place se libère dans le périmètre poitevin. Il se trouve par ailleurs que le PS entend la réserver à une femme dans un objectif de parité. Ségolène Royal saisit la balle au bond et déclare, dès le lendemain, sa candidature. 

Adjoint de Maxime Bono, Olivier Falorni lui emboîte le pas. Conformément à ce que prévoient les statuts du parti, il revient aux militants locaux de choisir leur impétrant dans la circonscription. Alors que démarre ce "David contre Goliath" rochelais, le challenger voit venir les coups.

Enseignant de profession, Olivier Falorni a longtemps dirigé la fédération PS de Charente-Maritime. Encore aujourd'hui, il estime qu'il était le candidat légitime dans la circonscription de La Rochelle.
Enseignant de profession, Olivier Falorni a longtemps dirigé la fédération PS de Charente-Maritime. Encore aujourd'hui, il estime qu'il était le candidat légitime dans la circonscription de La Rochelle. © AFP - Xavier Leoty
"À ces législatives, je suis le candidat naturel dans cette circonscription", maintient aujourd’hui Olivier Falorni auprès de BFMTV.com. "J’étais le premier adjoint du maire, je suis né dans le coin, je connaissais le terrain, etc. Avec Ségolène Royal, on a eu nos désaccords. Mais ça, c’est la vie. En 2012, je ne demande rien, c’est elle qui vient à La Rochelle!"

S’il défend la logique de ce transfert, du fait de la renommée de Ségolène Royal au niveau régional, Guillaume Garot reconnaît qu’il y avait là les ferments d’un "choc des perceptions": 

"Il y avait une forme de logique, sur le papier, à ce qu'elle vienne en Charente-Maritime, un des départements de sa région. Mais aux yeux de ses adversaires, c’était un parachutage, alors que pour nous c'était impensable."

Le PS impose Royal, Falorni se maintient

Pour le PS, il est surtout inconcevable qu’une personnalité comme Ségolène Royal se retrouve sans mandat parlementaire. À la dernière minute, la rue de Solférino annule le scrutin local. Le 22 novembre 2011, le bureau national du parti désigne Ségolène Royal candidate dans ce litigieux fief.

"Je m’étais beaucoup investi dans la vie du PS. Je me suis occupé de ses universités d’été pendant 6 ans. En arriver là après tout ça, ce n’est pas très charitable", regrette Olivier Falorni. "Mais après tout, Churchill résumait bien les choses: 'si vous attendez de la gratitude, adoptez des chiens'."

L’intéressé s’entête. Il maintient sa candidature malgré les sommations des instances dirigeantes du PS, qui lui annoncent son exclusion par courrier recommandé en février 2012. 

"Campagne à l'ancienne"

Devenu candidat "divers gauche" (mais toujours estampillé "majorité présidentielle"), Olivier Falorni dénonce dans ses réunions publiques la "démocratie bafouée" par "la candidate parachutée". Il bénéficie du soutien de "la base", mais aussi de certains élus issus de la droite modérée comme Dominique Bussereau, président du conseil général de Charente-Maritime. 

De son côté, Ségolène Royal essaie de se tenir à l'écart des bisbilles partisanes. En mars, L’Express énumère ses réseaux charentais. Médecins, notables, entrepreneurs, milieux culturels… Tout semble en place pour lui permettre de l’emporter.

Rodée aux campagnes de terrain, Ségolène Royal avait (sur le papier) toutes les cartes en main pour l'emporter à La Rochelle. Ici la candidate sur un marché le 20 mai 2012.
Rodée aux campagnes de terrain, Ségolène Royal avait (sur le papier) toutes les cartes en main pour l'emporter à La Rochelle. Ici la candidate sur un marché le 20 mai 2012. © AFP - Xavier Leoty
"Moi-même, au départ, ça m’avait impressionné. J'avais tout contre moi", reconnaît Olivier Falorni. "Mais une campagne, ça ne se joue plus par le seul biais des réseaux locaux et des notables. Il n’y a plus de prescripteurs d’opinion. Et ça, Royal ne l’a pas vu. Elle a fait une campagne à l’ancienne. Ça avait marché dans les médias, mais ça s’est retourné contre elle."

Guillaume Garot réfute toute promenade de santé. Évoquant le "chemin de croix" de Ségolène Royal, l'ex-secrétaire d'État rappelle que "certains soutiens locaux qu’on lui avait promis ne sont jamais venus”. C’est notamment le cas au sein du Parti radical de gauche, allié traditionnel du PS bien implanté dans le département.

"Elle voit progressivement que les choses s’organisent contre elle et que rien n’est fait pour dissuader les uns et les autres de mettre en œuvre ces tactiques. On avance, on compte ses forces et in fine, ceux qui doivent être là ne sont pas là. Ségolène s’est démenée, elle a fait un max de porte-à-porte, elle a tout donné", assure l'élu, reprochant par ailleurs à François Hollande d’avoir "laissé faire". 

Écart serré

À dix jours du premier tour, les sondages confortent pourtant l’ex-ministre, créditée de 7 points de plus qu'Olivier Falorni dans une enquête Ifop pour Sud-Ouest. C’est bien un duel gauche-gauche qui se profile dans une circonscription où François Hollande a obtenu 55,59% au second tour de la présidentielle.

L’écart entre les deux rivaux s’avère finalement plus serré: le 10 juin 2012, la patronne du Poitou-Charentes arrive en tête avec 32,03% des suffrages exprimés, talonnée par Olivier Falorni qui en recueille 28,91%. Un beau score dont certains socialistes estiment qu’il doit beaucoup aux électeurs de droite venus régler leur compte avec Ségolène Royal.

Dans la foulée, le PS accentue sa pression sur son ancien premier secrétaire fédéral de Charente-Maritime. Sur Europe 1, celui-ci reproche à sa rivale de vouloir "être candidate unique au deuxième tour".

"Ça, c’était du temps de l’URSS, pas dans la France du XXIe siècle", assène Olivier Falorni. Au coude-à-coude avec Ségolène Royal dans les sondages pour le second tour, il veut aller au bout de sa logique.

Déflagration

Le 12 juin 2012, c'est le coup de massue. Ségolène Royal tient meeting dans un bateau amarré au port de La Rochelle. Olivier Falorni, lui, est à l’Aquarium. D’où il est, il a une vue sur la réunion publique concurrente, à laquelle participent Martine Aubry et la patronne d'Europe Écologie-Les Verts, Cécile Duflot. 

À 11h56, un tweet est publié sur le compte de Valérie Trierweiler, dans lequel la première dame accorde son soutien au dissident: 

"Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé." 

En 136 caractères, l'ex-journaliste de Paris-Match déclenche un séisme politique en désavouant (implicitement) celle qui fut, avant elle, la compagne de François Hollande.

"Plus qu’une mesquinerie, c'est un mauvais coup", juge aujourd'hui Guillaume Garot. "Sur le moment, je suis infiniment triste pour Ségolène. Je vois ça à distance, je suis en plein dans ma campagne dans la Mayenne, et je me dis, 'mais à quoi ils jouent?!' Dans l'appareil du PS, tout le monde est choqué. Ce tweet était injustifiable." 

Vaudeville

Quand un membre de son équipe lui tend un smartphone où s'affiche le tweet, Olivier Falorni se montre incrédule. "J'ai d'abord cru que c'était un 'fake', comme on dit aujourd'hui", s'amuse-t-il. 

"Je regarde le truc avec des yeux effarés, puis je jette un œil sur le bateau où Ségolène Royal tenait son meeting. Je vois qu'il y a du mouvement et, petit à petit, vos confrères qui traversent le bassin à toute course pour venir m'interroger. J'étais vraiment surpris, car je n'avais pas vu le texto de soutien que Valérie m'avait envoyé quelques minutes avant de publier son tweet." 
Le moment où Ségolène Royal prend connaissance du tweet de Valérie Trierweiler, le 12 juin 2012, en pleine réunion publique avec Martine Aubry et Cécile Duflot.
Le moment où Ségolène Royal prend connaissance du tweet de Valérie Trierweiler, le 12 juin 2012, en pleine réunion publique avec Martine Aubry et Cécile Duflot. © AFP - Xavier Leoty

Le tollé médiatique devient vite assourdissant. Cette campagne locale, certes amplifiée par la stature nationale de Ségolène Royal, se transmute en vaudeville. Une comédie humaine dans laquelle l'Elysée sert soudainement de décor et dont les deux protagonistes féminins se font la guerre, tout en bafouant l'autorité du troisième. 

"Ça n'a pas bougé une seule voix"

D'après Olivier Falorni, qui a bien connu François Hollande et Valérie Trierweiler, cette dernière a été "choquée par les méthodes du PS":

"Je m’étais beaucoup investi auprès de François. Je pense que Valérie a en partie réagi en femme, et je pense qu’elle n’aurait pas dû le faire. Je le lui aurais dit en amont, d’ailleurs. Mais le côté 'vengeance de l’ex' est très réducteur. Ça a été un coup de sang. La suite a été très dure pour elle, beaucoup lui sont tombés dessus."

En revanche, le futur vainqueur se dit sûr d’une chose: "Ça n’a pas bougé une seule voix. La seule conséquence, c’est qu’on est passé d’une campagne nationale à une campagne où je me suis vu en train de répondre à des médias japonais. Certains journalistes français venaient me demander où ils pouvaient s'acheter des sous-vêtements pour rester plusieurs nuits."

Vote de rejet

Le 17 juin 2012, Ségolène Royal est battue à plate couture. Elle ne recueille que 37,03% des suffrages exprimés, Olivier Falorni en obtenant 62,97%. Une défaite qui hypothèque l'avenir politique immédiat de l'ancienne ministre. Sans mandat de député, elle ne peut briguer le Perchoir. Plus tard, elle accusera le vainqueur de "trahison". 

Exaltation. Le 17 juin 2012, Olivier Falorni l'emporte largement face à Ségolène Royal avec 62,97% des voix. Une victoire qu'il doit aussi bien à l'adhésion à sa personne qu'au rejet local de son adversaire.
Exaltation. Le 17 juin 2012, Olivier Falorni l'emporte largement face à Ségolène Royal avec 62,97% des voix. Une victoire qu'il doit aussi bien à l'adhésion à sa personne qu'au rejet local de son adversaire. © AFP - Xavier Leoty

Le miraculé de La Rochelle, lui, ne se fait pas d'illusion sur les ressorts de sa victoire. Il sait qu'il s'agit à la fois d'un vote d'adhésion et de rejet de son adversaire. "C'était lié davantage à ce que je faisais qu’à ce que j’étais", nous résume-t-il. 

"Cet épisode résume mal la carrière de Ségolène Royal", estime par ailleurs Olivier Falorni. "En 2007, je l’ai vu, c’est une femme politique qui sentait bien les coups venir, qui a une capacité à se saisir des sujets, à bien utiliser ses atouts et son image. En 2012 elle ne fait pas ça. Elle se trompe en croyant qu’on est toujours en 2007. Elle se plante dans une circo où on ne l’attend pas."

Renaissance

Après quelques mois de purgatoire, Ségolène Royal s'emploie à faire ce en quoi elle excelle: exister. Dès la première rentrée du gouvernement Ayrault, à l'automne 2012, la présidente de la Région Poitou-Charentes met fin à sa diète médiatique. Dans une longue interview accordée au Monde, elle enjoint ses camarades à passer à la vitesse supérieure, "celle des réformes de structures". "Après l''opération vérité', passons au 'rêve français'", déclare alors celle qui confirme vouloir "toujours être utile à (s)on pays".

Rebelote en mai 2013, quelques mois après sa nomination à la Banque publique d'investissement. Dans les colonnes du quotidien du soir, Ségolène Royal reproche au gouvernement de François Hollande d'être inerte en matière écologique. Plus globalement, elle évoque "le sentiment que du temps a été perdu" par cette équipe déjà engluée dans l'impopularité. 

Éternel retour. Moins de deux ans après sa cuisante défaite en Charente-Maritime, Ségolène Royal est invitée à rejoindre le gouvernement Valls, en tant que ministre de l'Environnement.
Éternel retour. Moins de deux ans après sa cuisante défaite en Charente-Maritime, Ségolène Royal est invitée à rejoindre le gouvernement Valls, en tant que ministre de l'Environnement. © AFP - Fred Dufour

Alors membre du gouvernement, Guillaume Garot ne perd pas contact avec l'ex-candidate. "Entre 2012 et 2014, c’est très compliqué pour Ségolène. Elle était blacklistée", raconte-t-il. 

"Aux yeux du PS, c’est celle qui a perdu la primaire, la législative, la présidentielle... Mais elle arrive à revenir dans le jeu parce qu’elle se concentre sur ses fondamentaux: l’écologie et l’éducation. C'est ce qui fait qu’en 2014, au moment où le gouvernement Ayrault est congédié, elle est de nouveau vue par les Français comme l'un des poids lourds de la gauche."

Et le député de la Mayenne d'ajouter, après une pause: "C’est d'ailleurs pour ça que Hollande la prend dans l'équipe de Manuel Valls... Il avait diablement besoin d’elle." De l'art de rebondir.

"ces gamelles politiques qui ont marqué l'histoire"

Cet article est le quatrième volet d'une série consacrée aux défaites électorales et personnelles qui ont marqué l'histoire politique française de ces 25 dernières années.

Jules Pecnard